Elégant bonheur du jour en marquèterie à toutes faces de bois de violette, bois de rose, citronnier et bois teinté. Epoque Louis XVI, vers 1775-1780. L'aspect décoratif est accentué par le choix du bois très clair ou teinté pour les objets sur fond de bois de violette. Dans cette table, Pioniez apporte un soin particulier à la réalisation des bronzes protecteurs. Les longs pieds sont protégés par une « armature » des quatre angles et une gaine en bout de pied. Les angles de la ceinture totalement recouverts en bronze à fine baguette de trois denticules ainsi que la marque habituelle de l'ébéniste représentée par ce disque mouluré. Enfin le plateau est ceint d'une lingotière en laiton unie formant deux écoinçons en façade. La ceinture est finement marquetée d'une frise de poste, accompagnée de culots de feuillage sur fond de bois teinté vert. Ce meuble ouvre par trois tiroirs sur le gradin, une tirette en façade et un tiroir latéral côté droit. Son unique fonction était de rédiger des « billets » et d'enfermer ceux reçus dans les trois tiroirs fermant à clef. Estampillé P. PIONIEZ H. 86 cm - L. 68 cm - P. 44 cm Pioniez s'était fait une spécialité de la marquèterie représentant les objets et ustensiles se trouvant dans l'environnement immédiat de la chambre à coucher. Pioniez comme Topino, se sont inspirés des laques de Coromandel, dont les paravents ou les panneaux étaient importés en Europe à grand prix. La femme, à qui l'on apportait ce léger meuble dès son réveil, s'amusait à y retrouver en fine marquèterie, son encrier, une enveloppe, une théière avec une tasse, le porte-montre ou le petit bouquet dans un vase. Bibliographie: Maîtres ébénistes français du XVIIIème siècle, Jean Nicolay, Editions Pygmalion. Photo figure C page 370: ?Bonheur du jour de P. Pionez, identique au nôtre, exceptés quelques différences aux ustensiles
Elégant bonheur du jour en marquèterie à toutes faces de bois de violette, bois de rose, citronnier et bois teinté. Epoque Louis XVI, vers 1775-1780. L'aspect décoratif est accentué par le choix du bois très clair ou teinté pour les objets sur fond de bois de violette. Dans cette table, Pioniez apporte un soin particulier à la réalisation des bronzes protecteurs. Les longs pieds sont protégés par une « armature » des quatre angles et une gaine en bout de pied. Les angles de la ceinture totalement recouverts en bronze à fine baguette de trois denticules ainsi que la marque habituelle de l'ébéniste représentée par ce disque mouluré. Enfin le plateau est ceint d'une lingotière en laiton unie formant deux écoinçons en façade. La ceinture est finement marquetée d'une frise de poste, accompagnée de culots de feuillage sur fond de bois teinté vert. Ce meuble ouvre par trois tiroirs sur le gradin, une tirette en façade et un tiroir latéral côté droit. Son unique fonction était de rédiger des « billets » et d'enfermer ceux reçus dans les trois tiroirs fermant à clef. Estampillé P. PIONIEZ H. 86 cm - L. 68 cm - P. 44 cm Pioniez s'était fait une spécialité de la marquèterie représentant les objets et ustensiles se trouvant dans l'environnement immédiat de la chambre à coucher. Pioniez comme Topino, se sont inspirés des laques de Coromandel, dont les paravents ou les panneaux étaient importés en Europe à grand prix. La femme, à qui l'on apportait ce léger meuble dès son réveil, s'amusait à y retrouver en fine marquèterie, son encrier, une enveloppe, une théière avec une tasse, le porte-montre ou le petit bouquet dans un vase. Bibliographie: Maîtres ébénistes français du XVIIIème siècle, Jean Nicolay, Editions Pygmalion. Photo figure C page 370: ?Bonheur du jour de P. Pionez, identique au nôtre, exceptés quelques différences aux ustensiles
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