Delacroix, Eugène ─ Ingres, Jean-Auguste Dominique Ensemble de 6 lettres autographes signées, 3 de chacun des deux peintres.[1829-1859].
I. Eugène DELACROIX- à un ami. 8h. du matin [sans date]. Il sollicite un rendez-vous immédiat avec un ami pour causer avec lui d’une "grande affaire", ayant une entrevue à ce sujet à onze heures : "c’est l’intérêt de l’objet qui nous occupe qui me force à vous demander ce dérangement. Mille tendresses de cœur". Il indique son adresse, 17 rue des Marais Saint-Germain [actuelle rue Visconti où Delacroix vécut de 1835 à 1844] (1 page in-8).- à Feuillet [de Conches]. Champrosay, 7 octobre [1854 ?]. Il lui promet un "Gros" pour sa collection, tout en le plaignant d’être éloigné de la campagne. "Si nous étions encore au temps des métamorphoses d’Ovide je pourrais me croire en danger de me voir un de ces jours changé en arbre. Je suis fou de ces êtres innocents et si beaux et la nature humaine d’autre part perd tous les jours dans mon estime. J’en sépare comme de raison les amis comme vous et le peu de gens qui conservent encore un peu de raison". (1 page in-8 sur un bifeuillet, adresse).- à Ernestine Drouet. 1er décembre [1859]. "L’augmentation du nombre des inspectrices des pensionnats de jeunes personnes a été effectivement voté et Mr. Haussmann que j’ai vu hier m’a assuré qu’il aurait égard aux sollicitations qui lui ont été adressées par tant de personnes distinguées et votre mérite vous permettrait d’espérer ce résultat" (1 page ¼ in-8, enveloppe ; timbre et marques postales).Alors professeur libre à Paris, Ernestine Drouet (future Mme Mitchell) obtiendra un poste d’inspectrice des pensionnats libres de jeunes filles du département de la Seine en 1860.
II. Jean-Auguste Dominique INGRES- À M. Paillet "commissaire expert honoraire des Musées royaux". [15 mai 1829]. Relative au placement de ses deux tableaux sur Pierre l’Arétin [L'Arétin et l'Envoyé de Charles Quint et L'Arétin chez le Tintoret] dont il décrit le sujet. Ne pouvant être exposés qu’ensemble, "un seul tableau peut les séparer", ils devront être placés "en face de celui de Philippe V. Je vous les apporterai moi-même lorsque j’irai le 24 retirer ceux qui ne doivent plus figurer à l’exposition". De mars à novembre 1829, deux expositions de peinture et de sculpture furent successivement organisées au profit de la Caisse pour l'extinction de la mendicité, dans les salles de la galerie Lebrun, rue du Gros-Chenet [actuelle rue du Sentier à Paris] (1 page ½ in-4 sur un bifeuillet, adresse au verso).- au préfet de la Seine. Paris 2 avril 1851. Recommandation pour le peintre Auguste Pichon, un de ses meilleurs élèves, "artiste d’un mérite vrai et modeste" parfaitement digne d’être appelé à la décoration des églises (1 page ½ in-4, timbre de la Préfecture de la Seine).- à un ministre. Sans date. Il le remercie pour sa bonté et la promptitude avec lesquelles il a répondu au sujet d’un honorable ami (1 page petit in-4).
[On joint :]INGRES, Delphine (née Ramel). Lettre autographe signée "D. Ingres". Paris 8 février [après 1852]. Mme Ingres décline, au nom de son mari, une offre faite par un graveur, Ingres ne présentant ni dessins ni tableaux à l’exposition prochaine (2 pages in-12).
Delacroix, Eugène ─ Ingres, Jean-Auguste Dominique Ensemble de 6 lettres autographes signées, 3 de chacun des deux peintres.[1829-1859].
I. Eugène DELACROIX- à un ami. 8h. du matin [sans date]. Il sollicite un rendez-vous immédiat avec un ami pour causer avec lui d’une "grande affaire", ayant une entrevue à ce sujet à onze heures : "c’est l’intérêt de l’objet qui nous occupe qui me force à vous demander ce dérangement. Mille tendresses de cœur". Il indique son adresse, 17 rue des Marais Saint-Germain [actuelle rue Visconti où Delacroix vécut de 1835 à 1844] (1 page in-8).- à Feuillet [de Conches]. Champrosay, 7 octobre [1854 ?]. Il lui promet un "Gros" pour sa collection, tout en le plaignant d’être éloigné de la campagne. "Si nous étions encore au temps des métamorphoses d’Ovide je pourrais me croire en danger de me voir un de ces jours changé en arbre. Je suis fou de ces êtres innocents et si beaux et la nature humaine d’autre part perd tous les jours dans mon estime. J’en sépare comme de raison les amis comme vous et le peu de gens qui conservent encore un peu de raison". (1 page in-8 sur un bifeuillet, adresse).- à Ernestine Drouet. 1er décembre [1859]. "L’augmentation du nombre des inspectrices des pensionnats de jeunes personnes a été effectivement voté et Mr. Haussmann que j’ai vu hier m’a assuré qu’il aurait égard aux sollicitations qui lui ont été adressées par tant de personnes distinguées et votre mérite vous permettrait d’espérer ce résultat" (1 page ¼ in-8, enveloppe ; timbre et marques postales).Alors professeur libre à Paris, Ernestine Drouet (future Mme Mitchell) obtiendra un poste d’inspectrice des pensionnats libres de jeunes filles du département de la Seine en 1860.
II. Jean-Auguste Dominique INGRES- À M. Paillet "commissaire expert honoraire des Musées royaux". [15 mai 1829]. Relative au placement de ses deux tableaux sur Pierre l’Arétin [L'Arétin et l'Envoyé de Charles Quint et L'Arétin chez le Tintoret] dont il décrit le sujet. Ne pouvant être exposés qu’ensemble, "un seul tableau peut les séparer", ils devront être placés "en face de celui de Philippe V. Je vous les apporterai moi-même lorsque j’irai le 24 retirer ceux qui ne doivent plus figurer à l’exposition". De mars à novembre 1829, deux expositions de peinture et de sculpture furent successivement organisées au profit de la Caisse pour l'extinction de la mendicité, dans les salles de la galerie Lebrun, rue du Gros-Chenet [actuelle rue du Sentier à Paris] (1 page ½ in-4 sur un bifeuillet, adresse au verso).- au préfet de la Seine. Paris 2 avril 1851. Recommandation pour le peintre Auguste Pichon, un de ses meilleurs élèves, "artiste d’un mérite vrai et modeste" parfaitement digne d’être appelé à la décoration des églises (1 page ½ in-4, timbre de la Préfecture de la Seine).- à un ministre. Sans date. Il le remercie pour sa bonté et la promptitude avec lesquelles il a répondu au sujet d’un honorable ami (1 page petit in-4).
[On joint :]INGRES, Delphine (née Ramel). Lettre autographe signée "D. Ingres". Paris 8 février [après 1852]. Mme Ingres décline, au nom de son mari, une offre faite par un graveur, Ingres ne présentant ni dessins ni tableaux à l’exposition prochaine (2 pages in-12).
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