Cette imposante Bugatti Type 54 est le prototype d'une petite série désormais rare de voitures de Grand Prix de « Formule Libre », construite à l'origine par la célèbre usine Bugatti de Molsheim (Alsace) à l'automne 1931. La documentation d'usine disponible confirme que seuls deux châssis Type 54 - numéros de série « 54201 » et « 54202 » ont été assemblés en septembre 1931. Au Grand Prix de l'Autodrome de Monza, Achille Varzi, pilote officiel Bugatti de nationalité italienne, courut avec le châssis 54201 proposé ici sous le numéro de course « 82 », immatriculé pour la route « 4311 NV1 ». Ce numéro d'immatriculation était en réalité celui que mentionnait la carte grise contemporaine appartenant à un châssis 35 CV n° 50133 établie le 6 juin 1931 avant les 24 Heures du Mans pour la Bugatti Type 50 torpédo engagée sous le numéro de course « 5 » et pilotée dans le Grand Prix d'Endurance par Guy Bouriat et Albert Divo. Ce document d'immatriculation avait été réutilisé par commodité le 6 septembre 1931 pour légaliser la toute neuve Type 54 « 201 » officielle dotée du moteur n° 1 de même cylindrée (4,972 cm3). Longtemps après, de nombreux articles de presse relatant l'histoire de « 54201 » affirmèrent que le moteur était l'ex-50133 c'est-à-dire qu'il avait été transféré de la voiture Type 50 de la course du Mans. Cette assertion qui s'est révélée erronée est la conséquence du transfert de papiers effectué par commodité par l'équipe officielle Bugatti juste au moment des débuts de la voiture à Monza, mais la patte-support du moteur avant droite de cette imposante voiture de Grand Prix telle qu'elle est offerte aujourd'hui est clairement frappée des quatre premiers chiffres du numéro du châssis du Mans relatif à cette carte grise de septembre 1931 ... plus de quatre-vingts longues années plus tôt. Pour leur début en Grand Prix en Italie, les deux Bugatti Type 54 toutes neuves de l'usine de Molsheim furent confiées à ses deux premiers pilotes officiels – et aux deux plus talentueux en leur temps – le Monégasque Louis Chiton et le grand champion italien Achille Varzi. Les deux voitures huit cylindres en ligne 4,9 litres à compresseur appartenaient à la catégorie « plus de 3 litres » face aux Maserati seize cylindres d'usine et aux deux plus récentes douze cylindres « doubles six » Alfa Romeo Tipo A Monoposto confiées à Giuseppe Campari et Tazio Nuvolari. Dans la troisième manche de qualification, Chiron mena dès le lever du drapeau avant de laisser passer Varzi en tête au volant de « 54201 » proposée ici. Une fantastique bataille s'engagea entre Nuvolari et Varzi – Alfa Romeo contre Bugatti à 230 km/h voire plus. Des ennuis de pneumatiques pour Nuvolari et une Maserati Sedici Cilindri peu fiable assurèrent aux pilotes Bugatti un superbe doublé pour leurs débuts au volant des très puissantes Type 54. Lors de la finale de cette grande épreuve, Luigi Fagioli s'imposa au volant d'une Maserati 2,800 cm3. Un nouveau duel opposa l'Alfa Romeo de Nuvolari et la Bugatti de Varzi, duel soldé par la défaillance du moteur de l'Alfa après quoi la poursuite de Fagioli par Varzi tourna court à cause de problèmes de pneus. Un deuxième arrêt au stand lui coûta la deuxième place, mais Varzi fut quand même capable de prendre la troisième place au général, tandis que « 54201 » signait le meilleur tour en course à 164,5 km/h de moyenne. Louis Chiron sur la sister car (moteur n° 14) finit 7e après d'autres défaillances de pneus dus au couple irrésistible du moteur 4,9 litres. Notons ici que ces deux voitures de 1931 n'avaient pas d'orifice d'évacuation devant la soupape de décharge du compresseur sur le flanc droit du capot. Ces Type 54 première version - châssis 54201 et 54202 – tels qu'assemblés avant mai1932 – étaient habillés à l'origine d'une carrosserie et d'un capot plus hauts car l'ensemble moteur-boîte était installé assez haut dans le châssis. Les amortisseurs avant étaient de petit diamètre et la manivelle passait dans un support solidaire de la trav
Cette imposante Bugatti Type 54 est le prototype d'une petite série désormais rare de voitures de Grand Prix de « Formule Libre », construite à l'origine par la célèbre usine Bugatti de Molsheim (Alsace) à l'automne 1931. La documentation d'usine disponible confirme que seuls deux châssis Type 54 - numéros de série « 54201 » et « 54202 » ont été assemblés en septembre 1931. Au Grand Prix de l'Autodrome de Monza, Achille Varzi, pilote officiel Bugatti de nationalité italienne, courut avec le châssis 54201 proposé ici sous le numéro de course « 82 », immatriculé pour la route « 4311 NV1 ». Ce numéro d'immatriculation était en réalité celui que mentionnait la carte grise contemporaine appartenant à un châssis 35 CV n° 50133 établie le 6 juin 1931 avant les 24 Heures du Mans pour la Bugatti Type 50 torpédo engagée sous le numéro de course « 5 » et pilotée dans le Grand Prix d'Endurance par Guy Bouriat et Albert Divo. Ce document d'immatriculation avait été réutilisé par commodité le 6 septembre 1931 pour légaliser la toute neuve Type 54 « 201 » officielle dotée du moteur n° 1 de même cylindrée (4,972 cm3). Longtemps après, de nombreux articles de presse relatant l'histoire de « 54201 » affirmèrent que le moteur était l'ex-50133 c'est-à-dire qu'il avait été transféré de la voiture Type 50 de la course du Mans. Cette assertion qui s'est révélée erronée est la conséquence du transfert de papiers effectué par commodité par l'équipe officielle Bugatti juste au moment des débuts de la voiture à Monza, mais la patte-support du moteur avant droite de cette imposante voiture de Grand Prix telle qu'elle est offerte aujourd'hui est clairement frappée des quatre premiers chiffres du numéro du châssis du Mans relatif à cette carte grise de septembre 1931 ... plus de quatre-vingts longues années plus tôt. Pour leur début en Grand Prix en Italie, les deux Bugatti Type 54 toutes neuves de l'usine de Molsheim furent confiées à ses deux premiers pilotes officiels – et aux deux plus talentueux en leur temps – le Monégasque Louis Chiton et le grand champion italien Achille Varzi. Les deux voitures huit cylindres en ligne 4,9 litres à compresseur appartenaient à la catégorie « plus de 3 litres » face aux Maserati seize cylindres d'usine et aux deux plus récentes douze cylindres « doubles six » Alfa Romeo Tipo A Monoposto confiées à Giuseppe Campari et Tazio Nuvolari. Dans la troisième manche de qualification, Chiron mena dès le lever du drapeau avant de laisser passer Varzi en tête au volant de « 54201 » proposée ici. Une fantastique bataille s'engagea entre Nuvolari et Varzi – Alfa Romeo contre Bugatti à 230 km/h voire plus. Des ennuis de pneumatiques pour Nuvolari et une Maserati Sedici Cilindri peu fiable assurèrent aux pilotes Bugatti un superbe doublé pour leurs débuts au volant des très puissantes Type 54. Lors de la finale de cette grande épreuve, Luigi Fagioli s'imposa au volant d'une Maserati 2,800 cm3. Un nouveau duel opposa l'Alfa Romeo de Nuvolari et la Bugatti de Varzi, duel soldé par la défaillance du moteur de l'Alfa après quoi la poursuite de Fagioli par Varzi tourna court à cause de problèmes de pneus. Un deuxième arrêt au stand lui coûta la deuxième place, mais Varzi fut quand même capable de prendre la troisième place au général, tandis que « 54201 » signait le meilleur tour en course à 164,5 km/h de moyenne. Louis Chiron sur la sister car (moteur n° 14) finit 7e après d'autres défaillances de pneus dus au couple irrésistible du moteur 4,9 litres. Notons ici que ces deux voitures de 1931 n'avaient pas d'orifice d'évacuation devant la soupape de décharge du compresseur sur le flanc droit du capot. Ces Type 54 première version - châssis 54201 et 54202 – tels qu'assemblés avant mai1932 – étaient habillés à l'origine d'une carrosserie et d'un capot plus hauts car l'ensemble moteur-boîte était installé assez haut dans le châssis. Les amortisseurs avant étaient de petit diamètre et la manivelle passait dans un support solidaire de la trav
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