Beschreibung:

Balzac Bronze patiné vert, fonte à la cire perdue Signé, daté «1998», justifié 6/25, cachet Valsuani Annoté «Reproduction» 270 x 127 x 107 cm Bibliographie: Modèle original reproduit dans les ouvrages suivants (liste non exhaustive): Bénédite, 1919 à 1926; Grappe, 1927 n° 205, 1929 n° 236, 1931 n° 316, 1938 n° 254, 1944 n° 289; Catalogue des oeuvres conservées au Musée Rodin, Tome I, p. 183. Expositions du modèle en bronze dans les lieux publics (liste non exhaustive): 1930, Anvers, Middelheim (Fonte Alexis Rudier ; 1938, Paris, boulevard Raspail (Fonte Georges Rudier); 1952, New York, MOMA (Fonte Susse); 1963, Heindhoven (Fonte Georges Rudier); 1966, Washington, Hirshhron Museum (Fonte Susse); 1966, Melbourne, National Gallery Victoria (Fonte Georges Rudier); 1966, Pasadena, Norten Simon Art Foundation (Fonte Susse); 1967, Los Angeles, Museum of Art (Fonte Georges Rudier), 1970, Hakone (Fonte non précisée); 1970, Prague, Narodni Galerie (Fonte Lii Franta Bartak Praha); Paris, Musée Rodin Hôtel Biron. En 1891, la Société des Gens de Lettres commanda à Rodin un monument en l'honneur de Balzac, qui fut l'un des premiers présidents de l'association. Rodin choisit de représenter Balzac drapé dans sa robe de chambre, habillement habituel de l'écrivain lors de son travail, et consacre 5 ans pour donner naissance, après moult études, au modèle définitif, effaçant peu à peu les détails superflus pour arriver à un essentiel épuré. L'attitude, le vêtement simplifié à l'extrême, les mains intégrées au manteau, l'aplomb déjeté vers l'arrière portent à faire ressortir la force de la tête et à restituer ce que furent les traits de caractère du modèle. Sous cette crinière léonine se dévoile l'ironie, le mordant, la sensualité, la force du regard et une dimension spirituelle à la hauteur de la puissance créatrice du romancier. Le plâtre, exposé en avril 1898 au Salon des Beaux Arts, fut mal accueilli par la critique comme par ses commanditaires qui reprochèrent à Rodin de ne pas reconnaître Balzac, se plaignant du manque de précision des lignes et des volumes, regrettant un rendu quasi photographique rendant plus aisé l'identification du modèle. De fait aucun bronze ne fut tiré du vivant de l'artiste qui repoussa toutes propositions d'édition et la première fonte ne fut réalisée qu'en 1930 à la demande du Musée Royal d'Anvers. Sans comparer notre reproduction à l'importance des séries originales, on ne saurait dénier à notre bronze une réelle qualité esthétique due au professionnalisme et à l'expérience des praticiens de la Fonderie Valsuani. Lot vendu après liquidation judiciaire des Fonderies de Chevreuse sur ordonnance du 04/10/2016 Frais en sus : 14,40 % T.T.C