Jupiter apparaissant à Sémélé. Toile. 68 x 74,5 cm. Cette composition compte parmi les rares oeuvres peintes de Gabriel de Saint-Aubin seules une trentaine sont connues à ce jour. Ce tableau de grand format peut-être mis en relation avec un ensemble de dessins préparatoires pour un grand décor parisien, conservé au Cabinet des Arts graphique du Louvre (Jupiter et Danaé, (inv.32240), Jupiter et Antiope, (inv.32241), Jupiter et Léda, (inv.32242), Jupiter et Io, (inv.32243). pierre noire, plume et lavis, 17x18 cm). A cet égard, cette toile fait figure d'exception : le format carré, la mise en page et le sujet des Amours de Jupiter, accréditent cette hypothèse. Parmi les quatre esquisses au lavis du Louvre, Jupiter et Io reprend les mêmes éléments iconographiques, Cupidon et l'Aigle sont toutefois disposés différemment. Sémélé a peut-être remplacé Io dans la composition finale. La technique de Saint-Aubin peintre est mal connue. La radiographie réalisée en 2008 montre que cette huile a été traitée d'un seul jet, sans dessin préparatoire sous-jacent et presque sans repentir. L'ensemble de l'oeuvre est conçu comme une grande pochade. Si Gabriel de Saint-Aubin incarne aujourd'hui l'artiste parisien par excellence, il se révèle ici capable de réaliser un décor construit et raisonné, à l'aune des quelques grandes commandes pour lesquelles il a été pressenti, comme celle de l'hôtel Voyer d'Argenson.
Jupiter apparaissant à Sémélé. Toile. 68 x 74,5 cm. Cette composition compte parmi les rares oeuvres peintes de Gabriel de Saint-Aubin seules une trentaine sont connues à ce jour. Ce tableau de grand format peut-être mis en relation avec un ensemble de dessins préparatoires pour un grand décor parisien, conservé au Cabinet des Arts graphique du Louvre (Jupiter et Danaé, (inv.32240), Jupiter et Antiope, (inv.32241), Jupiter et Léda, (inv.32242), Jupiter et Io, (inv.32243). pierre noire, plume et lavis, 17x18 cm). A cet égard, cette toile fait figure d'exception : le format carré, la mise en page et le sujet des Amours de Jupiter, accréditent cette hypothèse. Parmi les quatre esquisses au lavis du Louvre, Jupiter et Io reprend les mêmes éléments iconographiques, Cupidon et l'Aigle sont toutefois disposés différemment. Sémélé a peut-être remplacé Io dans la composition finale. La technique de Saint-Aubin peintre est mal connue. La radiographie réalisée en 2008 montre que cette huile a été traitée d'un seul jet, sans dessin préparatoire sous-jacent et presque sans repentir. L'ensemble de l'oeuvre est conçu comme une grande pochade. Si Gabriel de Saint-Aubin incarne aujourd'hui l'artiste parisien par excellence, il se révèle ici capable de réaliser un décor construit et raisonné, à l'aune des quelques grandes commandes pour lesquelles il a été pressenti, comme celle de l'hôtel Voyer d'Argenson.
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