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Auction archive: Lot number 526

Ex-collection Sullivan à Hawaii 1916 Detroit Electric Model 57 coupé Chassis no. 7648

Estimate
€0
Price realised:
€48,300
ca. US$64,524
Auction archive: Lot number 526

Ex-collection Sullivan à Hawaii 1916 Detroit Electric Model 57 coupé Chassis no. 7648

Estimate
€0
Price realised:
€48,300
ca. US$64,524
Beschreibung:

Dans les premières années de l'avènement de l'automobile, juste avant 1900, la vapeur et l'électricité se disputaient le marché avec les voitures à pétrole. Les voitures électriques, faciles à mettre en marche et très silencieuses, ont joui, dès l'origine, d'une immense popularité. L'autonomie de la batterie était pourtant déjà le problème de la voiture électrique. Dès 1910, il était clair que le pétrole avait gagné la partie. Pourtant, jusque tard dans les années 1910, l'électricité avait encore ses partisans, souvent auprès de la clientèle féminine, comme véhicule pour les courts trajets en ville. La firme de William C. Anderson était l'une des plus prospères pour ce type de voitures. Fondée en 1884 sous le nom de Anderson Carriage Company, il la déménagea à Detroit en 1895 et à partir de 1907 se concentra sur la construction de voitures électriques sans chevaux. Deux années de succès lui prouvèrent que le marché était porteur pour de tels engins et il acheta la Elwell-Parker Company qui fournissait jusque-là des éléments à Baker pour leurs voitures électriques, ce qui permettait à Anderson de concentrer la construction en interne. Ce qui représentait un certain avantage commercial. Les affaires prospérant, il rebaptisa la société Anderson Electric Car Company, mais elle resta plus connue sous le nom de sa dernière raison sociale, Detroit Electric, qu'elle prit après sa retraite en 1918. Charles H. Brown était apparemment en avance sur son temps quand il acheta cette voiture. Bien sûr, elle était un choix inévitable dans une collection qui reflétait son grand intérêt pour les concepts technique et esthétique, pour les voitures américaines aussi, mais ses amis pointent une autre motivation, il aurait entrevu un vide juridique dans le règlement des parkings de Londres-Westminster qui aurait permis aux voitures électriques de stationner gratuitement ! Le début des années 1990 avait devancé l'engouement actuel pour les hybrides et les énergies alternatives, aussi le choix d'une voiture pouvant profiter de cet avantage était-il limité. La Detroit s'est avérée une bonne façon de tirer profit de cette loi, un choix qu'il avait exprimé clairement devant le journaliste David Tomlinson dans une de ses rubriques automobiles du magazine Country Life. La voiture est un bon exemple des hautes berlines, ces conduites intérieures élégantes, parfaitement adaptées pour les sorties en ville de Madame. La carrosserie bien étanche isolait des désagréments des intempéries, tandis que le généreux dégagement sous toit permettait de garder sur la tête les volumineux chapeaux à la mode à l'époque. Les vitres bombées et les décorations intérieures contribuaient à l'atmosphère de salon de l'habitacle cossu. Cette Electric fut acquise par M. Brown au cours de la vente aux enchères de la collection Sullivan en mai 1990. Bien que l'ensemble de la collection ait été domiciliée à HawaÏ, toutes les voitures avaient été acheminées du musée d'Hawaï vers le Royal Air Force Museum de Hendon, au nord de Londres, où elles avaient été dispersées sous le marteau de Malcolm Barber. Au moment de son achat, la voiture avait besoin d'une bonne remise à niveau qui fut confiée à Alan Hancock par M. Brown Il ne fallut pas moins de 42 batteries de 2 Volts pour permettre à la Detroit de reprendre la route et elle fut préparée pour permettre à son propriétaire de s'en servir où et quand il le désirait. Aujourd'hui, l'imposante Detroit est plutôt considérée comme un exemplaire bien entretenu d'une voiture restaurée avec cœur. Sa peinture reste très acceptable et son intérieur en tissu reprenant les motifs des tissus d'époque montre très peu de traces de son âge. Ce coupé de ville est doté de roues à rayons qui allègent sa silhouette par rapport aux modèles ultérieurs et l'un de ses traits les plus intéressants tient à la présence des élégantes lanternes latérales avec leur verre biseauté en forme de goutte d'eau. Complète avec son appareil de charge ainsi qu'une copie du livr

Auction archive: Lot number 526
Auction:
Datum:
7 Feb 2013
Auction house:
Bonhams London
Paris, The Grand Palais The Grand Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris Tel: +33 (0)1 42 61 10 10 Fax : +33 (0)1 42 61 10 15 paris@bonhams.com
Beschreibung:

Dans les premières années de l'avènement de l'automobile, juste avant 1900, la vapeur et l'électricité se disputaient le marché avec les voitures à pétrole. Les voitures électriques, faciles à mettre en marche et très silencieuses, ont joui, dès l'origine, d'une immense popularité. L'autonomie de la batterie était pourtant déjà le problème de la voiture électrique. Dès 1910, il était clair que le pétrole avait gagné la partie. Pourtant, jusque tard dans les années 1910, l'électricité avait encore ses partisans, souvent auprès de la clientèle féminine, comme véhicule pour les courts trajets en ville. La firme de William C. Anderson était l'une des plus prospères pour ce type de voitures. Fondée en 1884 sous le nom de Anderson Carriage Company, il la déménagea à Detroit en 1895 et à partir de 1907 se concentra sur la construction de voitures électriques sans chevaux. Deux années de succès lui prouvèrent que le marché était porteur pour de tels engins et il acheta la Elwell-Parker Company qui fournissait jusque-là des éléments à Baker pour leurs voitures électriques, ce qui permettait à Anderson de concentrer la construction en interne. Ce qui représentait un certain avantage commercial. Les affaires prospérant, il rebaptisa la société Anderson Electric Car Company, mais elle resta plus connue sous le nom de sa dernière raison sociale, Detroit Electric, qu'elle prit après sa retraite en 1918. Charles H. Brown était apparemment en avance sur son temps quand il acheta cette voiture. Bien sûr, elle était un choix inévitable dans une collection qui reflétait son grand intérêt pour les concepts technique et esthétique, pour les voitures américaines aussi, mais ses amis pointent une autre motivation, il aurait entrevu un vide juridique dans le règlement des parkings de Londres-Westminster qui aurait permis aux voitures électriques de stationner gratuitement ! Le début des années 1990 avait devancé l'engouement actuel pour les hybrides et les énergies alternatives, aussi le choix d'une voiture pouvant profiter de cet avantage était-il limité. La Detroit s'est avérée une bonne façon de tirer profit de cette loi, un choix qu'il avait exprimé clairement devant le journaliste David Tomlinson dans une de ses rubriques automobiles du magazine Country Life. La voiture est un bon exemple des hautes berlines, ces conduites intérieures élégantes, parfaitement adaptées pour les sorties en ville de Madame. La carrosserie bien étanche isolait des désagréments des intempéries, tandis que le généreux dégagement sous toit permettait de garder sur la tête les volumineux chapeaux à la mode à l'époque. Les vitres bombées et les décorations intérieures contribuaient à l'atmosphère de salon de l'habitacle cossu. Cette Electric fut acquise par M. Brown au cours de la vente aux enchères de la collection Sullivan en mai 1990. Bien que l'ensemble de la collection ait été domiciliée à HawaÏ, toutes les voitures avaient été acheminées du musée d'Hawaï vers le Royal Air Force Museum de Hendon, au nord de Londres, où elles avaient été dispersées sous le marteau de Malcolm Barber. Au moment de son achat, la voiture avait besoin d'une bonne remise à niveau qui fut confiée à Alan Hancock par M. Brown Il ne fallut pas moins de 42 batteries de 2 Volts pour permettre à la Detroit de reprendre la route et elle fut préparée pour permettre à son propriétaire de s'en servir où et quand il le désirait. Aujourd'hui, l'imposante Detroit est plutôt considérée comme un exemplaire bien entretenu d'une voiture restaurée avec cœur. Sa peinture reste très acceptable et son intérieur en tissu reprenant les motifs des tissus d'époque montre très peu de traces de son âge. Ce coupé de ville est doté de roues à rayons qui allègent sa silhouette par rapport aux modèles ultérieurs et l'un de ses traits les plus intéressants tient à la présence des élégantes lanternes latérales avec leur verre biseauté en forme de goutte d'eau. Complète avec son appareil de charge ainsi qu'une copie du livr

Auction archive: Lot number 526
Auction:
Datum:
7 Feb 2013
Auction house:
Bonhams London
Paris, The Grand Palais The Grand Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris Tel: +33 (0)1 42 61 10 10 Fax : +33 (0)1 42 61 10 15 paris@bonhams.com
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