Beschreibung:

ÉLUARD, Paul et Max ERNST Chanson complète Paris, NRF, Gallimard, 1939 L’EXEMPLAIRE DE PAUL ÉLUARD. UN DES QUELQUES EXEMPLAIRES DE TÊTE SUR JAPON NACRÉ, BIEN COMPLET DES LITHOGRAPHIES EN NOIR ET DE LA TRIPLE SUITE EN ROUGE, BLEU ET VERT ÉDITION ORIGINALE In-4 (256 x 196 mm) TIRAGE : un des quelques exemplaires sur japon nacré, celui-ci justifié « H.C. », signé au justificatif par l’auteur et l’artiste, comportant une suite des lithographies en trois couleurs. Il présente une inscription autographe d’Éluard à l’encre bleue : « exemplaire de l’auteur. P. » ILLUSTRATION : 4 lithographies en noir de Max Ernst La suite comprend chacune des lithographies en trois couleurs, rouge, bleu et vert (soit 12 planches au total). Un FROTTAGE ORIGINAL SIGNÉ de Max Ernst réalisé en 1925 a été joint à l’exemplaire. Le frottage porte, au verso, la DÉDICACE AUTOGRAPHE SIGNÉE À PAUL ÉLUARD suivante : A Paul Eluard son ami Max BROCHÉ, couverture rempliée imprimée en noir et rouge. Emboîtage à bandes signé de Jean-Luc Honegger. Peut-être faut-il voir l’origine de l’omniprésence, dans l’œuvre de Max Ernst des chimères, et notamment de ces figures mi-hommes (et femmes), mi-oiseaux, dans la mort du perroquet rose que l’artiste chérissait enfant, le 5 janvier 1906, le même jour qu’on lui apprit la naissance de sa petite sœur, Apollonia (« Loni »). Ces intrigants hybrides peuplent aussi Chanson complète , recueil de poésies de Paul Éluard illustré de lithographies de Max Ernst Cet exemplaire, en tout point exceptionnel, a appartenu à l’auteur, et est enrichi d’un superbe frottage original de l’artiste, orné d’une simple mais touchante dédicace à Éluard. En 1926, Georges Hugnet décrit avec lyrisme la technique employée par Max Ernst : "Partant du simple frotte d'une lame de parquet, Max Ernst évoque une forêt [...] Voici que le vent se lève et galope, voici qu'il courbe, déchire et tord la masse ligneuse, qui pour céder la place à des fabuleuses sarabandes, devient viscérale, chair vive aux racines de sang. A l'écart, dans un air pacifié, s'immobilisent les oiseaux, la volière des rêves." RÉFÉRENCE : Georges Hugnet Pleins et déliés, Témoignages et souvenirs 1926-1972 , Guy Authier 1972