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Auction archive: Lot number 259

GRAND BUREAU PLAT en placage d'amarante

Estimate
€25,000 - €30,000
ca. US$26,357 - US$31,628
Price realised:
€61,824
ca. US$65,180
Auction archive: Lot number 259

GRAND BUREAU PLAT en placage d'amarante

Estimate
€25,000 - €30,000
ca. US$26,357 - US$31,628
Price realised:
€61,824
ca. US$65,180
Beschreibung:

GRAND BUREAU PLAT en placage d'amarante. De forme rectangulaire, la ceinture mouvementée ouvre à trois tiroirs dont celui du centre est en retrait. Les côtés présentent des tabliers ornés d'un bronze figurant La Justice assise sur un entablement. Il repose sur des pieds cambrés. Le dessus présente un cuir dans un encadrement. Ornementation de bronzes ciselés et vernis: lingotière, chutes à têtes d'indiennes, sabots en chausson, poignées tombantes aux espagnolettes, moustaches et entrées de serrure. Époque Régence. Travail parisien dans l'entourage de Noël Gérard (restaurations d'usage). H_77,8 cm L_179,4 cm P_84,5 cm Meuble de luxe, et meuble nouveau pour cette période Régence, les bureaux plats de cette taille sont le plus souvent des meubles de commande. Trois à quatre ébénistes parisiens de renons dans les années 1720, sont capables de réaliser ce type de bureau. André-Charles Boulle serait le précurseur du bureau plat, au regard de ces dessins et planches. Ce meuble est une lente évolution d'environs 15 ans, du bureau Mazarin qui, composé de huit pieds réunis par une entretoise deviendra, un bureau plus grand et plus haut, reposant sur des hauts pieds, sans entretoise. Puis celui-ci à huit pieds reposera que sur quatre pieds: tel notre bureau. André-Charles Boulle et Charles Cressent tous les deux sculpteurs fondeurs laisseront une empreinte majeure dans les ornements de bronze. Les chutes de notre bureau composées d'une tête de femme sont une variante des têtes de satyre innovées par Boulle et des chutes à têtes d'indiennes créées par Cressent et figurant souvent sur leurs bureaux. Noël Gérard est un ébéniste contemporain des deux maîtres précédents, moins connu, mais qui nous a laissé lui aussi des chefs d'oeuvre. Le bronze en tablier ornant notre bureau et figurant «La Justice» est un bronze très souvent utilisé par Noël Gérard. Des chutes à têtes de femmes proches sont aussi connues sur d'autres bureaux de Noël Gérard. Un autre maître ébéniste du nom de Lieutaud est également à citer, car ce dernier à souvent utiliser les superbes sabots en chausson à feuilles d'acanthe croisée que nous retrouvons aussi dans la production de Noël Gérard. Lieutaud a lui aussi orné des commodes et des bureaux avec des chutes à têtes de femmes. Dans l'histoire du mobilier, le placage unique de bois d'amarante correspond à une période très courte du mobilier parisien. On situe la durée de cette mode à environ 5 ans, autour des années 1720. Le bâti en résineux (essence composant notre bureau - visible en dessous) est caractéristique des fabrications des ébénistes parisiens de la période Régence, habitude de construction issue de la période Louis XIV. Quelques années après les bâtis seront en chêne. L'utilisation de noyer pour la construction des tiroirs de notre bureau témoigne d'une part d'un travail bien parisien et d'autre part d'un travail soigné: meuble de commande. Sur des bureaux ordinaires, les tiroirs seront soit en chêne (mais attention: il y a plusieurs qualité de chêne..), soit en peuplier grisard. Nous pouvons ajouter que le noyer de notre bureau est très caractéristique, il est tôt en époque XVIIIe. Avec la pénurie du noyer consécutif au grand gèle de l'année 1709, le noyer sera remplacé par du chêne, dans les années suivantes. Tous ces points nous aident à mieux comprendre ce bureau qui est bien d'une facture typiquement parisienne et correspond au travail d'un Maître ébéniste qui peut être vraisemblablement: Noël Gérard

Auction archive: Lot number 259
Auction:
Datum:
14 Dec 2016
Auction house:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
France
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

GRAND BUREAU PLAT en placage d'amarante. De forme rectangulaire, la ceinture mouvementée ouvre à trois tiroirs dont celui du centre est en retrait. Les côtés présentent des tabliers ornés d'un bronze figurant La Justice assise sur un entablement. Il repose sur des pieds cambrés. Le dessus présente un cuir dans un encadrement. Ornementation de bronzes ciselés et vernis: lingotière, chutes à têtes d'indiennes, sabots en chausson, poignées tombantes aux espagnolettes, moustaches et entrées de serrure. Époque Régence. Travail parisien dans l'entourage de Noël Gérard (restaurations d'usage). H_77,8 cm L_179,4 cm P_84,5 cm Meuble de luxe, et meuble nouveau pour cette période Régence, les bureaux plats de cette taille sont le plus souvent des meubles de commande. Trois à quatre ébénistes parisiens de renons dans les années 1720, sont capables de réaliser ce type de bureau. André-Charles Boulle serait le précurseur du bureau plat, au regard de ces dessins et planches. Ce meuble est une lente évolution d'environs 15 ans, du bureau Mazarin qui, composé de huit pieds réunis par une entretoise deviendra, un bureau plus grand et plus haut, reposant sur des hauts pieds, sans entretoise. Puis celui-ci à huit pieds reposera que sur quatre pieds: tel notre bureau. André-Charles Boulle et Charles Cressent tous les deux sculpteurs fondeurs laisseront une empreinte majeure dans les ornements de bronze. Les chutes de notre bureau composées d'une tête de femme sont une variante des têtes de satyre innovées par Boulle et des chutes à têtes d'indiennes créées par Cressent et figurant souvent sur leurs bureaux. Noël Gérard est un ébéniste contemporain des deux maîtres précédents, moins connu, mais qui nous a laissé lui aussi des chefs d'oeuvre. Le bronze en tablier ornant notre bureau et figurant «La Justice» est un bronze très souvent utilisé par Noël Gérard. Des chutes à têtes de femmes proches sont aussi connues sur d'autres bureaux de Noël Gérard. Un autre maître ébéniste du nom de Lieutaud est également à citer, car ce dernier à souvent utiliser les superbes sabots en chausson à feuilles d'acanthe croisée que nous retrouvons aussi dans la production de Noël Gérard. Lieutaud a lui aussi orné des commodes et des bureaux avec des chutes à têtes de femmes. Dans l'histoire du mobilier, le placage unique de bois d'amarante correspond à une période très courte du mobilier parisien. On situe la durée de cette mode à environ 5 ans, autour des années 1720. Le bâti en résineux (essence composant notre bureau - visible en dessous) est caractéristique des fabrications des ébénistes parisiens de la période Régence, habitude de construction issue de la période Louis XIV. Quelques années après les bâtis seront en chêne. L'utilisation de noyer pour la construction des tiroirs de notre bureau témoigne d'une part d'un travail bien parisien et d'autre part d'un travail soigné: meuble de commande. Sur des bureaux ordinaires, les tiroirs seront soit en chêne (mais attention: il y a plusieurs qualité de chêne..), soit en peuplier grisard. Nous pouvons ajouter que le noyer de notre bureau est très caractéristique, il est tôt en époque XVIIIe. Avec la pénurie du noyer consécutif au grand gèle de l'année 1709, le noyer sera remplacé par du chêne, dans les années suivantes. Tous ces points nous aident à mieux comprendre ce bureau qui est bien d'une facture typiquement parisienne et correspond au travail d'un Maître ébéniste qui peut être vraisemblablement: Noël Gérard

Auction archive: Lot number 259
Auction:
Datum:
14 Dec 2016
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Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
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agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
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