Beschreibung:

François-Joseph Duret (Valenciennes, 1729 - Paris, 1816) ALLEGORIE DE LA VICTOIRE Groupe en terre cuite ; accidents et manques Hauteur : 47 cm. (18 1/2 in.), Largeur : 17 cm. (6 3/4 in.), Profondeur : 16 cm. (6 1/4 in.) ALLEGORIE DE L'HISTOIRE Groupe en terre cuite ; accidents et manques Hauteur : 47 cm. (18 1/2 in.), Largeur : 16 cm. (6 1/4 in.), Profondeur : 15 cm. (6 in.) A PAIR OF TERRACOTTA GROUPS, ALLEGORY OF VICTORY AND HISTORY, BY FRANCOIS-JOSEPH DURET Provenance : Famille aristocratique européenne François-Joseph Duret (Valenciennes, 1729 - Paris, 1816) Originaire de Valenciennes, Duret fait son apprentissage auprès de Jean-Baptiste Leclerc de 1739 à 1740, puis d'Antoine Gilis, avant de s'installer à Paris. Il devient membre de l'Académie de Saint Luc en 1788 avec la présentation de son Diogène cherchant un homme et devient le sculpteur ordinaire du Comte de Provence. On lui doit le décor de plusieurs églises parisienne, pour Saint Sulpice, et surtout Saint Philipe du Roule pour laquelle il exécute en haut-relief le fronton orné d'une l'Allégorie de la Religion entourée d'anges. La Révolution lui donne un nouveau souffle, en lui confiant le décor des fêtes nationales, tandis que la suppression de l'Académie Royale lui permet d'exposer au Salon, de 1791 à 1812. Cependant, malgré une longue carrière, ce dernier reste un sculpteur méconnu, laissant peu d'oeuvres derrière lui à l'inverse de son fils, Francisque Duret, Prix de Rome et professeur de Jean-Baptiste Carpeaux Exposition : Paris, Salon de 1800, n°430 : Deux esquisses représentant des Trophées d'armes. Au salon de 1800, Duret expose trois sculptures. Une Allégorie du Temps ; une Tête de Vieillard ; enfin, ces " Deux esquisses représentant des Trophées d'armes ". Pour exécuter ces groupes modelés avec une réelle maîtrise et une grande nervosité grâce au jeu de l'ébauchoir, le sculpteur s'inspire de gravures illustrant les ornements de monuments antiques. Les deux figures féminines, la Victoire, et l'Histoire, facilement reconnaissables à leurs attributs et placées au centre de chaque composition achèvent d'illustrer ces groupes décoratifs. Non datés et présentées sous le même numéro, ces oeuvres permettent d'illustrer la manière de cet artiste dont on ne connaissait jusqu'à présent que des oeuvres marquées par le siècle précédent et dont il garde le style, très loin du Néoclassicisme.