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Auction archive: Lot number 103

GILLES AILLAUD (1928-2005)

Estimate
€15,000 - €25,000
ca. US$16,256 - US$27,094
Price realised:
€40,640
ca. US$44,044
Auction archive: Lot number 103

GILLES AILLAUD (1928-2005)

Estimate
€15,000 - €25,000
ca. US$16,256 - US$27,094
Price realised:
€40,640
ca. US$44,044
Beschreibung:

LIT DE SERPENT, 1969 Huile sur toile Signée et datée sep.69 au dos 100 x 81 cm - 39.4 x 31.9 in. Exposition: - Gilles Aillaud Musée Reina Sofia, 1991 Bibliographie: - Gilles Aillaud Musée Reina Sofia, Editions Gruppo Editoriale Fabbri s.p.a, Milan, 1991. Oeuvre citée en page 124 de l'ouvrage Vivre et laisser mourir ou la Fin tragique de Marcel Duchamp (1965), peinture collective de Gilles Aillaud Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati est une représentation ironique et mordante de la mise à mort du père spirituel de l'art moderne: Marcel Duchamp Elle fait figure de pavé jeté dans la mare lorsqu'elle est montrée dans l'exposition manifeste La Figuration narrative dans l'art contemporain (galerie Creuze, Paris, 1965) et contribue à faire connaître ce groupe de jeunes artistes qui revendique un droit au récit dans la peinture dans une période gagnée par la recherche de nouveaux modes d'expressions artistiques. Avec la constance qui caractérise certaines grandes oeuvres, Gilles Aillaud a choisi, dès le début des années 60, d'orienter son travail vers la représentation du monde animal dans le contexte architectural des zoos et dans celui des espaces libres de la nature, y incluant le paysage, sans se départir pendant près de quarante ans de ce sujet, indifférent aux modes et aux tendances artistiques du moment. Gilles Aillaud n'est pas un peintre animalier, ses représentations n'ont rien d'une objectivité descriptive. Il s'agit «de peindre les choses comme elles le veulent», ainsi que le précisait l'artiste, soit «les regarder sans les toucher, ne rien enlever et ne rien ajouter à la présence, se tenir auprès d'elles en sachant qu'on s'en ira», a écrit justement Jean- Christophe Bailly. Les serpents se fondent avec les branchages et les murs de leur cage (Serpent, porte et mosaïque, 1972; Carrelage, arbre, serpent, 1975), le crocodile avec les miroitements de l'eau (Eau et crocodile, 1971) et les girafes sont aussi transparentes que le bleu du ciel (Girafes, 1989). Chaque peinture semble être le résultat de la quête d'une présence, d'un instant saisi. Aussi, les animaux en cage ont la consistance de leur environnement qui diffère de l'évanescence de celui des animaux sauvages. Nulle prise de position de l'artiste face à cela, juste une adaptation du regard dans son appropriation du sujet. Gilles Aillaud ne fut pas que peintre, il fut aussi poète, auteur, essayiste (Dans Le Bleu foncé du matin, Vermeer et Spinoza, À propos des décors de théâtre...) et surtout un incroyable scénographe, travaillant essentiellement, et dès les années soixante-dix, avec les metteurs en scène Klaus Michael Grüber et Jean Jourdheuil, faisant de son attachement à la forme théâtrale une continuité au développement de son langage pictural. Valérie Da Costa Texte extrait de AF.20.1, Editions Cornette de Saint Cyr, 2011

Auction archive: Lot number 103
Auction:
Datum:
30 Mar 2015
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
France
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
Beschreibung:

LIT DE SERPENT, 1969 Huile sur toile Signée et datée sep.69 au dos 100 x 81 cm - 39.4 x 31.9 in. Exposition: - Gilles Aillaud Musée Reina Sofia, 1991 Bibliographie: - Gilles Aillaud Musée Reina Sofia, Editions Gruppo Editoriale Fabbri s.p.a, Milan, 1991. Oeuvre citée en page 124 de l'ouvrage Vivre et laisser mourir ou la Fin tragique de Marcel Duchamp (1965), peinture collective de Gilles Aillaud Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati est une représentation ironique et mordante de la mise à mort du père spirituel de l'art moderne: Marcel Duchamp Elle fait figure de pavé jeté dans la mare lorsqu'elle est montrée dans l'exposition manifeste La Figuration narrative dans l'art contemporain (galerie Creuze, Paris, 1965) et contribue à faire connaître ce groupe de jeunes artistes qui revendique un droit au récit dans la peinture dans une période gagnée par la recherche de nouveaux modes d'expressions artistiques. Avec la constance qui caractérise certaines grandes oeuvres, Gilles Aillaud a choisi, dès le début des années 60, d'orienter son travail vers la représentation du monde animal dans le contexte architectural des zoos et dans celui des espaces libres de la nature, y incluant le paysage, sans se départir pendant près de quarante ans de ce sujet, indifférent aux modes et aux tendances artistiques du moment. Gilles Aillaud n'est pas un peintre animalier, ses représentations n'ont rien d'une objectivité descriptive. Il s'agit «de peindre les choses comme elles le veulent», ainsi que le précisait l'artiste, soit «les regarder sans les toucher, ne rien enlever et ne rien ajouter à la présence, se tenir auprès d'elles en sachant qu'on s'en ira», a écrit justement Jean- Christophe Bailly. Les serpents se fondent avec les branchages et les murs de leur cage (Serpent, porte et mosaïque, 1972; Carrelage, arbre, serpent, 1975), le crocodile avec les miroitements de l'eau (Eau et crocodile, 1971) et les girafes sont aussi transparentes que le bleu du ciel (Girafes, 1989). Chaque peinture semble être le résultat de la quête d'une présence, d'un instant saisi. Aussi, les animaux en cage ont la consistance de leur environnement qui diffère de l'évanescence de celui des animaux sauvages. Nulle prise de position de l'artiste face à cela, juste une adaptation du regard dans son appropriation du sujet. Gilles Aillaud ne fut pas que peintre, il fut aussi poète, auteur, essayiste (Dans Le Bleu foncé du matin, Vermeer et Spinoza, À propos des décors de théâtre...) et surtout un incroyable scénographe, travaillant essentiellement, et dès les années soixante-dix, avec les metteurs en scène Klaus Michael Grüber et Jean Jourdheuil, faisant de son attachement à la forme théâtrale une continuité au développement de son langage pictural. Valérie Da Costa Texte extrait de AF.20.1, Editions Cornette de Saint Cyr, 2011

Auction archive: Lot number 103
Auction:
Datum:
30 Mar 2015
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
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