AQUARIUM DEMI-PLEIN, 1976-1982 Huile sur toile Signée et datée au dos 146 x 89 cm - 571/2 x 35 in. Provenance: - Galerie Karl Flinker, Paris - Association La Peau du chat, Paris - Collection particulière, Paris Expositions: - La Réalité et son ombre, Galerie de Séoul, Séoul. Exposition du 24 septembre au 28 octobre 1984 - La Peau du chat: Carlotta Charmet et les collectionneurs, Centre d'Art de l'Yonne, Château de Tanlay. Exposition du 5 juin au 1er octobre 2004. Artothèque de Caen. Exposition du 15 octobre au 19 décembre 2004.Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d'Olonne. Exposition du 16 janvier au 20 mars 2005 - La peau du chat, Galerie Baudoin Lebon, Paris. Exposition du mois de mai au mois de juillet 2005 Bibliographie: - Philippe Sergent, La Réalité et son ombre, Galerie de Séoul, 1984. OEuvre reproduite au catalogue Vivre et laisser mourir ou la Fin tragique de Marcel Duchamp (1965), peinture collective de Gilles Aillaud Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati est une représentation ironique et mordante de la mise à mort du père spirituel de l'art moderne: Marcel Duchamp Elle fait figure de pavé jeté dans la mare lorsqu'elle est montrée dans l'exposition manifeste La Figuration narrative dans l'art contemporain (galerie Creuze, Paris, 1965) et contribue à faire connaître ce groupe de jeunes artistes qui revendique un droit au récit dans la peinture dans une période gagnée par la recherche de nouveaux modes d'expressions artistiques. Avec la constance qui caractérise certaines grandes oeuvres, Gilles Aillaud a choisi, dès le début des années 60, d'orienter son travail vers la représentation du monde animal dans le contexte architectural des zoos et dans celui des espaces libres de la nature, y incluant le paysage, sans se départir pendant près de quarante ans de ce sujet, indifférent aux modes et aux tendances artistiques du moment. Gilles Aillaud n'est pas un peintre animalier, ses représentations n'ont rien d'une objectivité descriptive. Il s'agit « de peindre les choses comme elles le veulent », ainsi que le précisait l'artiste, soit « les regarder sans les toucher, ne rien enlever et ne rien ajouter à la présence, se tenir auprès d'elles en sachant qu'on s'en ira », a écrit justement Jean-Christophe Bailly. Les serpents se fondent avec les branchages et les murs de leur cage (Serpent, porte et mosaïque, 1972; Carrelage, arbre, serpent, 1975), le crocodile avec les miroitements de l'eau (Eau et crocodile, 1971) et les girafes sont aussi transparentes que le bleu du ciel (Girafes, 1989). Chaque peinture semble être le résultat de la quête d'une présence, d'un instant saisi. Aussi, les animaux en cage ont la consistance de leur environnement qui diffère de l'évanescence de celui des animaux sauvages. Nulle prise de position de l'artiste face à cela, juste une adaptation du regard dans son appropriation du sujet. Gilles Aillaud ne fut pas que peintre, il fut aussi poète, auteur, essayiste (Dans Le Bleu foncé du matin, Vermeer et Spinoza, À propos des décors de théâtre...) et surtout un incroyable scénographe, travaillant essentiellement, et dès les années soixante-dix, avec les metteurs en scène Klaus Michael Grüber et Jean Jourdheuil, faisant de son attachement à la forme théâtrale une continuité au développement de son langage pictural. Valérie Da Costa
AQUARIUM DEMI-PLEIN, 1976-1982 Huile sur toile Signée et datée au dos 146 x 89 cm - 571/2 x 35 in. Provenance: - Galerie Karl Flinker, Paris - Association La Peau du chat, Paris - Collection particulière, Paris Expositions: - La Réalité et son ombre, Galerie de Séoul, Séoul. Exposition du 24 septembre au 28 octobre 1984 - La Peau du chat: Carlotta Charmet et les collectionneurs, Centre d'Art de l'Yonne, Château de Tanlay. Exposition du 5 juin au 1er octobre 2004. Artothèque de Caen. Exposition du 15 octobre au 19 décembre 2004.Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d'Olonne. Exposition du 16 janvier au 20 mars 2005 - La peau du chat, Galerie Baudoin Lebon, Paris. Exposition du mois de mai au mois de juillet 2005 Bibliographie: - Philippe Sergent, La Réalité et son ombre, Galerie de Séoul, 1984. OEuvre reproduite au catalogue Vivre et laisser mourir ou la Fin tragique de Marcel Duchamp (1965), peinture collective de Gilles Aillaud Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati est une représentation ironique et mordante de la mise à mort du père spirituel de l'art moderne: Marcel Duchamp Elle fait figure de pavé jeté dans la mare lorsqu'elle est montrée dans l'exposition manifeste La Figuration narrative dans l'art contemporain (galerie Creuze, Paris, 1965) et contribue à faire connaître ce groupe de jeunes artistes qui revendique un droit au récit dans la peinture dans une période gagnée par la recherche de nouveaux modes d'expressions artistiques. Avec la constance qui caractérise certaines grandes oeuvres, Gilles Aillaud a choisi, dès le début des années 60, d'orienter son travail vers la représentation du monde animal dans le contexte architectural des zoos et dans celui des espaces libres de la nature, y incluant le paysage, sans se départir pendant près de quarante ans de ce sujet, indifférent aux modes et aux tendances artistiques du moment. Gilles Aillaud n'est pas un peintre animalier, ses représentations n'ont rien d'une objectivité descriptive. Il s'agit « de peindre les choses comme elles le veulent », ainsi que le précisait l'artiste, soit « les regarder sans les toucher, ne rien enlever et ne rien ajouter à la présence, se tenir auprès d'elles en sachant qu'on s'en ira », a écrit justement Jean-Christophe Bailly. Les serpents se fondent avec les branchages et les murs de leur cage (Serpent, porte et mosaïque, 1972; Carrelage, arbre, serpent, 1975), le crocodile avec les miroitements de l'eau (Eau et crocodile, 1971) et les girafes sont aussi transparentes que le bleu du ciel (Girafes, 1989). Chaque peinture semble être le résultat de la quête d'une présence, d'un instant saisi. Aussi, les animaux en cage ont la consistance de leur environnement qui diffère de l'évanescence de celui des animaux sauvages. Nulle prise de position de l'artiste face à cela, juste une adaptation du regard dans son appropriation du sujet. Gilles Aillaud ne fut pas que peintre, il fut aussi poète, auteur, essayiste (Dans Le Bleu foncé du matin, Vermeer et Spinoza, À propos des décors de théâtre...) et surtout un incroyable scénographe, travaillant essentiellement, et dès les années soixante-dix, avec les metteurs en scène Klaus Michael Grüber et Jean Jourdheuil, faisant de son attachement à la forme théâtrale une continuité au développement de son langage pictural. Valérie Da Costa
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