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Auction archive: Lot number 400

Faustin Besson (Dole, 1821-Paris, 1882

Estimate
€4,000 - €6,000
ca. US$4,273 - US$6,410
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 400

Faustin Besson (Dole, 1821-Paris, 1882

Estimate
€4,000 - €6,000
ca. US$4,273 - US$6,410
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Faustin Besson (Dole, 1821-Paris, 1882) « Flore envoyant sur la terre la rose de la Malmaison » Esquisse très certainement préparatoire pour le plafond de la chambre à coucher de l’impératrice Eugénie au palais des Tuileries, 1853. Huile sur toile , H. 51 cm, l. 42 cm Signée et datée en bas à gauche : « F. BESSON 53 » (Accident récent) Cette esquisse préparatoire fut réalisée en 1853 par le peintre Faustin Besson au préalable à l’exécution, en grand, du plafond ovale de la chambre à coucher de l’impératrice Eugénie au palais des Tuileries. Au-delà du prestige qui auréole la commande, l’intérêt de ce tableau inédit réside dans le fait qu’il témoigne d’un décor disparu lors de l’incendie du palais en 1871. Jusque récemment, ce plafond des Tuileries n’était plus connu que par une gravure de Jules-Jacques Veyrassat, élève de Faustin Besson (Bibliothèque nationale de France), et un petit panneau du musée de Dole. Biographe de l’artiste, Armand Marquiset détaille en 1859 les conditions de sa réalisation : « Cette peinture a été exécutée dans une pièce et au milieu d’un plafond blanc et or , l’ovale, qui la contient, est privé de l’encaissement habituel, venant en aide à l’effet perspectif , à ces conditions peu favorables, le peu d’élévation de la pièce ajoutait un nouvel embarras »1 . Faustin Besson fut chargé de la décoration du plafond le 8 septembre 18532 . Pour palier au caractère impatient de l’impératrice, un délai très court de deux mois avait été accordé à l’artiste pour composer, puis achever son ouvrage qu’il livra au début de l’année 1854. Il reçut pour paiement la somme de 7 000 francs3 . Quelques descriptions de contemporains en précisent l’iconographie, notamment celle publiée dans L’Illustration4 . Le sujet du tableau nous représente Flore envoyant sur la terre la rose de la Malmaison, en écho à la création récente de ce rosier. Agenouillée au sommet de la composition près d’une corbeille remplie de fleurs, la déesse vient de tendre une rose à une jeune compagne ailée, occupant l’autre extrémité de l’ovale. Cette gracieuse divinité, aux cheveux blonds, accompagne la chute céleste de la fleur, suivie d’une escorte de petits amours virevoltants. Au centre, plusieurs de ces putti supportent un médaillon figurant le portrait de profil d’Hortense de Beauharnais, reine de Hollande (1783-1837) et mère de Napoléon III. Le thème de la déesse Flore, cher à l’artiste dans la décoration des plafonds5 , lui offre l’opportunité de développer une décoration florale servant de toile de fond aux angelots qui tourbillonnent dans les airs et qui sont contemplés par les deux personnages féminins. Par-delà cet aspect, cette esquisse est une des rares représentations d’Hortense de Beauharnais sous le Second Empire6 . Elle est un hommage à la belle-mère de l’impératrice Eugénie et, indirectement, à l’impératrice Joséphine (1763-1814), mère de la reine Hortense, en raison de la présence de la rose, fleur préférée de la première épouse de Napoléon Ier qui avait aussi occupé le palais des Tuileries à partir de 1800. Tout en appréciant cette décoration, certains critiques du temps regrettaient cependant le « retour à un genre de peinture d’une époque de décadence, et qu’on avait pu croire, il y a quelques années, mort à tout jamais »7 , ils faisaient bien entendu référence au XVIIIe siècle français, dont l’impératrice avait su s’entourer des plus belles productions, entre autres pour meubler sa chambre à coucher aux Tuileries. Cette pièce était la dernière de l’enfilade, située au premier étage et donnant sur le jardin, où elle installa ses appartements après son mariage civil avec l’empereur, le 29 janvier 1853. Elle avait pour points d’orgue de son ameublement un imposant lit moderne, livré par Jeanselme, mais aussi trois fameuses commodes du règne de Louis XVI dont les ébénistes et les provenances invoquaient le souvenir de Marie-Antoinette, à laquelle Eugénie vouait un véritable culte8 . Durant les années 1850, la carrière de Faustin Bess

Auction archive: Lot number 400
Auction:
Datum:
26 Mar 2017
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Faustin Besson (Dole, 1821-Paris, 1882) « Flore envoyant sur la terre la rose de la Malmaison » Esquisse très certainement préparatoire pour le plafond de la chambre à coucher de l’impératrice Eugénie au palais des Tuileries, 1853. Huile sur toile , H. 51 cm, l. 42 cm Signée et datée en bas à gauche : « F. BESSON 53 » (Accident récent) Cette esquisse préparatoire fut réalisée en 1853 par le peintre Faustin Besson au préalable à l’exécution, en grand, du plafond ovale de la chambre à coucher de l’impératrice Eugénie au palais des Tuileries. Au-delà du prestige qui auréole la commande, l’intérêt de ce tableau inédit réside dans le fait qu’il témoigne d’un décor disparu lors de l’incendie du palais en 1871. Jusque récemment, ce plafond des Tuileries n’était plus connu que par une gravure de Jules-Jacques Veyrassat, élève de Faustin Besson (Bibliothèque nationale de France), et un petit panneau du musée de Dole. Biographe de l’artiste, Armand Marquiset détaille en 1859 les conditions de sa réalisation : « Cette peinture a été exécutée dans une pièce et au milieu d’un plafond blanc et or , l’ovale, qui la contient, est privé de l’encaissement habituel, venant en aide à l’effet perspectif , à ces conditions peu favorables, le peu d’élévation de la pièce ajoutait un nouvel embarras »1 . Faustin Besson fut chargé de la décoration du plafond le 8 septembre 18532 . Pour palier au caractère impatient de l’impératrice, un délai très court de deux mois avait été accordé à l’artiste pour composer, puis achever son ouvrage qu’il livra au début de l’année 1854. Il reçut pour paiement la somme de 7 000 francs3 . Quelques descriptions de contemporains en précisent l’iconographie, notamment celle publiée dans L’Illustration4 . Le sujet du tableau nous représente Flore envoyant sur la terre la rose de la Malmaison, en écho à la création récente de ce rosier. Agenouillée au sommet de la composition près d’une corbeille remplie de fleurs, la déesse vient de tendre une rose à une jeune compagne ailée, occupant l’autre extrémité de l’ovale. Cette gracieuse divinité, aux cheveux blonds, accompagne la chute céleste de la fleur, suivie d’une escorte de petits amours virevoltants. Au centre, plusieurs de ces putti supportent un médaillon figurant le portrait de profil d’Hortense de Beauharnais, reine de Hollande (1783-1837) et mère de Napoléon III. Le thème de la déesse Flore, cher à l’artiste dans la décoration des plafonds5 , lui offre l’opportunité de développer une décoration florale servant de toile de fond aux angelots qui tourbillonnent dans les airs et qui sont contemplés par les deux personnages féminins. Par-delà cet aspect, cette esquisse est une des rares représentations d’Hortense de Beauharnais sous le Second Empire6 . Elle est un hommage à la belle-mère de l’impératrice Eugénie et, indirectement, à l’impératrice Joséphine (1763-1814), mère de la reine Hortense, en raison de la présence de la rose, fleur préférée de la première épouse de Napoléon Ier qui avait aussi occupé le palais des Tuileries à partir de 1800. Tout en appréciant cette décoration, certains critiques du temps regrettaient cependant le « retour à un genre de peinture d’une époque de décadence, et qu’on avait pu croire, il y a quelques années, mort à tout jamais »7 , ils faisaient bien entendu référence au XVIIIe siècle français, dont l’impératrice avait su s’entourer des plus belles productions, entre autres pour meubler sa chambre à coucher aux Tuileries. Cette pièce était la dernière de l’enfilade, située au premier étage et donnant sur le jardin, où elle installa ses appartements après son mariage civil avec l’empereur, le 29 janvier 1853. Elle avait pour points d’orgue de son ameublement un imposant lit moderne, livré par Jeanselme, mais aussi trois fameuses commodes du règne de Louis XVI dont les ébénistes et les provenances invoquaient le souvenir de Marie-Antoinette, à laquelle Eugénie vouait un véritable culte8 . Durant les années 1850, la carrière de Faustin Bess

Auction archive: Lot number 400
Auction:
Datum:
26 Mar 2017
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