Décoration, trésor de famille, distinction honorifique, le bijou est aussi, peut-être surtout, défense magique. Placé de préférence aux articulations, il a une double fonction : attirer les regards et l’admiration, mais avant tout décourager toute intention maléfique. Les Akans du Ghana sont célèbres pour la richesse de leurs bijoux en or : leur influence s’est étendue en Côte d’Ivoire où les orfèvres locaux ont remplacé les réalismes des premiers par une stylisation étonnante qui frôle parfois l’abstraction. Le voyageur Jean bardot écrivait déjà au 17ème siècle qu’il avait découvert dans cette région d’Afrique « des moulages d’or d’une grande perfection que même un artiste européen aurait eu des difficultés à imiter ». Les perles d’or des Baoulé, pendentifs ou bijoux étaient portés mais aussi suspendus à l’avant-toit de l’abri dressé pour les notables à l’occasion de certaines fêtes ; elles devaient indiquer leur puissance et richesse. Désignées aussi sous le nom de Akerakonmu « porteur d’âme », la tradition relate qu’elles étaient aussi portées par les princesses royales. Source : Francine N’Diaye, chargée du département de l’Afrique Noire au Musée de l’HommePendentif de notable en forme de masque, les yeux mi-clos, sa coiffe en arc de cercle agrémentée d’un motif rayonnant. Or fétiche, fonte à la cire perdue (2 bélières de suspension). Akan, Baoulé, République de Côte d’Ivoire 9,5 x 9 cm Provenance: Emile Deletaille, membre de la chambre des experts en œuvre d'art Bruxelles, 15 février 1990
Décoration, trésor de famille, distinction honorifique, le bijou est aussi, peut-être surtout, défense magique. Placé de préférence aux articulations, il a une double fonction : attirer les regards et l’admiration, mais avant tout décourager toute intention maléfique. Les Akans du Ghana sont célèbres pour la richesse de leurs bijoux en or : leur influence s’est étendue en Côte d’Ivoire où les orfèvres locaux ont remplacé les réalismes des premiers par une stylisation étonnante qui frôle parfois l’abstraction. Le voyageur Jean bardot écrivait déjà au 17ème siècle qu’il avait découvert dans cette région d’Afrique « des moulages d’or d’une grande perfection que même un artiste européen aurait eu des difficultés à imiter ». Les perles d’or des Baoulé, pendentifs ou bijoux étaient portés mais aussi suspendus à l’avant-toit de l’abri dressé pour les notables à l’occasion de certaines fêtes ; elles devaient indiquer leur puissance et richesse. Désignées aussi sous le nom de Akerakonmu « porteur d’âme », la tradition relate qu’elles étaient aussi portées par les princesses royales. Source : Francine N’Diaye, chargée du département de l’Afrique Noire au Musée de l’HommePendentif de notable en forme de masque, les yeux mi-clos, sa coiffe en arc de cercle agrémentée d’un motif rayonnant. Or fétiche, fonte à la cire perdue (2 bélières de suspension). Akan, Baoulé, République de Côte d’Ivoire 9,5 x 9 cm Provenance: Emile Deletaille, membre de la chambre des experts en œuvre d'art Bruxelles, 15 février 1990
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