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Auction archive: Lot number 1341

FOUCHÉ Joseph (1759-1820) ministre de la Police

Estimate
€1,000 - €1,500
ca. US$1,107 - US$1,661
Price realised:
€2,470
ca. US$2,736
Auction archive: Lot number 1341

FOUCHÉ Joseph (1759-1820) ministre de la Police

Estimate
€1,000 - €1,500
ca. US$1,107 - US$1,661
Price realised:
€2,470
ca. US$2,736
Beschreibung:

L.A.S. «Le président du gouvernement de la France signé le duc d'Otrante» (brouillon), 27 juin 1815, à S.E. le duc de WELLINGTON, général en chef de l'armée anglaise; 2 pages in-fol. avec ratures et corrections (bors un effrangés, fente au pli réparée au dos, petit manque à un coin inférieur sans perte de texte). Importante lettre au vainqueur de Waterloo, écrite comme président de l'éphémère commission de gouvernement (dite aussi «Commission Napoléon II»), instituée le 23 juin 1815 au lendemain de l'abdication de l'Empereur. [Elle se séparera le 7 juillet 1815, lorsque les troupes prussiennes occupent Paris; le 8, Louis XVIII rentrera dans la capitale.] «Milord, vous venez d'aggrandir votre nom par de nouvelles victoires remportées sur les Français. C'est donc par vous surtout que les Français sont connus et appréciés. Vous voterez pour leurs droits au milieu des puissances de l'Europe. Dans ce conseil de Souverains votre crédit et votre influence ne peuvent pas être moindres que votre gloire. Les voeux des nations qui ne calomnient ni ne flattent ont fait connaître votre caractère. Dans toutes vos conquêtes votre droit des gens a été la justice, et votre politique a parue la voix de votre conscience. Vous trouverez les demandes que nous vous ferons par nos plénipotentiaires conformes à la justice la plus rigoureuse. La nation française veut vivre sous un monarque, elle veut aussi que le monarque règne sous l'empire des loix. La République nous a fait connaître tout ce qu'ont de funeste les excès de la Liberté, l'empire tout ce qu'a de funeste l'excès du pouvoir. Notre voeu, et il est immuable est de trouver à égale distance de ces excès l'indépendance l'ordre et la paix de l'Europe. Tous les regards en France sont fixés sur la Constitution de l'Angleterre, nous ne prétendons pas être plus libre qu'elle, nous ne consentirons pas à l'être moins. Les Représentans du peuple français travaillent à son pacte social. Les pouvoirs seront séparés, mais non divisés, c'est de leur séparation même qu'on veut faire naître leur harmonie. Dès que le traité aura reçu la signature du Souverain qui sera appellé à gouverner la France ce Souverain recevra le sceptre et la couronne des mains de la Nation. Dans l'état actuel des Lumières de l'Europe un des plus grands malheurs du genre humain ce sont les divisions de la France et de l'Angleterre. Unissons nous pour le bonheur du monde. Milord, nul homme en ce moment ne peut aussi puissamment que vous concourir à mettre l'humanité toute entière sous un meilleur génie et dans une meilleure position»...

Auction archive: Lot number 1341
Beschreibung:

L.A.S. «Le président du gouvernement de la France signé le duc d'Otrante» (brouillon), 27 juin 1815, à S.E. le duc de WELLINGTON, général en chef de l'armée anglaise; 2 pages in-fol. avec ratures et corrections (bors un effrangés, fente au pli réparée au dos, petit manque à un coin inférieur sans perte de texte). Importante lettre au vainqueur de Waterloo, écrite comme président de l'éphémère commission de gouvernement (dite aussi «Commission Napoléon II»), instituée le 23 juin 1815 au lendemain de l'abdication de l'Empereur. [Elle se séparera le 7 juillet 1815, lorsque les troupes prussiennes occupent Paris; le 8, Louis XVIII rentrera dans la capitale.] «Milord, vous venez d'aggrandir votre nom par de nouvelles victoires remportées sur les Français. C'est donc par vous surtout que les Français sont connus et appréciés. Vous voterez pour leurs droits au milieu des puissances de l'Europe. Dans ce conseil de Souverains votre crédit et votre influence ne peuvent pas être moindres que votre gloire. Les voeux des nations qui ne calomnient ni ne flattent ont fait connaître votre caractère. Dans toutes vos conquêtes votre droit des gens a été la justice, et votre politique a parue la voix de votre conscience. Vous trouverez les demandes que nous vous ferons par nos plénipotentiaires conformes à la justice la plus rigoureuse. La nation française veut vivre sous un monarque, elle veut aussi que le monarque règne sous l'empire des loix. La République nous a fait connaître tout ce qu'ont de funeste les excès de la Liberté, l'empire tout ce qu'a de funeste l'excès du pouvoir. Notre voeu, et il est immuable est de trouver à égale distance de ces excès l'indépendance l'ordre et la paix de l'Europe. Tous les regards en France sont fixés sur la Constitution de l'Angleterre, nous ne prétendons pas être plus libre qu'elle, nous ne consentirons pas à l'être moins. Les Représentans du peuple français travaillent à son pacte social. Les pouvoirs seront séparés, mais non divisés, c'est de leur séparation même qu'on veut faire naître leur harmonie. Dès que le traité aura reçu la signature du Souverain qui sera appellé à gouverner la France ce Souverain recevra le sceptre et la couronne des mains de la Nation. Dans l'état actuel des Lumières de l'Europe un des plus grands malheurs du genre humain ce sont les divisions de la France et de l'Angleterre. Unissons nous pour le bonheur du monde. Milord, nul homme en ce moment ne peut aussi puissamment que vous concourir à mettre l'humanité toute entière sous un meilleur génie et dans une meilleure position»...

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