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Auction archive: Lot number 2

Ecole française du XVIIIe siècle Atelier de Louis Tocqué Portrait d'Elisabeth Iere, impératrice de Russie

Estimate
€20,000 - €30,000
ca. US$22,038 - US$33,057
Price realised:
€28,864
ca. US$31,805
Auction archive: Lot number 2

Ecole française du XVIIIe siècle Atelier de Louis Tocqué Portrait d'Elisabeth Iere, impératrice de Russie

Estimate
€20,000 - €30,000
ca. US$22,038 - US$33,057
Price realised:
€28,864
ca. US$31,805
Beschreibung:

Ecole française du XVIIIe siècle Atelier de Louis Tocqué Portrait d'Elisabeth Iere, impératrice de Russie Huile sur toile Annotée 'Donné au Marquis de l'Hospital par / sa Majesté Impériale la Czarine / Elizabeth Impératrice fille de / Pierre 1er -1762' au verso Dans un cadre en chêne sculpté et doré, travail français d'époque Louis XIV (offrant une vue plus réduite que la toile, dimensions à la vue : 72 x 59 cm) Portrait of Elizabeth, Empress of Russia, oil on canvas, inscribed, workshop of L. Tocqué Hauteur : 81,50 Largeur : 63 cm Provenance : Collection de Paul-François de Galluccio, marquis de L'Hôpital, ambassadeur en Russie de 1757 à 1760 ; Puis par descendance Commentaire : La période d'activité de Louis Tocqué correspond peu ou prou à celle du règne de Louis XV. Fils de portraitiste, il commence sa formation dans l'atelier de Nattier. Dès 1731, il est agréé à l'Académie royale, qu'il intègre en même temps que Boucher. Son portrait du dauphin en 1739 et de Marie Leszczynska en 1740 lui obtiennent une solide réputation qui s'étend bientôt au-delà des frontières du royaume de France. En 1757, la tsarine Elisabeth (1709-1761) l'invite en Russie afin de lui commander un portrait officiel. Il y restera jusqu'en 1758, livrant le portrait en pied aujourd'hui au musée de l'Ermitage (fig. 1, inv. ??-1280). Ce séjour en Russie agit comme un détonateur dans sa carrière, qui le mènera par la suite dans la quasi-totalité des cours et académies européennes. Son style est celui d'un portraitiste officiel au milieu du XVIIIe siècle, l'excentricité, bien que présente dans le siècle, n'a pas sa place dans cet exercice. Le caractère solennel est mis au service de la représentation du pouvoir et de l'importance du modèle. Elisabeth Ière de Russie fait partie de ces souverains européens du XVIIIe siècle oubliés ou retenus par la postérité pour une excentricité particulière. D'elle, l'histoire se souvient de ses 19 000 robes. Elle est néanmoins celle qui permet un retour au premier plan politique, littéraire et artistique de la Russie au XVIIIe siècle. C'est également son amour inconsidéré de la France qui permet pendant son règne un rapprochement des deux puissances, malgré quelques vives tensions. La plus française des souveraines de Russie a bien failli devenir reine de France. En 1717, son père le Tsar Pierre 1er (1672-1725) tente de la marier à Louis XV, mais ce dernier sera promis à l'infante d'Espagne. L'histoire se répète en 1725, après la répudiation de l'infante, 17 princesses sont à nouveau envisagées. Le choix par la France de la fille du roi de Pologne est perçu par les Russes comme une insulte, et ces derniers s'allient avec l'Autriche et l'Espagne contre le Royaume de France. A partir de son ascension sur le trône en 1740, elle s'attache néanmoins à resserrer les liens entre les deux puissances. Elisabeth Ière déploie dans ses palais et dans sa cour le luxe et le goût à la française, appelant de nombreux artistes français en Russie. Son goût pour les fêtes inouïes et la profusion de ses robes nous laisse l'image d'une tsarine grandiloquente et exubérante. Elle demeure néanmoins celle qui a remis la Russie au premier plan international et lègue à Catherine II un pays en pleine expansion. Elle est une grande souveraine trop souvent oubliée. Cette fermeté est retranscrite dans la composition que nous présentons aujourd'hui, l'atelier du maître proposant une reprise de son portrait. Le cadrage est en buste et non en pied, et quelques variations vestimentaires apparaissent. Elisabeth de Russie est représentée avec les symboles du pouvoir : la croix sertie de diamants et l'écharpe bleue de l'ordre de Saint André, l'aigle bicéphale de l'empire russe et le manteau d'hermine.

Auction archive: Lot number 2
Auction:
Datum:
23 Mar 2022
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Ecole française du XVIIIe siècle Atelier de Louis Tocqué Portrait d'Elisabeth Iere, impératrice de Russie Huile sur toile Annotée 'Donné au Marquis de l'Hospital par / sa Majesté Impériale la Czarine / Elizabeth Impératrice fille de / Pierre 1er -1762' au verso Dans un cadre en chêne sculpté et doré, travail français d'époque Louis XIV (offrant une vue plus réduite que la toile, dimensions à la vue : 72 x 59 cm) Portrait of Elizabeth, Empress of Russia, oil on canvas, inscribed, workshop of L. Tocqué Hauteur : 81,50 Largeur : 63 cm Provenance : Collection de Paul-François de Galluccio, marquis de L'Hôpital, ambassadeur en Russie de 1757 à 1760 ; Puis par descendance Commentaire : La période d'activité de Louis Tocqué correspond peu ou prou à celle du règne de Louis XV. Fils de portraitiste, il commence sa formation dans l'atelier de Nattier. Dès 1731, il est agréé à l'Académie royale, qu'il intègre en même temps que Boucher. Son portrait du dauphin en 1739 et de Marie Leszczynska en 1740 lui obtiennent une solide réputation qui s'étend bientôt au-delà des frontières du royaume de France. En 1757, la tsarine Elisabeth (1709-1761) l'invite en Russie afin de lui commander un portrait officiel. Il y restera jusqu'en 1758, livrant le portrait en pied aujourd'hui au musée de l'Ermitage (fig. 1, inv. ??-1280). Ce séjour en Russie agit comme un détonateur dans sa carrière, qui le mènera par la suite dans la quasi-totalité des cours et académies européennes. Son style est celui d'un portraitiste officiel au milieu du XVIIIe siècle, l'excentricité, bien que présente dans le siècle, n'a pas sa place dans cet exercice. Le caractère solennel est mis au service de la représentation du pouvoir et de l'importance du modèle. Elisabeth Ière de Russie fait partie de ces souverains européens du XVIIIe siècle oubliés ou retenus par la postérité pour une excentricité particulière. D'elle, l'histoire se souvient de ses 19 000 robes. Elle est néanmoins celle qui permet un retour au premier plan politique, littéraire et artistique de la Russie au XVIIIe siècle. C'est également son amour inconsidéré de la France qui permet pendant son règne un rapprochement des deux puissances, malgré quelques vives tensions. La plus française des souveraines de Russie a bien failli devenir reine de France. En 1717, son père le Tsar Pierre 1er (1672-1725) tente de la marier à Louis XV, mais ce dernier sera promis à l'infante d'Espagne. L'histoire se répète en 1725, après la répudiation de l'infante, 17 princesses sont à nouveau envisagées. Le choix par la France de la fille du roi de Pologne est perçu par les Russes comme une insulte, et ces derniers s'allient avec l'Autriche et l'Espagne contre le Royaume de France. A partir de son ascension sur le trône en 1740, elle s'attache néanmoins à resserrer les liens entre les deux puissances. Elisabeth Ière déploie dans ses palais et dans sa cour le luxe et le goût à la française, appelant de nombreux artistes français en Russie. Son goût pour les fêtes inouïes et la profusion de ses robes nous laisse l'image d'une tsarine grandiloquente et exubérante. Elle demeure néanmoins celle qui a remis la Russie au premier plan international et lègue à Catherine II un pays en pleine expansion. Elle est une grande souveraine trop souvent oubliée. Cette fermeté est retranscrite dans la composition que nous présentons aujourd'hui, l'atelier du maître proposant une reprise de son portrait. Le cadrage est en buste et non en pied, et quelques variations vestimentaires apparaissent. Elisabeth de Russie est représentée avec les symboles du pouvoir : la croix sertie de diamants et l'écharpe bleue de l'ordre de Saint André, l'aigle bicéphale de l'empire russe et le manteau d'hermine.

Auction archive: Lot number 2
Auction:
Datum:
23 Mar 2022
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
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