L.A.S. à sa fille. (Paris, 4 août 1879). 9 pp. in-12, adresse en coin. Considérations sévères sur l'Impératrice Eugénie, peu après la mort du Prince Impérial. Il revient de Paris où il est allé pour les concours du Conservatoire; (...) Je suis on ne peut plus touché de l'exception que l'Impératrice fait en ma faveur (...) Est-ce bien par amour qu'elle a épousé Napoléon III? et réduite aux seules dimensions de sa valeur personnelle, l'aurait-elle épousé? (...) Comme elle n'a pas fait de maison souveraine ni même princière, son mari et son fils étant morts, elle redevient la fille de Mde de Montijo (...). La sympathie qu'elle a excitée va disparaitre peu à peu. On n'a pas l'apitoiement durable. Elle n'a plus le droit de faire parler d'elle en politique; elle n'a plus rien (...). Chaque fois qu'elle fera parler d'elle, elle s'amoindrira et si le malheur voulait qu'elle finit comme Marie-Louise ou la duchesse de Berry, elle tomberait au-dessous de ces deux grandes déclassées, n'ayant plus l'âge des folies. (...) Elle n'a qu'une chance de grandeur après toutes les grandeurs (...), c'est de mettre Dieu dans sa combinaison. Il y a des infortunes qui obligent encore plus que la noblesse. Elle finira donc par retourner en Espagne (...). Etc.
L.A.S. à sa fille. (Paris, 4 août 1879). 9 pp. in-12, adresse en coin. Considérations sévères sur l'Impératrice Eugénie, peu après la mort du Prince Impérial. Il revient de Paris où il est allé pour les concours du Conservatoire; (...) Je suis on ne peut plus touché de l'exception que l'Impératrice fait en ma faveur (...) Est-ce bien par amour qu'elle a épousé Napoléon III? et réduite aux seules dimensions de sa valeur personnelle, l'aurait-elle épousé? (...) Comme elle n'a pas fait de maison souveraine ni même princière, son mari et son fils étant morts, elle redevient la fille de Mde de Montijo (...). La sympathie qu'elle a excitée va disparaitre peu à peu. On n'a pas l'apitoiement durable. Elle n'a plus le droit de faire parler d'elle en politique; elle n'a plus rien (...). Chaque fois qu'elle fera parler d'elle, elle s'amoindrira et si le malheur voulait qu'elle finit comme Marie-Louise ou la duchesse de Berry, elle tomberait au-dessous de ces deux grandes déclassées, n'ayant plus l'âge des folies. (...) Elle n'a qu'une chance de grandeur après toutes les grandeurs (...), c'est de mettre Dieu dans sa combinaison. Il y a des infortunes qui obligent encore plus que la noblesse. Elle finira donc par retourner en Espagne (...). Etc.
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