DESCARTES (René) L'Homme de René Descartes et un traitté de la formation du foetus du mesme autheur. Avec les Remarques de Louys de la Forge, Docteur en Medecine, demeurant à La Flèche, Sur le Traitté de l'Homme de René Descartes ; & sur les Figures par luy inventées. Paris, Charles Angot, 1664. 1 vol. in-4 , basane brune granitée, dos à nerfs orné de fleurons dorés. Reliure de l'époque usée, coiffes arrachées avec manques au dos, mors fendus, éraflures avec manques sur les plats. (35) ff., 448 pp., (4) ff., 58 illustrations gravées sur bois dans le texte. Quelques rousseurs. Edition originale française. Conçu au début des années 1630, ce traité de Descartes était resté inédit à la mort de l'auteur, celui-ci ayant préféré ne pas le livrer à l'impression après la condamnation de Galilée en 1633. Rédigé en français, c'est pourtant la traduction latine (établie par le philosophe hollandais Florent Schuyl d'après une copie manuscrite de l'ouvrage) qui fut imprimée en premier en 1662. L'édition de 1664, établie par le philosophe cartésien Claude Clercelier (1614-1684) comporte le texte original de Descartes et un important ensemble de Remarques sur le Traité de l'Homme par Louis de La Forge (qui occupent les pp. 171 à 408) ainsi que la traduction française de la préface de Schuyl pour l'édition latine. De nombreux bibliographes prétendent que les 56 figures qui illustrent le traité sont de Descartes lui-même : il n'en est rien. Clerselier avait cherché à les retrouver mais avait dû se résigner à les faire reconstituer par deux spécialistes, l'anatomiste hollandais Gutschoven (figures marquées de la lettre G) et le philosophe français Louis de La Forge (marquées d'un F). Seules deux figures (non marquées) sont de Descartes. Ce livre qui décrit la physiologie et les mouvements du corps de l'homme comme ceux d'une machine mécanique eut une influence considérable sur les philosophes matérialistes du siècle suivant. C'est dans cette édition de 1664 que le jeune Malebranche conçut sa vocation pour la philosophie. Tchemerzine-Scheler II, 799; Guibert, 198; DSB IV, 62-66; Garrison & Morton, n 574.
DESCARTES (René) L'Homme de René Descartes et un traitté de la formation du foetus du mesme autheur. Avec les Remarques de Louys de la Forge, Docteur en Medecine, demeurant à La Flèche, Sur le Traitté de l'Homme de René Descartes ; & sur les Figures par luy inventées. Paris, Charles Angot, 1664. 1 vol. in-4 , basane brune granitée, dos à nerfs orné de fleurons dorés. Reliure de l'époque usée, coiffes arrachées avec manques au dos, mors fendus, éraflures avec manques sur les plats. (35) ff., 448 pp., (4) ff., 58 illustrations gravées sur bois dans le texte. Quelques rousseurs. Edition originale française. Conçu au début des années 1630, ce traité de Descartes était resté inédit à la mort de l'auteur, celui-ci ayant préféré ne pas le livrer à l'impression après la condamnation de Galilée en 1633. Rédigé en français, c'est pourtant la traduction latine (établie par le philosophe hollandais Florent Schuyl d'après une copie manuscrite de l'ouvrage) qui fut imprimée en premier en 1662. L'édition de 1664, établie par le philosophe cartésien Claude Clercelier (1614-1684) comporte le texte original de Descartes et un important ensemble de Remarques sur le Traité de l'Homme par Louis de La Forge (qui occupent les pp. 171 à 408) ainsi que la traduction française de la préface de Schuyl pour l'édition latine. De nombreux bibliographes prétendent que les 56 figures qui illustrent le traité sont de Descartes lui-même : il n'en est rien. Clerselier avait cherché à les retrouver mais avait dû se résigner à les faire reconstituer par deux spécialistes, l'anatomiste hollandais Gutschoven (figures marquées de la lettre G) et le philosophe français Louis de La Forge (marquées d'un F). Seules deux figures (non marquées) sont de Descartes. Ce livre qui décrit la physiologie et les mouvements du corps de l'homme comme ceux d'une machine mécanique eut une influence considérable sur les philosophes matérialistes du siècle suivant. C'est dans cette édition de 1664 que le jeune Malebranche conçut sa vocation pour la philosophie. Tchemerzine-Scheler II, 799; Guibert, 198; DSB IV, 62-66; Garrison & Morton, n 574.
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