Groupe en bronze finement ciselé et patiné figurant Neptune tenant son trident, à ses pieds un dauphin. Il repose sur une base ornée de masques de satyres soufflant ou crachant formant des déversoirs. Aux quatre angles, des amours assis tiennent des dauphins. Réunis par des guirlandes feuillagées Fin du XVIIIème siècle (quelques trous) H : 54 - L : 31 - P : 34 cm D'après la fontaine réalisée par Jean de Bologne La Fontaine de Neptune de Bologne donna à Giambologna, jeune sculpteur émigré d'origine flamande, non seulement une chance de démontrer tout son génie, mais également l'opportunité d'établir la solide réputation dont il fut privé à Florence lors de la création d'une fontaine illustrant la même thématique. La commande fut passée par le pape nouvellement élu Pie IV (1559-1565) et le gouverneur papal de Bologne ; les deux personnages étaient désireux d'embellir la ville à l'image de ce qui venait d'être fait à Florence, cité rivale. Giambologna effectua dès février 1562, un séjour à Bologne, probablement pour des études et des discussions préalables, puis en août 1563 il reçut un contrat ainsi que l'autorisation de Francesco de Medici de réaliser l'ouvrage. Quelques mois plus tard, le sculpteur était en plein travail ; il apporta personnellement une réduction de la figure de Neptune au pape à Rome (peut-être la statuette conservée au Museo Civico de Bologne, illustrée dans C. Avery et M. Hall, Giambologna (1529-1608), Comment s'attacher l'âme d'un prince, Paris, 1999, p.194). La fontaine fut terminée au début de l'année 1567 (voir une photographie reproduite dans C. Avery, Giambologna, The complete Sculpture, Phaidon, 1993, p.207). Elle suscita dès sa création l'enthousiasme et l'admiration des amateurs. Par la suite certains sculpteurs en firent des réductions avec quelques légères différences stylistiques. C'est le cas du bronze présenté qui propose un traitement de la figure de Neptune différent, tout en respectant le modèle initial dû à Giambologna. Le sculpteur s'est même autorisé un rajout dicté par une recherche personnelle décorative : la présence de guirlandes fleuries entre les putti dans la partie basse du socle.
Groupe en bronze finement ciselé et patiné figurant Neptune tenant son trident, à ses pieds un dauphin. Il repose sur une base ornée de masques de satyres soufflant ou crachant formant des déversoirs. Aux quatre angles, des amours assis tiennent des dauphins. Réunis par des guirlandes feuillagées Fin du XVIIIème siècle (quelques trous) H : 54 - L : 31 - P : 34 cm D'après la fontaine réalisée par Jean de Bologne La Fontaine de Neptune de Bologne donna à Giambologna, jeune sculpteur émigré d'origine flamande, non seulement une chance de démontrer tout son génie, mais également l'opportunité d'établir la solide réputation dont il fut privé à Florence lors de la création d'une fontaine illustrant la même thématique. La commande fut passée par le pape nouvellement élu Pie IV (1559-1565) et le gouverneur papal de Bologne ; les deux personnages étaient désireux d'embellir la ville à l'image de ce qui venait d'être fait à Florence, cité rivale. Giambologna effectua dès février 1562, un séjour à Bologne, probablement pour des études et des discussions préalables, puis en août 1563 il reçut un contrat ainsi que l'autorisation de Francesco de Medici de réaliser l'ouvrage. Quelques mois plus tard, le sculpteur était en plein travail ; il apporta personnellement une réduction de la figure de Neptune au pape à Rome (peut-être la statuette conservée au Museo Civico de Bologne, illustrée dans C. Avery et M. Hall, Giambologna (1529-1608), Comment s'attacher l'âme d'un prince, Paris, 1999, p.194). La fontaine fut terminée au début de l'année 1567 (voir une photographie reproduite dans C. Avery, Giambologna, The complete Sculpture, Phaidon, 1993, p.207). Elle suscita dès sa création l'enthousiasme et l'admiration des amateurs. Par la suite certains sculpteurs en firent des réductions avec quelques légères différences stylistiques. C'est le cas du bronze présenté qui propose un traitement de la figure de Neptune différent, tout en respectant le modèle initial dû à Giambologna. Le sculpteur s'est même autorisé un rajout dicté par une recherche personnelle décorative : la présence de guirlandes fleuries entre les putti dans la partie basse du socle.
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