GUISE (Henri de Lorraine, duc de). Lettre signée à Guy de Lansac. S.d. 1 p. in-4 oblong, une mention manuscrite postérieure en marge supérieure , adresse au dos avec 2 cachets armoriés de cire rouge. Lettre de créance pour son envoyé Marcellin de Roissieu : « Vous entendrez de monsieur de Roissieu, p[rese]nt porteur que je vous envoye, l'estat entier de noz aff aires. Il est trés fydel et capable, ayant esté p[rese]nt a tout ce quy s'est passé, vous le crairez donc, s'il vous plait, et me manderez par luy ampleme[n]t de voz aff aires et tout ce que desirez pour v[ot]re contenteme[n]t dont il vous satisfera, et a son retour je ne faudray de donner ordre a tout ce quy restera, comme la personne du monde quy vous onore le plus... » PUISSANT CHEF DE LA LIGUE, LE DÉTERMINÉ DUC DE GUISE 15501588 fut l'adversaire acharné des protestants et acquit à Paris une popularité supérieure à celle du roi Henri III – il fut pour cela assassiné le 23 décembre 1588. À LA TÊTE DE LA LIGUE EN BORDELAIS, ANCIEN MIGNON DU DUC D'ANJOU (devenu Henri III), GUY DE LANSAC abandonna un temps la cause, car, ruiné, il accepta de revenir à Henri III en 1588. Après le régicide, en 1589, il se déclara contre Henri IV et revint à la Ligue. Il était le petit-fi ls de François Ier par son père Louis de Lansac, bâtard du roi, qui fut offi cier, diplomate, conseiller d'État, homme de confi ance de Catherine de Médicis mais qui se révéla de dispositions ligueuses. MUNITIONNAIRE AU SERVICE DE LA LIGUE ET DES ESPAGNOLS, LE FINANCIER MARCELLIN DE ROISSIEU avait été trésorier de France à Grenoble puis à Orléans. Fidèle du duc de Mayenne, il avait joué un rôle dans la Sainte Union et fut envoyé par Guise à Orléans en 1588 pour empêcher la reprise de la ville par le parti royaliste.
GUISE (Henri de Lorraine, duc de). Lettre signée à Guy de Lansac. S.d. 1 p. in-4 oblong, une mention manuscrite postérieure en marge supérieure , adresse au dos avec 2 cachets armoriés de cire rouge. Lettre de créance pour son envoyé Marcellin de Roissieu : « Vous entendrez de monsieur de Roissieu, p[rese]nt porteur que je vous envoye, l'estat entier de noz aff aires. Il est trés fydel et capable, ayant esté p[rese]nt a tout ce quy s'est passé, vous le crairez donc, s'il vous plait, et me manderez par luy ampleme[n]t de voz aff aires et tout ce que desirez pour v[ot]re contenteme[n]t dont il vous satisfera, et a son retour je ne faudray de donner ordre a tout ce quy restera, comme la personne du monde quy vous onore le plus... » PUISSANT CHEF DE LA LIGUE, LE DÉTERMINÉ DUC DE GUISE 15501588 fut l'adversaire acharné des protestants et acquit à Paris une popularité supérieure à celle du roi Henri III – il fut pour cela assassiné le 23 décembre 1588. À LA TÊTE DE LA LIGUE EN BORDELAIS, ANCIEN MIGNON DU DUC D'ANJOU (devenu Henri III), GUY DE LANSAC abandonna un temps la cause, car, ruiné, il accepta de revenir à Henri III en 1588. Après le régicide, en 1589, il se déclara contre Henri IV et revint à la Ligue. Il était le petit-fi ls de François Ier par son père Louis de Lansac, bâtard du roi, qui fut offi cier, diplomate, conseiller d'État, homme de confi ance de Catherine de Médicis mais qui se révéla de dispositions ligueuses. MUNITIONNAIRE AU SERVICE DE LA LIGUE ET DES ESPAGNOLS, LE FINANCIER MARCELLIN DE ROISSIEU avait été trésorier de France à Grenoble puis à Orléans. Fidèle du duc de Mayenne, il avait joué un rôle dans la Sainte Union et fut envoyé par Guise à Orléans en 1588 pour empêcher la reprise de la ville par le parti royaliste.
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