GRANDE CONSOLE en acajou et placage d'acajou ouvrant par trois tiroirs en ceinture. Le piètement, foncé de miroir, est formé par quatre colonnes arrondies baguées de bronze ciselé et doré reposant sur un socle terminé par des pieds boules, Le plateau est muni de deux tirettes latérales, il est surmonté d'une étagère coulissante à deux plateaux. Plateau de mabre blanc. Il porte trois estampillles CHAPUIS à la ceinture. Première moitié du XIXe siècle H (totale) : 137 : L. (fermée) 147 ; L (ouvert) 251 ; P. 52 cm PROVENANCE Collection du château de Louis d'Aurelle de Paladines J.J. Chapuis, né à Bruxelles en 1765 et mort en 1864, fut formé à Paris où il obtint la maîtrise, installa son atelier à Bruxelles vers 1795 et le garda en activité jusque 1830. Lorsque parurent à Paris les premiers ouvrages sur l'histoire du mobilier français au 18 s., l'estampille de Jean Joseph Chapuis fut attribuée à son homonyme Claude, simple marchand qui le priva de son renom. Cette circonstance méconnue explique la rareté des meubles de Jean Joseph Chapuis: les Musées royaux d'Art et d'Histoire en possèdent cinq: les trois premiers, vers 1800-1810, de style Directoire, un meuble Restauration, de 1815, et un Biedermeier, des années
GRANDE CONSOLE en acajou et placage d'acajou ouvrant par trois tiroirs en ceinture. Le piètement, foncé de miroir, est formé par quatre colonnes arrondies baguées de bronze ciselé et doré reposant sur un socle terminé par des pieds boules, Le plateau est muni de deux tirettes latérales, il est surmonté d'une étagère coulissante à deux plateaux. Plateau de mabre blanc. Il porte trois estampillles CHAPUIS à la ceinture. Première moitié du XIXe siècle H (totale) : 137 : L. (fermée) 147 ; L (ouvert) 251 ; P. 52 cm PROVENANCE Collection du château de Louis d'Aurelle de Paladines J.J. Chapuis, né à Bruxelles en 1765 et mort en 1864, fut formé à Paris où il obtint la maîtrise, installa son atelier à Bruxelles vers 1795 et le garda en activité jusque 1830. Lorsque parurent à Paris les premiers ouvrages sur l'histoire du mobilier français au 18 s., l'estampille de Jean Joseph Chapuis fut attribuée à son homonyme Claude, simple marchand qui le priva de son renom. Cette circonstance méconnue explique la rareté des meubles de Jean Joseph Chapuis: les Musées royaux d'Art et d'Histoire en possèdent cinq: les trois premiers, vers 1800-1810, de style Directoire, un meuble Restauration, de 1815, et un Biedermeier, des années
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