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Auction archive: Lot number 115

Dans le goût de l'Ecole florentine du XVIe siècle Portrait de Raphaël jeune

Estimate
€0
Price realised:
€104,000
ca. US$111,120
Auction archive: Lot number 115

Dans le goût de l'Ecole florentine du XVIe siècle Portrait de Raphaël jeune

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€0
Price realised:
€104,000
ca. US$111,120
Beschreibung:

Dans le goût de l'Ecole florentine du XVIe siècle Portrait de Raphaël jeune Huile sur panneau de noyer Porte un monogramme et une date 'PB / 1528' en haut à droite (Importantes restaurations et repeints) Portrait of Raphael, oil on walnut panel, Manner of the Florentine School of the 16th C. Hauteur : 65,50 Largeur : 50 cm Provenance : Collection de Madame Pierre Fredet, Paris, en 1956, selon une étiquette au verso ; Puis par descendance Expositions : 'Le cabinet de l'amateur', exposition organisée par la société des amis du Louvre en souvenir de Monsieur A.-S. Henraux, son président, Paris, Orangerie des Tuileries, février-avril 1956, p. 6-7, n° 19 (comme attribué à Perino del Vaga) Commentaire : " Le ciel donne parfois une preuve de sa généreuse bienveillance en accumulant sur une seule personne l'infinie richesse de ses trésors, l'ensemble des grâces et des dons les plus rares normalement répartis sur une longue durée entre beaucoup d'individus. C'est ce qui fut manifeste dans le cas de Raphaël d'Urbino, aussi exceptionnel et charmant. […] Qui possède autant de dons que Raphaël d'Urbino n'est pas simplement un homme mais si on peut dire un dieu mortel." C'est ainsi que Giorgio Vasari nous présente le peintre et architecte Raffaello Sanzio di Urbino (1483-1520) dans Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, ouvrage majeur et document historiographique essentiel pour tout ce qui touche à l'art de la Renaissance italienne. Dans son ouvrage, Vasari s'attarde sur le maitre d'Urbino, le considérant comme bien plus qu'un simple peintre, fut-il aussi talentueux : " En somme, il n'a pas vécu pour être peintre, mais pour être prince ". C'est bien sa personnalité qui le place, dans l'esprit de Vasari, au-dessus de ses plus grands contemporains. Ce portrait inédit de Raphaël est prodigieux par la force calme qu'il suggère. Il nous livre l'image d'un artiste encore jeune, vers 25 ans, lors de ses premières années romaines. Né en 1483 à Urbino, foyer artistique réputé à l'aube du XVIe siècle, fils d'un peintre estimé dans sa région, Raffaello Sanzio se destina très vite à la même activité que son père et va parfaire sa formation entre Urbino et Pérouse, où il entre dans l'atelier du déjà célèbre Pérugin (1446-1523). Plusieurs dessins sont aujourd'hui considérés comme des autoportraits probables de l'artiste qu'il réalisa durant sa formation. Le premier, conservé au British Museum de Londres, est assurément un dessin de la main du Maître, mais des interrogations subsistent quant à la reconnaissance du visage de l'artiste (fig. 1). Pour le second, dans les collections de l'Ashmolean Museum d'Oxford, l'identité du modèle semble acquise, mais c'est plutôt l'attribution du dessin qui pose problème (fig. 2). Fort de progrès fulgurants, il est déjà considéré comme un maître alors qu'il travaille encore dans l'atelier du Pérugin, lequel apprend auprès de Raphaël, autant qu'il l'instruit. En 1504, il quitte Pérouse pour rejoindre Florence. Il y restera quatre années, durant lesquelles il fera notamment la rencontre de Michel-Ange et de Léonard, parfaisant sa formation à leurs côtés. C'est à cette époque qu'il réalise son autoportrait conservé aux Offices, daté entre 1504 et 1506 (fig. 3). Il s'agit d'une des images les plus emblématiques du peintre, dont notre portrait se rapproche sensiblement. Appelé par le pape Jules II, il quitte florence pour Rome en 1508, où il va connaitre les années les plus productives de sa vie. Il sera chargé, d'abord par Jules II, puis par son successeur Léon X, de la décoration des chambres du Palais du Vatican, projet qui l'occupa jusqu'à sa mort en 1520. A la fin de sa vie, vers 1518-1519, il réalise un dernier autoportrait, conservé au Louvre, Autoportrait avec un ami (fig. 4) qui présente plusieurs intérêts. Tout d'abord, ce tableau nous livre la représentation d'un artiste à l'apogée de sa carrière, fort d'une sagesse certaine et d'une pleine maitrise de son art malgré son jeune âge. Mais surto

Auction archive: Lot number 115
Auction:
Datum:
23 Mar 2017
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Dans le goût de l'Ecole florentine du XVIe siècle Portrait de Raphaël jeune Huile sur panneau de noyer Porte un monogramme et une date 'PB / 1528' en haut à droite (Importantes restaurations et repeints) Portrait of Raphael, oil on walnut panel, Manner of the Florentine School of the 16th C. Hauteur : 65,50 Largeur : 50 cm Provenance : Collection de Madame Pierre Fredet, Paris, en 1956, selon une étiquette au verso ; Puis par descendance Expositions : 'Le cabinet de l'amateur', exposition organisée par la société des amis du Louvre en souvenir de Monsieur A.-S. Henraux, son président, Paris, Orangerie des Tuileries, février-avril 1956, p. 6-7, n° 19 (comme attribué à Perino del Vaga) Commentaire : " Le ciel donne parfois une preuve de sa généreuse bienveillance en accumulant sur une seule personne l'infinie richesse de ses trésors, l'ensemble des grâces et des dons les plus rares normalement répartis sur une longue durée entre beaucoup d'individus. C'est ce qui fut manifeste dans le cas de Raphaël d'Urbino, aussi exceptionnel et charmant. […] Qui possède autant de dons que Raphaël d'Urbino n'est pas simplement un homme mais si on peut dire un dieu mortel." C'est ainsi que Giorgio Vasari nous présente le peintre et architecte Raffaello Sanzio di Urbino (1483-1520) dans Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, ouvrage majeur et document historiographique essentiel pour tout ce qui touche à l'art de la Renaissance italienne. Dans son ouvrage, Vasari s'attarde sur le maitre d'Urbino, le considérant comme bien plus qu'un simple peintre, fut-il aussi talentueux : " En somme, il n'a pas vécu pour être peintre, mais pour être prince ". C'est bien sa personnalité qui le place, dans l'esprit de Vasari, au-dessus de ses plus grands contemporains. Ce portrait inédit de Raphaël est prodigieux par la force calme qu'il suggère. Il nous livre l'image d'un artiste encore jeune, vers 25 ans, lors de ses premières années romaines. Né en 1483 à Urbino, foyer artistique réputé à l'aube du XVIe siècle, fils d'un peintre estimé dans sa région, Raffaello Sanzio se destina très vite à la même activité que son père et va parfaire sa formation entre Urbino et Pérouse, où il entre dans l'atelier du déjà célèbre Pérugin (1446-1523). Plusieurs dessins sont aujourd'hui considérés comme des autoportraits probables de l'artiste qu'il réalisa durant sa formation. Le premier, conservé au British Museum de Londres, est assurément un dessin de la main du Maître, mais des interrogations subsistent quant à la reconnaissance du visage de l'artiste (fig. 1). Pour le second, dans les collections de l'Ashmolean Museum d'Oxford, l'identité du modèle semble acquise, mais c'est plutôt l'attribution du dessin qui pose problème (fig. 2). Fort de progrès fulgurants, il est déjà considéré comme un maître alors qu'il travaille encore dans l'atelier du Pérugin, lequel apprend auprès de Raphaël, autant qu'il l'instruit. En 1504, il quitte Pérouse pour rejoindre Florence. Il y restera quatre années, durant lesquelles il fera notamment la rencontre de Michel-Ange et de Léonard, parfaisant sa formation à leurs côtés. C'est à cette époque qu'il réalise son autoportrait conservé aux Offices, daté entre 1504 et 1506 (fig. 3). Il s'agit d'une des images les plus emblématiques du peintre, dont notre portrait se rapproche sensiblement. Appelé par le pape Jules II, il quitte florence pour Rome en 1508, où il va connaitre les années les plus productives de sa vie. Il sera chargé, d'abord par Jules II, puis par son successeur Léon X, de la décoration des chambres du Palais du Vatican, projet qui l'occupa jusqu'à sa mort en 1520. A la fin de sa vie, vers 1518-1519, il réalise un dernier autoportrait, conservé au Louvre, Autoportrait avec un ami (fig. 4) qui présente plusieurs intérêts. Tout d'abord, ce tableau nous livre la représentation d'un artiste à l'apogée de sa carrière, fort d'une sagesse certaine et d'une pleine maitrise de son art malgré son jeune âge. Mais surto

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Datum:
23 Mar 2017
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75008 Paris
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