École de CORDOUE vers 1520, entourage de Pedro ROMANA Vierge à l'Enfant, rehauts d'or Panneau de pin, parqueté Restaurations anciennes Cordovan school circa 1520, circle of P. Romana Virgin and child, gold highlights, craddled pine panel 140 x 73 CM 55 1/8 X 28 3/4 IN. 8,000-12,000 Vêtue d’un large manteau bleu doublé de vert et d’une robe rouge, la Vierge est majestueusement assise sur un imposant trône renaissance doré traité en relief, placé au sein d’un lointain paysage et dont le dossier est tendu d’une draperie vert imitant le damas. La Madone maintient de ses deux mains l’Enfant placé au-dessus de ses genoux; celui-ci presque entièrement nu, la tête aux cheveux bouclés tournée vers sa Mère, lui tend son bras gauche. uvre inédite jusqu’ici, cette Madone et l’Enfant en trône, doit être rapprochée des créations de Pedro Romana (connu de1488 à1529) l’un des grands protagonistes de la peinture à Cordoue au tournant du XVIesiècle, dont le style des uvres rompt en partie avec le style hispano-flamand du XVesiècle pour adopter les formes Renaissance dont son contemporain, Alejo Fernandez à Cordoue avant 1508, puis à Séville, se fera pleinement le champion. Romana est documenté en 1488 par le contrat de commande du retable du couvent de San Augustin de cette ville (perdu) et le catalogue de ses uvres ne repose que sur les comparaisons avec les panneaux de la Nativité et de l’Adoration des Mages du retable démembré de San Bartolomé de Espejo (Cordoue) que l’artiste a signé en lettres gothiques Pedro Romana pintor (cf. A. Urquizar Herrera, El Renacimiento en la periferia, La recepcion de los modos italianos en la experencia pictorica del Quinientos cordobés, Cordoue 2001, pp. 37-44, fig.2 avec bibliographie antérieure). Ont été ainsi recensées par la critique entre autres: une Madone priant devant l’Enfant (Séville, collection particulière) deux Madone et l’Enfant en trône (Cordoue, musée; New York, Historical Society, ancienne collection Sedelmeyer) une Annonciation (Londres Victoria et Albert Museum) et une Visitation (New York, Kende Galleries en 1942) (cf. C.R. Post, History of Spanish Painting, Cambridge (Mass.) 1950, Vol. X, respectivement figs. 71,70,73,74). Dans ces uvres, la typologie de la vierge, sa présentation imposante, le traitement de ses drapés soulignés de bordures dorées aux multiples circonvolutions sont la marque générale de cet artiste. De même, le visage ovale, la bouche finement tracée dominant le menton rond, les paupières lourdes, les sourcils marqués d’un simple trait, caractérisent les traits de la Madone et, d’un panneau à l’autre, le Christ est un petit enfant prématurément vieilli. Toutes ces uvres ont certainement marqué l’auteur de notre panneau où nous retrouvons des particularités de style fort proches tant dans la composition générale que dans la description des visages des personnages ou celle des amples drapés qui rappellent de très près la Madone et l’Enfant en trône du musée de Cordoue: cependant l’expression songeuse de la vierge, son regard scrutateur s’en démarquent; quant à l’évocation de l’espace où la perspective du paysage simplifié disparaît derrière l’imposant trône du premier plan -dont le traitement a pastiglia pourrait évoquer le travail du cuir de Cordoue- elle ne permet sans doute pas de trouver ici une uvre autographe de l’auteur du retable de San Bartolomé d’Espejo mais celle d’un aide très proche.
École de CORDOUE vers 1520, entourage de Pedro ROMANA Vierge à l'Enfant, rehauts d'or Panneau de pin, parqueté Restaurations anciennes Cordovan school circa 1520, circle of P. Romana Virgin and child, gold highlights, craddled pine panel 140 x 73 CM 55 1/8 X 28 3/4 IN. 8,000-12,000 Vêtue d’un large manteau bleu doublé de vert et d’une robe rouge, la Vierge est majestueusement assise sur un imposant trône renaissance doré traité en relief, placé au sein d’un lointain paysage et dont le dossier est tendu d’une draperie vert imitant le damas. La Madone maintient de ses deux mains l’Enfant placé au-dessus de ses genoux; celui-ci presque entièrement nu, la tête aux cheveux bouclés tournée vers sa Mère, lui tend son bras gauche. uvre inédite jusqu’ici, cette Madone et l’Enfant en trône, doit être rapprochée des créations de Pedro Romana (connu de1488 à1529) l’un des grands protagonistes de la peinture à Cordoue au tournant du XVIesiècle, dont le style des uvres rompt en partie avec le style hispano-flamand du XVesiècle pour adopter les formes Renaissance dont son contemporain, Alejo Fernandez à Cordoue avant 1508, puis à Séville, se fera pleinement le champion. Romana est documenté en 1488 par le contrat de commande du retable du couvent de San Augustin de cette ville (perdu) et le catalogue de ses uvres ne repose que sur les comparaisons avec les panneaux de la Nativité et de l’Adoration des Mages du retable démembré de San Bartolomé de Espejo (Cordoue) que l’artiste a signé en lettres gothiques Pedro Romana pintor (cf. A. Urquizar Herrera, El Renacimiento en la periferia, La recepcion de los modos italianos en la experencia pictorica del Quinientos cordobés, Cordoue 2001, pp. 37-44, fig.2 avec bibliographie antérieure). Ont été ainsi recensées par la critique entre autres: une Madone priant devant l’Enfant (Séville, collection particulière) deux Madone et l’Enfant en trône (Cordoue, musée; New York, Historical Society, ancienne collection Sedelmeyer) une Annonciation (Londres Victoria et Albert Museum) et une Visitation (New York, Kende Galleries en 1942) (cf. C.R. Post, History of Spanish Painting, Cambridge (Mass.) 1950, Vol. X, respectivement figs. 71,70,73,74). Dans ces uvres, la typologie de la vierge, sa présentation imposante, le traitement de ses drapés soulignés de bordures dorées aux multiples circonvolutions sont la marque générale de cet artiste. De même, le visage ovale, la bouche finement tracée dominant le menton rond, les paupières lourdes, les sourcils marqués d’un simple trait, caractérisent les traits de la Madone et, d’un panneau à l’autre, le Christ est un petit enfant prématurément vieilli. Toutes ces uvres ont certainement marqué l’auteur de notre panneau où nous retrouvons des particularités de style fort proches tant dans la composition générale que dans la description des visages des personnages ou celle des amples drapés qui rappellent de très près la Madone et l’Enfant en trône du musée de Cordoue: cependant l’expression songeuse de la vierge, son regard scrutateur s’en démarquent; quant à l’évocation de l’espace où la perspective du paysage simplifié disparaît derrière l’imposant trône du premier plan -dont le traitement a pastiglia pourrait évoquer le travail du cuir de Cordoue- elle ne permet sans doute pas de trouver ici une uvre autographe de l’auteur du retable de San Bartolomé d’Espejo mais celle d’un aide très proche.
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