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Auction archive: Lot number 113

François-Joseph Navez Charleroi, 1787 - Bruxelles, 1869 Paysannes italiennes accueillant des voyageurs

Estimate
€0
Price realised:
€91,500
ca. US$98,234
Auction archive: Lot number 113

François-Joseph Navez Charleroi, 1787 - Bruxelles, 1869 Paysannes italiennes accueillant des voyageurs

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€0
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€91,500
ca. US$98,234
Beschreibung:

François-Joseph Navez Charleroi, 1787 - Bruxelles, 1869 Paysannes italiennes accueillant des voyageurs Huile sur toile Signée et datée 'F. J. NAVEZ 1848' en bas à droite Une ancienne étiquette portant le numéro '487' sur le cadre au verso et une autre portant le numéro '40' au dos de la toile Dans son cadre d'origine en bois et stuc doré, à vue cintrée en partie supérieure 'ITALIAN FARMERS WELCOMING TRAVELLERS', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED, BY F.-J. NAVEZ Hauteur : 115 Largeur : 77 cm Provenance : Probablement offert par l'artiste à un membre de sa belle-famille ; Collection de M. De Lathuy en 1870 ; Collection Alphonse De Potter au début du XXe siècle ; Par héritage à Charles Hamoir, neveu de son épouse Berthe De Potter, née Richard ; Par héritage à sa fille, actuelle propriétaire ; Collection particulière, Bruxelles Expositions : 'François-Joseph Navez et ses élèves', Charleroi, Palais des Beaux-Arts, 4 octobre - 2 novembre 1969, n° 48 Bibliographie : Louis Alvin, 'Fr. J. Navez. Sa vie, ses oeuvres et sa correspondance', Bruxelles, 1870, p. 296 (sous le titre "La fontaine") Thérèse Burollet, "François-Joseph Navez et ses élèves", in 'L'Information d'Histoire de l'Art', 16e année, n° 3, mai-juin 1971, p. 120 Denis Coekelberghs, 'Les peintres belges à Rome de 1700 à 1830', 1976, p. 276 Commentaire : Cette grande et belle composition nous plonge dans l'Italie qui fascina tant François-Joseph Navez Jeune artiste prodige bénéficiant des soutiens officiels de sa ville natale de Charleroi et de ceux de Bruxelles où il réalisa ses débuts, Navez séjourne en Italie entre 1817 et 1821. Avant ce séjour qui influença profondément sa production, il se forme à Paris où il renforce sa technique dans l'atelier de David. L'empreinte du maître du néoclassicisme sur notre artiste est considérable et la correspondance de Navez qui nous est parvenue témoigne d'une relation privilégiée d'amitié entre le maître et son élève, souvent à distance puisque les deux hommes ne séjourneront ensemble à nouveau qu'entre 1821 et 1825 à Bruxelles. A son arrivée à Rome en 1817 le jeune artiste rencontre le publiciste belge Louis De Potter avec lequel il se lie d'amitié. La famille De Lathuy, belle-famille du peintre, puis, par alliance avec cette dernière, la famille De Potter furent les propriétaires successives du tableau que nous présentons, resté dans la descendance De Potter jusqu'à nos jours. La correspondance de Navez retrace ces moments heureux du séjour romain : " Les élèves de l'Académie de France sont bonnement les seuls qui aient du talent. (…) Je retrouvai Schnetz, Robert vint bientôt nous rejoindre, presque toutes les illustrations artistiques de la France actuelle s'y trouvoient içi réunis : Ingres, Picot, Alaux, (…). Je me liais avec eux tous, M. Thévenin, Directeur de l'académie de France m'accueillit avec bonté et je reçus de lui et de tous les pensionnaires les témoignages les plus sincères d'amitié et d'intérêt (1). " Cette petite société d'artistes forme un cercle festif nommé société Cipollésienne (du nom de la soupe à l'oignon autour de laquelle ils se réunissaient…) qui - d'esprit très français - critique ouvertement les Nazaréens allemands, en se moquant notamment de l'accoutrement " cinquecentesco " dont ils s'affublaient pour pavaner dans les rues de Rome. Si les paysannes de la campagne romaine étaient depuis longtemps un sujet d'étude pour les artistes, un fait divers marqua profondément ce groupe de peintres : lors de l'été 1819, une cinquantaine de familles du petit village de Sonnino au Sud de Rome qui se livraient au banditisme furent arrêtées par les troupes pontificales pour être emmenées dans les prisons de Rome. Ce fut un véritable cortège de modèles vivants que purent admirer les peintres alors présents sur le parcours. Les paysans enchainés mais fiers et leurs épouses aux costumes chatoyants impressionnèrent toute la population. Thévenin obtint même des autorisations de visite pour ses élèves afin qu'ils se rendent en

Auction archive: Lot number 113
Auction:
Datum:
13 Nov 2015
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

François-Joseph Navez Charleroi, 1787 - Bruxelles, 1869 Paysannes italiennes accueillant des voyageurs Huile sur toile Signée et datée 'F. J. NAVEZ 1848' en bas à droite Une ancienne étiquette portant le numéro '487' sur le cadre au verso et une autre portant le numéro '40' au dos de la toile Dans son cadre d'origine en bois et stuc doré, à vue cintrée en partie supérieure 'ITALIAN FARMERS WELCOMING TRAVELLERS', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED, BY F.-J. NAVEZ Hauteur : 115 Largeur : 77 cm Provenance : Probablement offert par l'artiste à un membre de sa belle-famille ; Collection de M. De Lathuy en 1870 ; Collection Alphonse De Potter au début du XXe siècle ; Par héritage à Charles Hamoir, neveu de son épouse Berthe De Potter, née Richard ; Par héritage à sa fille, actuelle propriétaire ; Collection particulière, Bruxelles Expositions : 'François-Joseph Navez et ses élèves', Charleroi, Palais des Beaux-Arts, 4 octobre - 2 novembre 1969, n° 48 Bibliographie : Louis Alvin, 'Fr. J. Navez. Sa vie, ses oeuvres et sa correspondance', Bruxelles, 1870, p. 296 (sous le titre "La fontaine") Thérèse Burollet, "François-Joseph Navez et ses élèves", in 'L'Information d'Histoire de l'Art', 16e année, n° 3, mai-juin 1971, p. 120 Denis Coekelberghs, 'Les peintres belges à Rome de 1700 à 1830', 1976, p. 276 Commentaire : Cette grande et belle composition nous plonge dans l'Italie qui fascina tant François-Joseph Navez Jeune artiste prodige bénéficiant des soutiens officiels de sa ville natale de Charleroi et de ceux de Bruxelles où il réalisa ses débuts, Navez séjourne en Italie entre 1817 et 1821. Avant ce séjour qui influença profondément sa production, il se forme à Paris où il renforce sa technique dans l'atelier de David. L'empreinte du maître du néoclassicisme sur notre artiste est considérable et la correspondance de Navez qui nous est parvenue témoigne d'une relation privilégiée d'amitié entre le maître et son élève, souvent à distance puisque les deux hommes ne séjourneront ensemble à nouveau qu'entre 1821 et 1825 à Bruxelles. A son arrivée à Rome en 1817 le jeune artiste rencontre le publiciste belge Louis De Potter avec lequel il se lie d'amitié. La famille De Lathuy, belle-famille du peintre, puis, par alliance avec cette dernière, la famille De Potter furent les propriétaires successives du tableau que nous présentons, resté dans la descendance De Potter jusqu'à nos jours. La correspondance de Navez retrace ces moments heureux du séjour romain : " Les élèves de l'Académie de France sont bonnement les seuls qui aient du talent. (…) Je retrouvai Schnetz, Robert vint bientôt nous rejoindre, presque toutes les illustrations artistiques de la France actuelle s'y trouvoient içi réunis : Ingres, Picot, Alaux, (…). Je me liais avec eux tous, M. Thévenin, Directeur de l'académie de France m'accueillit avec bonté et je reçus de lui et de tous les pensionnaires les témoignages les plus sincères d'amitié et d'intérêt (1). " Cette petite société d'artistes forme un cercle festif nommé société Cipollésienne (du nom de la soupe à l'oignon autour de laquelle ils se réunissaient…) qui - d'esprit très français - critique ouvertement les Nazaréens allemands, en se moquant notamment de l'accoutrement " cinquecentesco " dont ils s'affublaient pour pavaner dans les rues de Rome. Si les paysannes de la campagne romaine étaient depuis longtemps un sujet d'étude pour les artistes, un fait divers marqua profondément ce groupe de peintres : lors de l'été 1819, une cinquantaine de familles du petit village de Sonnino au Sud de Rome qui se livraient au banditisme furent arrêtées par les troupes pontificales pour être emmenées dans les prisons de Rome. Ce fut un véritable cortège de modèles vivants que purent admirer les peintres alors présents sur le parcours. Les paysans enchainés mais fiers et leurs épouses aux costumes chatoyants impressionnèrent toute la population. Thévenin obtint même des autorisations de visite pour ses élèves afin qu'ils se rendent en

Auction archive: Lot number 113
Auction:
Datum:
13 Nov 2015
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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