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Auction archive: Lot number 68

FERDINAND SPRINGER (1907-1998)

Estimate
€5,000 - €7,000
ca. US$5,513 - US$7,718
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 68

FERDINAND SPRINGER (1907-1998)

Estimate
€5,000 - €7,000
ca. US$5,513 - US$7,718
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

MARKT IN SIENA OU LE MARCHE AUX OISEAUX, 1935 Huile sur toile Signée et datée en bas a droite 50 x 73 cm - 19.6 x 28.7 in. Signed and dated lower right, oil on canvas Provenance: - Atelier de l'artiste. Par descendance au propriétaire actuel. Expositions: - Paris: Ferdinand Springer Galerie aux Quatre Chemins, 12-23 juin 1936 Bibliographie: - Weltkunst, 12 juillet 1936 " Markt in Siena" fut exposée à la Galerie aux Quatre Chemins (19 rue de Marignan à Paris) du 12-23 juin 1936. Cette galerie exposa de nombreux impressionnistes (Cézanne, Renoir, etc..) dans les années 20. C'est Wilhelm Uhde, un ami de mon père, qui l'a introduit dans cette galerie. Cette exposition a valu à mon père une critique positive dans la NRF par André Lhote L'oeuvre en question a aussi été reproduite dans la Weltkunst du 12 juillet 1936. Mathias Springer, fils de l'artiste Les premières expositions (1936-1938) Il présente en 1936 sa première exposition personnelle et expose aux « Surindépendants » avec ses amis Hans Hartung Victor Brauner Maria Elena Vieira da Silva. Il illustre de gravures en 1937 Le Banquet de Platon, voyage et expose à New-York à la galerie Julien Levy, rencontre Alexander Calder Salvador Dali, le galeriste Pierre Matisse. En 1938, il s'installe à Grasse. La guerre (1939-1945) Il est interné en 1939 au Camp des Milles près d'Aix-en-Provence avec Max Ernst Hans Bellmer et Wols. Il est ensuite mobilisé comme prestataire (travailleur volontaire) à Forcalquier, où il fait la connaissance de Pierre Seghers. Démobilisé en 1940, il retourne à Grasse, où il se lie avec Hans Arp Sophie Taeuber-Arp Alberto Magnelli Sonia Delaunay le sculpteur François Stahly et l'on parlera du «Groupe de Grasse». C'est à cette époque qu’il réalise ses premières oeuvres abstraites. En 1942, «sentant que la terre brûlait sous pieds, ici, à Grasse», il fuit en Suisse avec sa femme, quelques semaines avant l'occupation allemande de la zone libre. Il visite à Berne l'atelier de Paul Klee Les autorités helvétiques lui interdisent d'exposer et de vendre ses oeuvres. Paris (1945-1959) En 1945 Ferdinand Springer retourne brièvement à Grasse où la plupart de ses oeuvres antérieures à 1939 ont disparu. Il développe un langage abstrait personnel, en marge de l'abstraction lyrique, illustre de gravures «Eupalinos» de Paul Valéry édité par Gaston Gallimard à qui Raymond Queneau l'a présenté, «L’Arbre humain» dont nous vendons tous les croquis préparatoires. Alors qu'il s'établit à Paris en 1950, de nouvelles gravures pour le Tao-té-king de Lao-tseu et pour le Livre des Morts Tibétain jalonnent une longue période de travail graphique. Il se tourne à nouveau vers la peinture en 1955 et l'exposition qu'il présente en 1959 à la galerie Pierre Droulez à Reims est préfacée par Francis Ponge. La même année, il réalise ses premiers «découpages», gravures-reliefs qui sont une sorte de transposition graphique de l'esprit des objets magiques des cultures traditionnels. Tandis qu'il expose régulièrement en Europe (France, Allemagne, Italie, Norvège, Suisse) ou aux États-Unis et que de premières expositions rétrospectives lui sont consacrées à Heidelberg, puis Dortmund, Brême, Grasse, Caen, deux tapisseries sont tissées d'après ses maquettes par l'atelier Plasse-Le Caisne. Eléments biographiques de Mathias Springer, fils de l’artiste "Le fil conducteur de mon oeuvre gravée est une attirance pour les mythes qui interprètent les mystères de la nature et qui expliquent l’histoire de l’humanité. Une attirance pour les cultures dites millénaires, celles de l’âge de bronze, celles qui subsistent encore dans les sociétés dites primitives". Ferdinand Springer "J’ai rencontré un jour Le Corbusier chez un imprimeur. Il regardait mes travaux et s’est exclamé «Ah, vous faites du burin vous aussi; moi ça me calme». Et là, ça m’a révélé le pourquoi de cet attachement à cette technique. En prenant un burin, en glissant sur une plaque de cuivre, on accompli un peu le geste du sculpteur qui

Auction archive: Lot number 68
Auction:
Datum:
24 Oct 2016
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
France
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
Beschreibung:

MARKT IN SIENA OU LE MARCHE AUX OISEAUX, 1935 Huile sur toile Signée et datée en bas a droite 50 x 73 cm - 19.6 x 28.7 in. Signed and dated lower right, oil on canvas Provenance: - Atelier de l'artiste. Par descendance au propriétaire actuel. Expositions: - Paris: Ferdinand Springer Galerie aux Quatre Chemins, 12-23 juin 1936 Bibliographie: - Weltkunst, 12 juillet 1936 " Markt in Siena" fut exposée à la Galerie aux Quatre Chemins (19 rue de Marignan à Paris) du 12-23 juin 1936. Cette galerie exposa de nombreux impressionnistes (Cézanne, Renoir, etc..) dans les années 20. C'est Wilhelm Uhde, un ami de mon père, qui l'a introduit dans cette galerie. Cette exposition a valu à mon père une critique positive dans la NRF par André Lhote L'oeuvre en question a aussi été reproduite dans la Weltkunst du 12 juillet 1936. Mathias Springer, fils de l'artiste Les premières expositions (1936-1938) Il présente en 1936 sa première exposition personnelle et expose aux « Surindépendants » avec ses amis Hans Hartung Victor Brauner Maria Elena Vieira da Silva. Il illustre de gravures en 1937 Le Banquet de Platon, voyage et expose à New-York à la galerie Julien Levy, rencontre Alexander Calder Salvador Dali, le galeriste Pierre Matisse. En 1938, il s'installe à Grasse. La guerre (1939-1945) Il est interné en 1939 au Camp des Milles près d'Aix-en-Provence avec Max Ernst Hans Bellmer et Wols. Il est ensuite mobilisé comme prestataire (travailleur volontaire) à Forcalquier, où il fait la connaissance de Pierre Seghers. Démobilisé en 1940, il retourne à Grasse, où il se lie avec Hans Arp Sophie Taeuber-Arp Alberto Magnelli Sonia Delaunay le sculpteur François Stahly et l'on parlera du «Groupe de Grasse». C'est à cette époque qu’il réalise ses premières oeuvres abstraites. En 1942, «sentant que la terre brûlait sous pieds, ici, à Grasse», il fuit en Suisse avec sa femme, quelques semaines avant l'occupation allemande de la zone libre. Il visite à Berne l'atelier de Paul Klee Les autorités helvétiques lui interdisent d'exposer et de vendre ses oeuvres. Paris (1945-1959) En 1945 Ferdinand Springer retourne brièvement à Grasse où la plupart de ses oeuvres antérieures à 1939 ont disparu. Il développe un langage abstrait personnel, en marge de l'abstraction lyrique, illustre de gravures «Eupalinos» de Paul Valéry édité par Gaston Gallimard à qui Raymond Queneau l'a présenté, «L’Arbre humain» dont nous vendons tous les croquis préparatoires. Alors qu'il s'établit à Paris en 1950, de nouvelles gravures pour le Tao-té-king de Lao-tseu et pour le Livre des Morts Tibétain jalonnent une longue période de travail graphique. Il se tourne à nouveau vers la peinture en 1955 et l'exposition qu'il présente en 1959 à la galerie Pierre Droulez à Reims est préfacée par Francis Ponge. La même année, il réalise ses premiers «découpages», gravures-reliefs qui sont une sorte de transposition graphique de l'esprit des objets magiques des cultures traditionnels. Tandis qu'il expose régulièrement en Europe (France, Allemagne, Italie, Norvège, Suisse) ou aux États-Unis et que de premières expositions rétrospectives lui sont consacrées à Heidelberg, puis Dortmund, Brême, Grasse, Caen, deux tapisseries sont tissées d'après ses maquettes par l'atelier Plasse-Le Caisne. Eléments biographiques de Mathias Springer, fils de l’artiste "Le fil conducteur de mon oeuvre gravée est une attirance pour les mythes qui interprètent les mystères de la nature et qui expliquent l’histoire de l’humanité. Une attirance pour les cultures dites millénaires, celles de l’âge de bronze, celles qui subsistent encore dans les sociétés dites primitives". Ferdinand Springer "J’ai rencontré un jour Le Corbusier chez un imprimeur. Il regardait mes travaux et s’est exclamé «Ah, vous faites du burin vous aussi; moi ça me calme». Et là, ça m’a révélé le pourquoi de cet attachement à cette technique. En prenant un burin, en glissant sur une plaque de cuivre, on accompli un peu le geste du sculpteur qui

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Datum:
24 Oct 2016
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Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
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