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Auction archive: Lot number 1

Grand tirage photographique représentant un attelage du marquis de Pomereu à Paris

Estimate
€50 - €100
ca. US$64 - US$129
Price realised:
€500
ca. US$649
Auction archive: Lot number 1

Grand tirage photographique représentant un attelage du marquis de Pomereu à Paris

Estimate
€50 - €100
ca. US$64 - US$129
Price realised:
€500
ca. US$649
Beschreibung:

Grand tirage photographique représentant un attelage du marquis de Pomereu à Paris, avenue du Bois. Vers 1880. Depuis la construction en 1639 jusqu'aux travaux des années 1870 Au coeur du pays cher à Maupassant, ce château du temps de Louis XIII, très modifié au XIXe siècle, a connu l'existence endormie d'une gentilhommière du pays de Caux pendant deux siècles. Les propriétaires s'appelaient alors Auber, Manneville, Senneville et le château resta dans la même famille jusqu'à nos jours, passant par les femmes à la famille de Pomereu au début du XIXe siècle. Quelques livres de compte conservés dans les archives du château témoignent de l'économie frugale du domaine jusqu'à la révolution. Deux générations plus tard, tout devait changer. Le mariage de Michel de Pomereu et d'Etiennette d'Aligre, héritière à la fois de l'immense fortune du marquis d'Aligre et par sa mère du domaine de Daubeuf, allaient permettre une première série de travaux de restauration à la fin des années 1820. La famille partageait son temps alors entre un hôtel à Paris acquis en 1816, rue de Lille, et le château du Héron dans la vallée de l'Andelle à l'est de Rouen. Daubeuf restait encore pour la famille une résidence tertiaire. Il fallut attendre la fin du second Empire, lorsque le troisième fils, Armand, hérita de Daubeuf en 1867, pour que la maison connaisse les importants travaux qui lui donnèrent son aspect actuel. La partie centrale de la façade fut coiffée, du côté de l'arrivée comme du côté du parc, d'un fronton triangulaire juché sur un socle haut afin d'être de niveau avec une balustrade de pierre qui ceintura la toiture. Celle-ci fut modifiée en 1874 afin de loger deux niveaux de chambres et de greniers avec des lucarnes. Sur les cartes postales et photos anciennes de Daubeuf, on voit la balustrade de pierre qui ne tarda pas à déplaire, puis qu'elle fut enlevée avant 1885. Le chiffre ALP qui orne le portail du château, de même que les armes du fronton (PomereuLuppé) sont ceux d'Armand de Pomereu et de son épouse de Luppé. Les travaux les plus importants concernèrent les ailes et sous-sols, deux petits corps bas furent ajoutés à chaque extrémité, coiffés d'une toiture plate à l'italienne, entourée d'une balustrade de pierre, celui de gauche cerné de fossés à l'anglaise qui permettaient d'éclairer des cuisines et offices en sous sol. En même temps, on en profita pour créer des caves et sous-sols sous la partie ancienne du château. Le vestibule central avec le grand escalier à rampe de fer forgé de style rocaille date également de cette époque. Enfin, la création du parc fut confiée à Duchesne qui créa un grand tapis vert devant le château, avec un bassin en son centre et une perspective d'arbres. En même temps, il aménagea sur le côté est du château un jardin de fleurs surbaissé, entouré sur trois côtés d'une balustrade de pierre, avec des allées qui permettaient de contempler les parterres fleuris entièrement occupés vers 1900 par des plates-bandes de fleurs parallèles. Des serres avaient été édifiées du côté du potager, parallèlement à la grande allée. Enfin, on édifia du même côté de superbes écuries en forme de demi-lune avec au centre un grand pavillon coiffé d'un toit en dôme. Aucun plan, ni aucune trace de ces travaux importants ne subsiste dans les archives familiales, mais dans un article de Connaissance des Arts, Ernest de Ganay, les date de 1875 et les attribue à l'architecte David de Pénaran. Il semble en réalité que ces travaux s'échelonnèrent sur une période de vingt-cinq ans, de 1868 à 1892, les entrepreneurs étant payés en grande partie par les fermages annuels de la terre de Daubeuf. En 1877, on parle d'améliorations faites au château depuis un an. En 1884, les travaux du château semblent avoir été très avancés puis qu'ils avaient déjà coûté plus de 900 000 F. Les ouvriers commençaient alors la charpente métallique des écuries. Tous ces travaux paraissent avoir été terminés en 1892, date à laquelle le marquis Armand de Pomereu demand

Auction archive: Lot number 1
Auction:
Datum:
27 May 2013
Auction house:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
France
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Grand tirage photographique représentant un attelage du marquis de Pomereu à Paris, avenue du Bois. Vers 1880. Depuis la construction en 1639 jusqu'aux travaux des années 1870 Au coeur du pays cher à Maupassant, ce château du temps de Louis XIII, très modifié au XIXe siècle, a connu l'existence endormie d'une gentilhommière du pays de Caux pendant deux siècles. Les propriétaires s'appelaient alors Auber, Manneville, Senneville et le château resta dans la même famille jusqu'à nos jours, passant par les femmes à la famille de Pomereu au début du XIXe siècle. Quelques livres de compte conservés dans les archives du château témoignent de l'économie frugale du domaine jusqu'à la révolution. Deux générations plus tard, tout devait changer. Le mariage de Michel de Pomereu et d'Etiennette d'Aligre, héritière à la fois de l'immense fortune du marquis d'Aligre et par sa mère du domaine de Daubeuf, allaient permettre une première série de travaux de restauration à la fin des années 1820. La famille partageait son temps alors entre un hôtel à Paris acquis en 1816, rue de Lille, et le château du Héron dans la vallée de l'Andelle à l'est de Rouen. Daubeuf restait encore pour la famille une résidence tertiaire. Il fallut attendre la fin du second Empire, lorsque le troisième fils, Armand, hérita de Daubeuf en 1867, pour que la maison connaisse les importants travaux qui lui donnèrent son aspect actuel. La partie centrale de la façade fut coiffée, du côté de l'arrivée comme du côté du parc, d'un fronton triangulaire juché sur un socle haut afin d'être de niveau avec une balustrade de pierre qui ceintura la toiture. Celle-ci fut modifiée en 1874 afin de loger deux niveaux de chambres et de greniers avec des lucarnes. Sur les cartes postales et photos anciennes de Daubeuf, on voit la balustrade de pierre qui ne tarda pas à déplaire, puis qu'elle fut enlevée avant 1885. Le chiffre ALP qui orne le portail du château, de même que les armes du fronton (PomereuLuppé) sont ceux d'Armand de Pomereu et de son épouse de Luppé. Les travaux les plus importants concernèrent les ailes et sous-sols, deux petits corps bas furent ajoutés à chaque extrémité, coiffés d'une toiture plate à l'italienne, entourée d'une balustrade de pierre, celui de gauche cerné de fossés à l'anglaise qui permettaient d'éclairer des cuisines et offices en sous sol. En même temps, on en profita pour créer des caves et sous-sols sous la partie ancienne du château. Le vestibule central avec le grand escalier à rampe de fer forgé de style rocaille date également de cette époque. Enfin, la création du parc fut confiée à Duchesne qui créa un grand tapis vert devant le château, avec un bassin en son centre et une perspective d'arbres. En même temps, il aménagea sur le côté est du château un jardin de fleurs surbaissé, entouré sur trois côtés d'une balustrade de pierre, avec des allées qui permettaient de contempler les parterres fleuris entièrement occupés vers 1900 par des plates-bandes de fleurs parallèles. Des serres avaient été édifiées du côté du potager, parallèlement à la grande allée. Enfin, on édifia du même côté de superbes écuries en forme de demi-lune avec au centre un grand pavillon coiffé d'un toit en dôme. Aucun plan, ni aucune trace de ces travaux importants ne subsiste dans les archives familiales, mais dans un article de Connaissance des Arts, Ernest de Ganay, les date de 1875 et les attribue à l'architecte David de Pénaran. Il semble en réalité que ces travaux s'échelonnèrent sur une période de vingt-cinq ans, de 1868 à 1892, les entrepreneurs étant payés en grande partie par les fermages annuels de la terre de Daubeuf. En 1877, on parle d'améliorations faites au château depuis un an. En 1884, les travaux du château semblent avoir été très avancés puis qu'ils avaient déjà coûté plus de 900 000 F. Les ouvriers commençaient alors la charpente métallique des écuries. Tous ces travaux paraissent avoir été terminés en 1892, date à laquelle le marquis Armand de Pomereu demand

Auction archive: Lot number 1
Auction:
Datum:
27 May 2013
Auction house:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
France
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