Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 29

EXCEPTIONNELLE FIGURE en bronze finement...

Estimate
€500,000 - €800,000
ca. US$587,195 - US$939,512
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 29

EXCEPTIONNELLE FIGURE en bronze finement...

Estimate
€500,000 - €800,000
ca. US$587,195 - US$939,512
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

EXCEPTIONNELLE FIGURE en bronze finement ciselé et anciennement argenté représentant en ronde-bosse une allégorie de l'Architecture sous la forme d'une jeune femme assise sur une borne habillée d'un drapé ; la tête tournée vers sa gauche et coiffée d'un diadème ; elle tient dans sa main droite des accessoires relatifs à l'Architecture tels qu'une règle et un compas. Signée sur la plinthe de la borne : GIO. BOLONGE. B. Elle est présentée sur son socle d'origine en poirier noirci à montants à consoles et agrémenté de feuilles d'acanthe en argent repoussé ; la façade présentant une fenêtre foncée d'un panneau en lapis-lazuli (accidenté). Le revers est inscrit : «Ars Longa Vita brevis/Ioanes Bologna Belgia F. As Florentiae/I.A. Salviati MDXCVI». Réalisée par l'atelier Giambologna-Antonio Susini Florence, fin du Cinquecento, vers 1596 Figure : H : 34 cm Socle : H : 12,5 cm Manque la tablette PROVENANCE Importante collection privée européenne Allégorie de L'Architecture, atelier Jean de Bologne-Antonio Susini La venue sur le Marché de l'Art d'un bronze inédit du mouvement maniériste italien, qui plus est de l'atelier de Jean de Bologne-Susini, l'un des plus importants de la cité florentine, est un événement. En effet, cette figure allégorique de l'Architecture est une découverte majeure ; elle s'inscrit logiquement dans le corpus des statuettes allégoriques ou mythologiques en bronze de Jean de Bologne qui les destinait le plus souvent à des commanditaires florentins ou européens de tout premier plan, parmi lesquels figuraient évidemment les Médicis, ses protec­teurs et mécènes, ainsi que certaines grandes familles florentines de l'époque ; c'est très pro­bablement l'une de ces familles patriciennes qui avait passé commande vers 1565 du marbre grandeur nature représentant ce même sujet qui figurait anciennement dans les Jardins de Boboli et qui est exposé de nos jours au Museo Nazionale del Bargello à Florence (voir B. Pao­lozzi Strozzi et D. Zikos, Giambologna, gli dei, gli eroi, Florence, 2006, p.215-217), catalogue n°26. L'oeuvre que nous proposons, puissante et subtile, repose sur son socle d'origine en bois noirci. Son revers porte, inscrites à l'encre en latin, de précieuses informations : tout d'abord «Ars longa vita brevis» (L'art est long, la vie est brève), citation tirée d'un aphorisme d'Hippocrate, suivi de «Ioanes Bologna Belgia F. As Florentiae», si­gnature du sculpteur soulignant sa patrie d'origine et la cité dans laquelle fut réalisée l'oeuvre, enfin, «I.A. Salviati MDXCVI» semblant correspondre à une dédicace datée 1596 destinée à l'un des membres de la famille Salviati, puissante famille de banquiers florentins apparentée aux Médicis ; il s'agit très certainement d'Anton Maria Salviati (1537-1602) à qui le pape Grégoire XIII conféra la dignité de cardinal en décembre 1583. Ce socle est orné d'un superbe panneau en lapis-lazuli renfermé dans une fenêtre, ainsi que d'un riche décor en applique réalisé en argent repoussé et ciselé à motifs d'acanthes et de feuillages ; ces motifs répondaient à l'origine à l'argenture de la statuette. Cette dernière présente également tout un ensemble de petits orifices pointés de façon régulière qui ne semble pas résulter de défauts propres à la fonte de l'oeuvre, mais de marques intentionnelles faites par le sculpteur-fondeur dont l'explication, à l'heure actuelle, nous échappe ; toutefois, notons que cela peut être lié à l'accroche des feuilles d'argent relativement épaisses. Signalons également l'absence du retour du «L» de l'équerre qui souligne une nouvelle fois le caractère hors-du-commun de l'oeuvre. Enfin, relevons que Jean de Bologne (1529-1608), ainsi que son principal assistant chargé des fontes de l'atelier Antonio Susini (1558-1624), déclinèrent cette figure de l'Architecture à de quelques rarissimes exemplaires, dont certains sont aujourd'hui répertoriés. Mentionnons notam­ment, un premier bronze, provenant des collec­tions de la marquise de Ganay et possiblement repat

Auction archive: Lot number 29
Auction:
Datum:
22 Sep 2020
Auction house:
Aguttes
Aguttes Neuilly
Beschreibung:

EXCEPTIONNELLE FIGURE en bronze finement ciselé et anciennement argenté représentant en ronde-bosse une allégorie de l'Architecture sous la forme d'une jeune femme assise sur une borne habillée d'un drapé ; la tête tournée vers sa gauche et coiffée d'un diadème ; elle tient dans sa main droite des accessoires relatifs à l'Architecture tels qu'une règle et un compas. Signée sur la plinthe de la borne : GIO. BOLONGE. B. Elle est présentée sur son socle d'origine en poirier noirci à montants à consoles et agrémenté de feuilles d'acanthe en argent repoussé ; la façade présentant une fenêtre foncée d'un panneau en lapis-lazuli (accidenté). Le revers est inscrit : «Ars Longa Vita brevis/Ioanes Bologna Belgia F. As Florentiae/I.A. Salviati MDXCVI». Réalisée par l'atelier Giambologna-Antonio Susini Florence, fin du Cinquecento, vers 1596 Figure : H : 34 cm Socle : H : 12,5 cm Manque la tablette PROVENANCE Importante collection privée européenne Allégorie de L'Architecture, atelier Jean de Bologne-Antonio Susini La venue sur le Marché de l'Art d'un bronze inédit du mouvement maniériste italien, qui plus est de l'atelier de Jean de Bologne-Susini, l'un des plus importants de la cité florentine, est un événement. En effet, cette figure allégorique de l'Architecture est une découverte majeure ; elle s'inscrit logiquement dans le corpus des statuettes allégoriques ou mythologiques en bronze de Jean de Bologne qui les destinait le plus souvent à des commanditaires florentins ou européens de tout premier plan, parmi lesquels figuraient évidemment les Médicis, ses protec­teurs et mécènes, ainsi que certaines grandes familles florentines de l'époque ; c'est très pro­bablement l'une de ces familles patriciennes qui avait passé commande vers 1565 du marbre grandeur nature représentant ce même sujet qui figurait anciennement dans les Jardins de Boboli et qui est exposé de nos jours au Museo Nazionale del Bargello à Florence (voir B. Pao­lozzi Strozzi et D. Zikos, Giambologna, gli dei, gli eroi, Florence, 2006, p.215-217), catalogue n°26. L'oeuvre que nous proposons, puissante et subtile, repose sur son socle d'origine en bois noirci. Son revers porte, inscrites à l'encre en latin, de précieuses informations : tout d'abord «Ars longa vita brevis» (L'art est long, la vie est brève), citation tirée d'un aphorisme d'Hippocrate, suivi de «Ioanes Bologna Belgia F. As Florentiae», si­gnature du sculpteur soulignant sa patrie d'origine et la cité dans laquelle fut réalisée l'oeuvre, enfin, «I.A. Salviati MDXCVI» semblant correspondre à une dédicace datée 1596 destinée à l'un des membres de la famille Salviati, puissante famille de banquiers florentins apparentée aux Médicis ; il s'agit très certainement d'Anton Maria Salviati (1537-1602) à qui le pape Grégoire XIII conféra la dignité de cardinal en décembre 1583. Ce socle est orné d'un superbe panneau en lapis-lazuli renfermé dans une fenêtre, ainsi que d'un riche décor en applique réalisé en argent repoussé et ciselé à motifs d'acanthes et de feuillages ; ces motifs répondaient à l'origine à l'argenture de la statuette. Cette dernière présente également tout un ensemble de petits orifices pointés de façon régulière qui ne semble pas résulter de défauts propres à la fonte de l'oeuvre, mais de marques intentionnelles faites par le sculpteur-fondeur dont l'explication, à l'heure actuelle, nous échappe ; toutefois, notons que cela peut être lié à l'accroche des feuilles d'argent relativement épaisses. Signalons également l'absence du retour du «L» de l'équerre qui souligne une nouvelle fois le caractère hors-du-commun de l'oeuvre. Enfin, relevons que Jean de Bologne (1529-1608), ainsi que son principal assistant chargé des fontes de l'atelier Antonio Susini (1558-1624), déclinèrent cette figure de l'Architecture à de quelques rarissimes exemplaires, dont certains sont aujourd'hui répertoriés. Mentionnons notam­ment, un premier bronze, provenant des collec­tions de la marquise de Ganay et possiblement repat

Auction archive: Lot number 29
Auction:
Datum:
22 Sep 2020
Auction house:
Aguttes
Aguttes Neuilly
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert