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Auction archive: Lot number 113

Gabriel-Jacques de SAINT-AUBIN Paris, 1724 - 1780 LE COURONNEMENT DE VOLTAIRE AU THEATRE FRANCAIS, LE 30 MARS 1778 : VOLTAIRE EST COURONNE PAR BRIZARD ET MADAME LA MARQUISE DE VILLETTE

Estimate
€0
Price realised:
€117,724
ca. US$185,421
Auction archive: Lot number 113

Gabriel-Jacques de SAINT-AUBIN Paris, 1724 - 1780 LE COURONNEMENT DE VOLTAIRE AU THEATRE FRANCAIS, LE 30 MARS 1778 : VOLTAIRE EST COURONNE PAR BRIZARD ET MADAME LA MARQUISE DE VILLETTE

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€0
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Beschreibung:

Gabriel-Jacques-de SAINT-AUBIN Paris, 1724 - 1780 LE COURONNEMENT DE VOLTAIRE AU THEATRE FRANCAIS, LE 30 MARS 1778 : VOLTAIRE EST COURONNE PAR BRIZARD ET MADAME LA MARQUISE DE VILLETTE Traces d'encadrement, et lavis rose posé directement sur la feuille sans doute par Saint-Aubin lui-même. signé et daté 'Gabriel de Saint - Aubin. 1778' en bas à gauche Inscription dans la base d'une sculpture monumentale sur scène 'IRENA/AUGUSTA' Hauteur : 24,20 Largeur : 17,80 cm Provenance : Chez Danlos en 1875 Ancienne collection G. Mühlbacher ; sa vente, Paris, les 15 - 18 mai 1899 ; n°246, repr. Ancienne collection Veil-Picard Collection particulière, Paris Bibliographie : E. et J. de Goncourt, 'L'Art du XVIIIe siècle - Les Saint-Aubin', Paris, 1882, troisième édition, p. 447 E. Dacier, 'Gabriel de Saint-Aubin', Paris - Bruxelles, 1931, n° 489 Catalogue d'exposition 'Gabriel de Saint-Aubin', Paris - New York, 2007, éd. Somogy et musée du Louvre, sous le n° 63, pp. 250 - 253, repr. figure 2 Œuvres en rapport : Croquis préparatoire dans l'album Groult (musée du Louvre, Dacier n°1105, fol. 44) Aquarelle finale en sens inverse (musée du Louvre, Dacier n° 488) Commentaire : Notre dessin semble correspondre à une étape intermédiaire entre le premier croquis de l'album Groult et l'aquarelle finale en sens inverse. Le changement de sens fut sans doute introduit par Saint-Aubin en prévision d'une gravure, mais il semble que l'annonce par le graveur Gaucher dans le " Journal de Paris " du 6 mai d'une publication d'une gravure de l'événement d'après un dessin de Moreau le Jeune le découragea. D'importantes variantes avec l'aquarelle du Louvre sont relevées, particulièrement le niveau de scène relevé et laissant apparaître une statue colossale à l'effigie d'Irène, l'absence de logettes sur l'avant-scène, remplacés par les quatre colonnes resserrées, et la disposition rythmique de personnages ou d'objets comme le garde Suisse et le manche de contrebasse. Concernant le lieu même où se déroule l'évènement, il s'agit de la Salle des Machines du Palais des Tuileries (détruit), où les comédiens du Français avaient trouvé refuge dès 1770, après l'abandon du vétuste Théâtre Royal de la rue des Fossés - Saint-Germain et avant l'inauguration de l'ancien Théâtre Français (détruit en 1793, maintenant l'Odéon) en 1782. En février 1778, à quatre-vingt-quatre ans, Voltaire rentre à Paris, décidé à faire jouer par les Comédiens Français sa dernière tragédie, Irène, dont la première version fut commencée en 1776. Il a dominé le répertoire tragique de la troupe de 1718 à 1778. Célébré comme le défenseur des opprimés et l'apôtre de la tolérance, il veut terminer sa carrière en apothéose. Marie-Antoinette a assisté à la première d'Irène. Le 30 mars, jour de la sixième représentation, Voltaire monte dans un carrosse bleu azur parsemé d'étoiles et se rend à l'Académie. Partout dans Paris, le peuple célèbre Voltaire. C'est ainsi qu'un charlatan essayant de vendre un recueil de tours de cartes sur la Place Royale (Concorde) déclare que l'un d'eux lui a été envoyé par Voltaire à Ferney. La " voltairomania " entraîne tout Paris dans un délire fanatique, dont voici la relation par Bachaumont et Pidanzat de Mairobert (Mémoires Secrets, 1779) : " La cour, quelque vaste qu'elle soit, était remplie de monde qui l'attendait. Dès que sa voiture unique a paru, on s'est écrié : le voilà ! Les Savoyards, les marchandes de pommes, toute la canaille du quartier, s'était rendue là, et les acclamations Vive Voltaire ! ont retenti pour ne plus finir. A son entrée à la Comédie, un monde plus élégant, et saisi du véritable enthousiasme du génie, l'a entouré ; les femmes surtout se jetaient sur son passage et l'arrêtait, afin de le mieux contempler. On en a vu s'empresser à toucher ses vêtements, et quelques-unes arracher du poil de sa fourrure. Mr le Duc de Chartres, n'osant avancer de trop près, quoique de loin, n'a pas montré moins de curiosité que les autres. Le saint, ou plutôt le dieu du j

Auction archive: Lot number 113
Auction:
Datum:
9 Apr 2008
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Gabriel-Jacques-de SAINT-AUBIN Paris, 1724 - 1780 LE COURONNEMENT DE VOLTAIRE AU THEATRE FRANCAIS, LE 30 MARS 1778 : VOLTAIRE EST COURONNE PAR BRIZARD ET MADAME LA MARQUISE DE VILLETTE Traces d'encadrement, et lavis rose posé directement sur la feuille sans doute par Saint-Aubin lui-même. signé et daté 'Gabriel de Saint - Aubin. 1778' en bas à gauche Inscription dans la base d'une sculpture monumentale sur scène 'IRENA/AUGUSTA' Hauteur : 24,20 Largeur : 17,80 cm Provenance : Chez Danlos en 1875 Ancienne collection G. Mühlbacher ; sa vente, Paris, les 15 - 18 mai 1899 ; n°246, repr. Ancienne collection Veil-Picard Collection particulière, Paris Bibliographie : E. et J. de Goncourt, 'L'Art du XVIIIe siècle - Les Saint-Aubin', Paris, 1882, troisième édition, p. 447 E. Dacier, 'Gabriel de Saint-Aubin', Paris - Bruxelles, 1931, n° 489 Catalogue d'exposition 'Gabriel de Saint-Aubin', Paris - New York, 2007, éd. Somogy et musée du Louvre, sous le n° 63, pp. 250 - 253, repr. figure 2 Œuvres en rapport : Croquis préparatoire dans l'album Groult (musée du Louvre, Dacier n°1105, fol. 44) Aquarelle finale en sens inverse (musée du Louvre, Dacier n° 488) Commentaire : Notre dessin semble correspondre à une étape intermédiaire entre le premier croquis de l'album Groult et l'aquarelle finale en sens inverse. Le changement de sens fut sans doute introduit par Saint-Aubin en prévision d'une gravure, mais il semble que l'annonce par le graveur Gaucher dans le " Journal de Paris " du 6 mai d'une publication d'une gravure de l'événement d'après un dessin de Moreau le Jeune le découragea. D'importantes variantes avec l'aquarelle du Louvre sont relevées, particulièrement le niveau de scène relevé et laissant apparaître une statue colossale à l'effigie d'Irène, l'absence de logettes sur l'avant-scène, remplacés par les quatre colonnes resserrées, et la disposition rythmique de personnages ou d'objets comme le garde Suisse et le manche de contrebasse. Concernant le lieu même où se déroule l'évènement, il s'agit de la Salle des Machines du Palais des Tuileries (détruit), où les comédiens du Français avaient trouvé refuge dès 1770, après l'abandon du vétuste Théâtre Royal de la rue des Fossés - Saint-Germain et avant l'inauguration de l'ancien Théâtre Français (détruit en 1793, maintenant l'Odéon) en 1782. En février 1778, à quatre-vingt-quatre ans, Voltaire rentre à Paris, décidé à faire jouer par les Comédiens Français sa dernière tragédie, Irène, dont la première version fut commencée en 1776. Il a dominé le répertoire tragique de la troupe de 1718 à 1778. Célébré comme le défenseur des opprimés et l'apôtre de la tolérance, il veut terminer sa carrière en apothéose. Marie-Antoinette a assisté à la première d'Irène. Le 30 mars, jour de la sixième représentation, Voltaire monte dans un carrosse bleu azur parsemé d'étoiles et se rend à l'Académie. Partout dans Paris, le peuple célèbre Voltaire. C'est ainsi qu'un charlatan essayant de vendre un recueil de tours de cartes sur la Place Royale (Concorde) déclare que l'un d'eux lui a été envoyé par Voltaire à Ferney. La " voltairomania " entraîne tout Paris dans un délire fanatique, dont voici la relation par Bachaumont et Pidanzat de Mairobert (Mémoires Secrets, 1779) : " La cour, quelque vaste qu'elle soit, était remplie de monde qui l'attendait. Dès que sa voiture unique a paru, on s'est écrié : le voilà ! Les Savoyards, les marchandes de pommes, toute la canaille du quartier, s'était rendue là, et les acclamations Vive Voltaire ! ont retenti pour ne plus finir. A son entrée à la Comédie, un monde plus élégant, et saisi du véritable enthousiasme du génie, l'a entouré ; les femmes surtout se jetaient sur son passage et l'arrêtait, afin de le mieux contempler. On en a vu s'empresser à toucher ses vêtements, et quelques-unes arracher du poil de sa fourrure. Mr le Duc de Chartres, n'osant avancer de trop près, quoique de loin, n'a pas montré moins de curiosité que les autres. Le saint, ou plutôt le dieu du j

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Datum:
9 Apr 2008
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Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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contact@artcurial.com
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