Francisco ANGULO (1756-1815) savant espagnol, ingénieur des mines, homme politique et ministre du roi Joseph Bonaparte. L.A.S., Madrid 22 décembre 1786, [à Louis-Bernard Guyton de Morveau] ; 4 pages petit in-4. Il continuera de rendre compte de ce qu’il voit en voyage ; à la veille de visiter les mines de l’Andalousie, il se plaint du silence d’Elhuyar, qui ne lui envoie même pas le livre de Born sur la nouvelle méthode d’amalgation « de plus en plus generale dans les états de l’Empereur »… Il tient de Megnié, qui est à Madrid, une anecdote au sujet du baromètre de l’Académie de Dijon, dont l’abbé Bertrand a cassé les deux tubes lors de l’emballage, et, au lieu de le renvoyer à Megnié, chargea Carruchet de remplacer ces tubes : « il faut que vous sachiez que M. Carruchet ne fit point bouillir le mercure ; on ne peut donc pas compter sur une grande exactitude dans les observations faites avec cet instrument. La graduation du termometre qui est a coté du meme barometre est celle de M. de Hue (comme nous avions pensé) en 80 parties depuis 0 jusqu’à l’eau bouillante ; mais Meigné s’est trompé sur les chiffres, et l’abbé Bertrand ne voulut point attendre qu’il les rectifia »... Il a fait faire pour son voyage un laboratoire portatif : « J’y ai joint votre lampe, mais je lui ai donnée plus d’hauteur pour augmenter l’activité de la flamme, et je l’ai faite a double fonds pour user moins d’huile a la fois. Mes nouvelles occupations vont je crois m’empecher de traduire votre Dictionnaire »...
Francisco ANGULO (1756-1815) savant espagnol, ingénieur des mines, homme politique et ministre du roi Joseph Bonaparte. L.A.S., Madrid 22 décembre 1786, [à Louis-Bernard Guyton de Morveau] ; 4 pages petit in-4. Il continuera de rendre compte de ce qu’il voit en voyage ; à la veille de visiter les mines de l’Andalousie, il se plaint du silence d’Elhuyar, qui ne lui envoie même pas le livre de Born sur la nouvelle méthode d’amalgation « de plus en plus generale dans les états de l’Empereur »… Il tient de Megnié, qui est à Madrid, une anecdote au sujet du baromètre de l’Académie de Dijon, dont l’abbé Bertrand a cassé les deux tubes lors de l’emballage, et, au lieu de le renvoyer à Megnié, chargea Carruchet de remplacer ces tubes : « il faut que vous sachiez que M. Carruchet ne fit point bouillir le mercure ; on ne peut donc pas compter sur une grande exactitude dans les observations faites avec cet instrument. La graduation du termometre qui est a coté du meme barometre est celle de M. de Hue (comme nous avions pensé) en 80 parties depuis 0 jusqu’à l’eau bouillante ; mais Meigné s’est trompé sur les chiffres, et l’abbé Bertrand ne voulut point attendre qu’il les rectifia »... Il a fait faire pour son voyage un laboratoire portatif : « J’y ai joint votre lampe, mais je lui ai donnée plus d’hauteur pour augmenter l’activité de la flamme, et je l’ai faite a double fonds pour user moins d’huile a la fois. Mes nouvelles occupations vont je crois m’empecher de traduire votre Dictionnaire »...
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