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Auction archive: Lot number 21

Giovanni Francesco Barbieri, dit le Guerchin Cento, 1591 - Bologne, 1666 Petit chien s'ébattant devant un molosse

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$168,355 - US$224,474
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 21

Giovanni Francesco Barbieri, dit le Guerchin Cento, 1591 - Bologne, 1666 Petit chien s'ébattant devant un molosse

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$168,355 - US$224,474
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Giovanni Francesco Barbieri dit le Guerchin Cento, 1591 - Bologne, 1666 Petit chien s'ébattant devant un molosse Huile sur toile Little dog playing in front of a molosser, oil on canvas, by Guercino Hauteur : 98 Largeur : 127 cm Commentaire : Si les portraits de commanditaires avec leur chien sont assez répandus dans le panorama de l'art du portrait, bien plus rares sont les portraits de chiens à proprement parler. Celui que nous présentons est une véritable découverte qui vient enrichir le corpus du Guerchin et plus particulièrement la part consacrée à ses portraits de chien dont nous ne connaissions que deux exemplaires à ce jour. Nicholas Turner date les trois portraits des années 1625-1628, c'est à dire à une date légèrement antérieure au livre de compte de l'artiste qui commence en 1629. Si un portrait de cheval (une jument dénommé Bella Donna, commandée en 1631) mais aussi de singes sont mentionnés et encore à retrouver, nous ne pouvons analyser avec certitude que les trois portraits de chiens connus. Le premier est celui du Chien Aldrovandi conservé au Norton Simon Museum de Pasadena (fig. 1, huile sur toile, 112 x 173 cm) et le deuxième est celui du mastiff récemment passé en vente (fig. 2, huile sur toile, 56 x 76 cm, Vente anonyme ; Cambridge, Cheffins, 7-8 mars 2018). Le troisième enfin est le double portrait que nous présentons, étudié par Nicholas Turner au moment même où était annoncée la découverte du mastiff par la maison de vente Cheffins. Dans un format da Imperatore (toiles très utilisées à Rome au XVIIe siècle, dites tela d'imperatore, environ 100 x 130 cm) qui présume une commande par un personnage de haute lignée, notre tableau est à la fois majestueux et impressionnant d'acuité psychologique. Deux personnalités très différentes se confrontent dans leurs gestuelles, leurs regards, leurs ornements… A la stature massive et posée que rien ne semble pouvoir perturber s'oppose la gesticulation vive et pleine de surprise, à la profondeur du regard fixe et serein s'oppose la spontanéité d'un regard précipité, au solide et rustique collier clouté s'oppose enfin la délicate et futile broderie de couleur et le petit nœud coquet. Guerchin nous offre une image saisissante, à la fois profonde et divertissante. Nous ne connaissons pas à l'heure actuelle le commanditaire de ce chef-d'œuvre mais nous pouvons le rattacher à d'autres représentations de chiens dont le contexte de création mieux connu nous éclaire sur la signification de ce type de tableau. La passion des princes Médicis au XVIIe siècle pour les productions de la nature, animales ou végétales, est désormais célèbre. C'est dans cet univers des jardins Boboli mais aussi des nombreuses villas autour de Florence que les princes de la famille grand-ducale s'entourèrent de nombreux chiens de diverses espèces. Un impressionnant tableau donné à Justus Sustermans représente ainsi six chiens de la cour médicéenne (fig. 3, coll. Part.). Nous y distinguons des races diverses et notamment au premier plan un petit chien très proche de celui figurant dans notre tableau du Guerchin. Nous retrouvons aussi ces petits chiens dans le grand tableau traditionnellement donné à Tiberio Titi représentant treize chiens Médicis dans les jardins Boboli (fig. 4) 1. Ce dernier tableau est un comble de curiosité, il s'agit d'une image fascinante de l'art de cour au XVIIe siècle. Bartolomeo Bimbi et son élève Pandolfo Reschi réalisèrent aussi divers portraits de chiens pour la villa de Lapeggi appartenant au cardinal Francesco Maria de Médicis (1660-1711). D'autres portraits de chiens sont aussi mentionnés dans les inventaires de la décoration de la villa de Poggio Imperiale, à la fois en 1624 et entre 1654 et 1655. Il s'agissait de la résidence préférée de l'épouse de Côme II, Maria Maddalena de Médicis (1587-1631). Une anecdote illustre à quel point cette dernière était éprise de ses chiens. Nous apprenons, dans une lettre que lui adresse sa parente Catherine de Médicis Gonzague le 15 m

Auction archive: Lot number 21
Auction:
Datum:
13 Nov 2018
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Giovanni Francesco Barbieri dit le Guerchin Cento, 1591 - Bologne, 1666 Petit chien s'ébattant devant un molosse Huile sur toile Little dog playing in front of a molosser, oil on canvas, by Guercino Hauteur : 98 Largeur : 127 cm Commentaire : Si les portraits de commanditaires avec leur chien sont assez répandus dans le panorama de l'art du portrait, bien plus rares sont les portraits de chiens à proprement parler. Celui que nous présentons est une véritable découverte qui vient enrichir le corpus du Guerchin et plus particulièrement la part consacrée à ses portraits de chien dont nous ne connaissions que deux exemplaires à ce jour. Nicholas Turner date les trois portraits des années 1625-1628, c'est à dire à une date légèrement antérieure au livre de compte de l'artiste qui commence en 1629. Si un portrait de cheval (une jument dénommé Bella Donna, commandée en 1631) mais aussi de singes sont mentionnés et encore à retrouver, nous ne pouvons analyser avec certitude que les trois portraits de chiens connus. Le premier est celui du Chien Aldrovandi conservé au Norton Simon Museum de Pasadena (fig. 1, huile sur toile, 112 x 173 cm) et le deuxième est celui du mastiff récemment passé en vente (fig. 2, huile sur toile, 56 x 76 cm, Vente anonyme ; Cambridge, Cheffins, 7-8 mars 2018). Le troisième enfin est le double portrait que nous présentons, étudié par Nicholas Turner au moment même où était annoncée la découverte du mastiff par la maison de vente Cheffins. Dans un format da Imperatore (toiles très utilisées à Rome au XVIIe siècle, dites tela d'imperatore, environ 100 x 130 cm) qui présume une commande par un personnage de haute lignée, notre tableau est à la fois majestueux et impressionnant d'acuité psychologique. Deux personnalités très différentes se confrontent dans leurs gestuelles, leurs regards, leurs ornements… A la stature massive et posée que rien ne semble pouvoir perturber s'oppose la gesticulation vive et pleine de surprise, à la profondeur du regard fixe et serein s'oppose la spontanéité d'un regard précipité, au solide et rustique collier clouté s'oppose enfin la délicate et futile broderie de couleur et le petit nœud coquet. Guerchin nous offre une image saisissante, à la fois profonde et divertissante. Nous ne connaissons pas à l'heure actuelle le commanditaire de ce chef-d'œuvre mais nous pouvons le rattacher à d'autres représentations de chiens dont le contexte de création mieux connu nous éclaire sur la signification de ce type de tableau. La passion des princes Médicis au XVIIe siècle pour les productions de la nature, animales ou végétales, est désormais célèbre. C'est dans cet univers des jardins Boboli mais aussi des nombreuses villas autour de Florence que les princes de la famille grand-ducale s'entourèrent de nombreux chiens de diverses espèces. Un impressionnant tableau donné à Justus Sustermans représente ainsi six chiens de la cour médicéenne (fig. 3, coll. Part.). Nous y distinguons des races diverses et notamment au premier plan un petit chien très proche de celui figurant dans notre tableau du Guerchin. Nous retrouvons aussi ces petits chiens dans le grand tableau traditionnellement donné à Tiberio Titi représentant treize chiens Médicis dans les jardins Boboli (fig. 4) 1. Ce dernier tableau est un comble de curiosité, il s'agit d'une image fascinante de l'art de cour au XVIIe siècle. Bartolomeo Bimbi et son élève Pandolfo Reschi réalisèrent aussi divers portraits de chiens pour la villa de Lapeggi appartenant au cardinal Francesco Maria de Médicis (1660-1711). D'autres portraits de chiens sont aussi mentionnés dans les inventaires de la décoration de la villa de Poggio Imperiale, à la fois en 1624 et entre 1654 et 1655. Il s'agissait de la résidence préférée de l'épouse de Côme II, Maria Maddalena de Médicis (1587-1631). Une anecdote illustre à quel point cette dernière était éprise de ses chiens. Nous apprenons, dans une lettre que lui adresse sa parente Catherine de Médicis Gonzague le 15 m

Auction archive: Lot number 21
Auction:
Datum:
13 Nov 2018
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
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