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Auction archive: Lot number 280

EXCEPTIONNELLE SUITE DE TROIS IMPORTANTS

Estimate
€3,000 - €4,000
ca. US$3,290 - US$4,386
Price realised:
€3,286
ca. US$3,603
Auction archive: Lot number 280

EXCEPTIONNELLE SUITE DE TROIS IMPORTANTS

Estimate
€3,000 - €4,000
ca. US$3,290 - US$4,386
Price realised:
€3,286
ca. US$3,603
Beschreibung:

EXCEPTIONNELLE SUITE DE TROIS IMPORTANTS VITRAUX DE L'IMMEUBLE DU JOURNAL QUOTIDIEN "LE PETIT PARISIEN" Verre mousseline, vitrail, verre peint, plomb . . L'un figurant le journal Le Petit Journal sur les rotatives, signé dans un cartouche G. Hagnauer, 17, rue Cail, Paris. Hauteur. 2,70 m ; Largeur. 2,26 cm. . L'un figurant des rotatives surmontées du nombre 4 dans un cartouche indiquant probablement l'étage. Hauteur. 2,70 m ; Largeur. 2,26 cm. Quelques manques et accidents . L'un, cintré, figurant une ville moderne et des rotatives, surmontés du globe terrestre ailé, emblème du Petit Parisien. Hauteur. 2,70 m ; Largeur. 6,65 cm. Quelques manques et accidents c. 1920. PROVENANCE. . Journal Le Petit Parisien, Paris, 18-20, rue d'Enghien, Paris, 10e arrondissement. . Collection particulière, Bourgogne, France. Au tournant du XXe siècle, toute la presse, alors à son apogée, se regroupe dans un seul quartier, celui des grands boulevards, tandis que l'information se mondialise. Le Petit Journal déploie son immeuble rue Lafayette, L'Illustration, rue Saint-Georges, Le Figaro et Le Gaulois, rue Drouot, La Petite République, rue de la Chaussée-d'Antin, Le Petit Parisien, rue d'Enghien, Le Journal, rue de Richelieu, La Libre Parole, boulevard Montmartre, Le Matin, boulevard Poissonnière, L'Aurore, rue Montmartre, L'Écho de Paris, place de l'Opéra, La Presse et Le Journal des Voyages, rue du Croissant, où L'Humanité les rejoignit après avoir quitté ses premiers locaux de la rue Montmartre. En 1912, Le Temps quitte le boulevard des Italiens pour la rue des Italiens (où Le Monde lui succèderait). Bientôt viendraient L'Intransigeant, Paris-Soir, Paris-Match, France-Soir. Les grands quotidiens régionaux possèdent eux aussi de prestigieux bureaux de représentation, telle La Dépêche de Toulouse rue du Faubourg-Montmartre. En 1912, ces journaux s'associent pour créer un immense "Hall des grands régionaux" au 25, boulevard Poissonnière. Des immeubles somptueux manifestent la puissance d'entreprises qui, à la veille de la Première guerre mondiale, impriment 9 millions d'exemplaires quotidiens. Chacun cherche à se faire remarquer des passants. La façade de l'immeuble du Matin, par exemple, est peinte en rouge. Dans de vastes halls, les curieux consultent les annonces, regardent les illustrations, achètent des objets. Des hommes sandwich et des véhicules de réclame parcourent les rues, célébrant les différents titres, cependant que des crieurs hurlent les informations à la une (à lui seul, Le Petit Journal en emploie plus de 3 000). Les sièges des journaux sont aussi des sites industriels. Une centaine d'imprimeries typographiques sont présentes dans le quartier, débordant sur le canal Saint-Martin, se mêlant aux papetiers, aux fabricants d'encre et de machines, aux affichistes, aux lithographes, aux fondeurs de caractères. Aux 3 400 journalistes parisiens (55% des journalistes français), s'ajoutent aussi des dizaines de milliers d'ouvriers, d'employés et de commerçants dont l'activité dépend de celle des journaux. Jusqu'au début du XIXe siècle l'imprimerie parisienne se trouve plutôt rive gauche, autour de l'Université. C'est la quête de l'information qui pousse les journaux à se déplacer rive droite. Rue Jean-Jacques Rousseau se trouve la Poste centrale d'où arrivent les journaux étrangers, les correspondances et, à partir de 1840, les dépêches télégraphiques - cependant que le palais Brongniart, inauguré en 1826, devient le centre d'une activité boursière croissante et demandeuse d'informations. En 1832, Charles-Louis Havas installe logiquement son agence d'information rue Jean-Jacques Rousseau (elle passe rue Notre-Dame-des-Victoires en 1875 puis place de la Bourse en 1896, où demeure aujourd'hui l'Agence France-Presse). En 1836, Émile de Girardin fixe les locaux de La Presse, titre emblématique de la nouvelle presse, pleine d'annonces et de romans feuilletons, rue Saint-Georges. Vers 1880, c'est au tour des "centraux" téléphoniques de s'instal

Auction archive: Lot number 280
Auction:
Datum:
5 Apr 2022
Auction house:
Lucien-Paris
17 rue du Port
94130 NOGENT SUR MARNE
France
contact@lucienparis.com
+33 (0)1 48720733
+33 (0)1 48726471
Beschreibung:

EXCEPTIONNELLE SUITE DE TROIS IMPORTANTS VITRAUX DE L'IMMEUBLE DU JOURNAL QUOTIDIEN "LE PETIT PARISIEN" Verre mousseline, vitrail, verre peint, plomb . . L'un figurant le journal Le Petit Journal sur les rotatives, signé dans un cartouche G. Hagnauer, 17, rue Cail, Paris. Hauteur. 2,70 m ; Largeur. 2,26 cm. . L'un figurant des rotatives surmontées du nombre 4 dans un cartouche indiquant probablement l'étage. Hauteur. 2,70 m ; Largeur. 2,26 cm. Quelques manques et accidents . L'un, cintré, figurant une ville moderne et des rotatives, surmontés du globe terrestre ailé, emblème du Petit Parisien. Hauteur. 2,70 m ; Largeur. 6,65 cm. Quelques manques et accidents c. 1920. PROVENANCE. . Journal Le Petit Parisien, Paris, 18-20, rue d'Enghien, Paris, 10e arrondissement. . Collection particulière, Bourgogne, France. Au tournant du XXe siècle, toute la presse, alors à son apogée, se regroupe dans un seul quartier, celui des grands boulevards, tandis que l'information se mondialise. Le Petit Journal déploie son immeuble rue Lafayette, L'Illustration, rue Saint-Georges, Le Figaro et Le Gaulois, rue Drouot, La Petite République, rue de la Chaussée-d'Antin, Le Petit Parisien, rue d'Enghien, Le Journal, rue de Richelieu, La Libre Parole, boulevard Montmartre, Le Matin, boulevard Poissonnière, L'Aurore, rue Montmartre, L'Écho de Paris, place de l'Opéra, La Presse et Le Journal des Voyages, rue du Croissant, où L'Humanité les rejoignit après avoir quitté ses premiers locaux de la rue Montmartre. En 1912, Le Temps quitte le boulevard des Italiens pour la rue des Italiens (où Le Monde lui succèderait). Bientôt viendraient L'Intransigeant, Paris-Soir, Paris-Match, France-Soir. Les grands quotidiens régionaux possèdent eux aussi de prestigieux bureaux de représentation, telle La Dépêche de Toulouse rue du Faubourg-Montmartre. En 1912, ces journaux s'associent pour créer un immense "Hall des grands régionaux" au 25, boulevard Poissonnière. Des immeubles somptueux manifestent la puissance d'entreprises qui, à la veille de la Première guerre mondiale, impriment 9 millions d'exemplaires quotidiens. Chacun cherche à se faire remarquer des passants. La façade de l'immeuble du Matin, par exemple, est peinte en rouge. Dans de vastes halls, les curieux consultent les annonces, regardent les illustrations, achètent des objets. Des hommes sandwich et des véhicules de réclame parcourent les rues, célébrant les différents titres, cependant que des crieurs hurlent les informations à la une (à lui seul, Le Petit Journal en emploie plus de 3 000). Les sièges des journaux sont aussi des sites industriels. Une centaine d'imprimeries typographiques sont présentes dans le quartier, débordant sur le canal Saint-Martin, se mêlant aux papetiers, aux fabricants d'encre et de machines, aux affichistes, aux lithographes, aux fondeurs de caractères. Aux 3 400 journalistes parisiens (55% des journalistes français), s'ajoutent aussi des dizaines de milliers d'ouvriers, d'employés et de commerçants dont l'activité dépend de celle des journaux. Jusqu'au début du XIXe siècle l'imprimerie parisienne se trouve plutôt rive gauche, autour de l'Université. C'est la quête de l'information qui pousse les journaux à se déplacer rive droite. Rue Jean-Jacques Rousseau se trouve la Poste centrale d'où arrivent les journaux étrangers, les correspondances et, à partir de 1840, les dépêches télégraphiques - cependant que le palais Brongniart, inauguré en 1826, devient le centre d'une activité boursière croissante et demandeuse d'informations. En 1832, Charles-Louis Havas installe logiquement son agence d'information rue Jean-Jacques Rousseau (elle passe rue Notre-Dame-des-Victoires en 1875 puis place de la Bourse en 1896, où demeure aujourd'hui l'Agence France-Presse). En 1836, Émile de Girardin fixe les locaux de La Presse, titre emblématique de la nouvelle presse, pleine d'annonces et de romans feuilletons, rue Saint-Georges. Vers 1880, c'est au tour des "centraux" téléphoniques de s'instal

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Datum:
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