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Auction archive: Lot number 13

Gustave COURBET (1819-1877)

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$122,085 - US$183,127
Price realised:
€100,000
ca. US$122,085
Auction archive: Lot number 13

Gustave COURBET (1819-1877)

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$122,085 - US$183,127
Price realised:
€100,000
ca. US$122,085
Beschreibung:

L' Helvetia ou La Liberté, 1875 Sculpture en bronze à patine brune. Fonte réalisée à la Fonderie L. Martin en 1875. Socle en marbre blanc titré "Liberté" et caisse d'origine en bois titré "Baron de Bastard" Signé "COURBET" et "L. Martin Fondeur" H : 87 cm, L : 62 cm (Restauration à la base) On y joint les deux caisses d'origines en bois pour le transport de l'oeuvre et son socle. Un certificat d'authenticité de Monsieur Jean Jacques Fernier sera remis à l'acquéreur. Réfugié en Suisse, après les évènements révolutionnaires des années 1870 à Paris - la Commune et la destruction de la place Vendôme - Gustave Courbet décide de rendre hommage à ceux qui l'ont accueilli, la municipalité de la Tour de Peilz. Il imagine un buste de femme, inspiré de Helvetia, figure allégorique et emblématique suisse. Après de nombreux essais en plâtre, Courbet fait un tirage ultime en bronze, coulé par Louis Martin. La sculpture Helvétia ou la liberté voit le jour en 1875. Cette épreuve en bronze à patine brune se différencie des autres statues créées par Courbet, toutes en fonte bronzée ; mais aussi parce qu'elle porte une étoile à six branches (étoile franc-maçonnique), et plus à cinq branches, selon le modèle offert à la Tour de Peilz. Le 17 mai 1875, la sculpture et son socle en marbre, en provenance de la Fonderie Martin, débarquent au port fluvial de Saintes, dans une caisse en bois noir marquée Baron Bastard, à destination de la Galerie Castagnary. Aux portes du XXe siècle, en 1895, le buste est proposé aux enchères à l'Hôtel Drouot à Paris, et acheté 285 francs par Louis Philippe Demaëght, fondateur du musée d'Oran et membre des loges maçonniques d'Algérie. L'oeuvre resta dans ce pays jusqu'à la Guerre d'Indépendance, moment où elle revint en Europe dans les bagages d'une famille. Pendant son exil, et jusqu'à sa mort, Courbet entretient d'étroites relations avec des figures de la franc maçonnerie, tels que le géographe Elisée Reclus le politicien Louis Richonnet ou encore Jules Castagnary, journaliste et critique d'art. L'étoile à six branches sculptée sur le buste, la pyramide franc maçonne reproduite à l'intérieur de la caisse de l'oeuvre et la générosité des loges durant les nombreux séjours de l'oeuvre en Afrique posent le doute quant à la place de Gustave Courbet dans la franc maçonnerie. Jean Jacques Fernier, vice président de l'Institut Courbet à Ornans, rappelle dans son avis sur l'oeuvre que ce bronze doit être considéré comme le premier tirage original de la statue. Initialement pensée pour le Salon Parisien de 1875, la sculpture ne sera finalement jamais présentée au Salon de Paris. Ce n'est qu'en 1906 qu'un tirage de l'oeuvre en plâtre (référencé au Catalogue Raisonné de l'artiste) est aperçu dans la capitale, lors du Salon d'automne. Une décennie plus tard, Jean Jacques Fernier expose l'oeuvre, jusqu'alors inconnue, au MAG de Montreux en novembre 2007. Cette même sculpture, que nous présentons en vente sera référencée dans le Catalogue Raisonné Critique de l'oeuvre de Courbet, à paraître ultérieurement par la Fondation Wildenstein.

Auction archive: Lot number 13
Auction:
Datum:
28 Jun 2010
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
France
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

L' Helvetia ou La Liberté, 1875 Sculpture en bronze à patine brune. Fonte réalisée à la Fonderie L. Martin en 1875. Socle en marbre blanc titré "Liberté" et caisse d'origine en bois titré "Baron de Bastard" Signé "COURBET" et "L. Martin Fondeur" H : 87 cm, L : 62 cm (Restauration à la base) On y joint les deux caisses d'origines en bois pour le transport de l'oeuvre et son socle. Un certificat d'authenticité de Monsieur Jean Jacques Fernier sera remis à l'acquéreur. Réfugié en Suisse, après les évènements révolutionnaires des années 1870 à Paris - la Commune et la destruction de la place Vendôme - Gustave Courbet décide de rendre hommage à ceux qui l'ont accueilli, la municipalité de la Tour de Peilz. Il imagine un buste de femme, inspiré de Helvetia, figure allégorique et emblématique suisse. Après de nombreux essais en plâtre, Courbet fait un tirage ultime en bronze, coulé par Louis Martin. La sculpture Helvétia ou la liberté voit le jour en 1875. Cette épreuve en bronze à patine brune se différencie des autres statues créées par Courbet, toutes en fonte bronzée ; mais aussi parce qu'elle porte une étoile à six branches (étoile franc-maçonnique), et plus à cinq branches, selon le modèle offert à la Tour de Peilz. Le 17 mai 1875, la sculpture et son socle en marbre, en provenance de la Fonderie Martin, débarquent au port fluvial de Saintes, dans une caisse en bois noir marquée Baron Bastard, à destination de la Galerie Castagnary. Aux portes du XXe siècle, en 1895, le buste est proposé aux enchères à l'Hôtel Drouot à Paris, et acheté 285 francs par Louis Philippe Demaëght, fondateur du musée d'Oran et membre des loges maçonniques d'Algérie. L'oeuvre resta dans ce pays jusqu'à la Guerre d'Indépendance, moment où elle revint en Europe dans les bagages d'une famille. Pendant son exil, et jusqu'à sa mort, Courbet entretient d'étroites relations avec des figures de la franc maçonnerie, tels que le géographe Elisée Reclus le politicien Louis Richonnet ou encore Jules Castagnary, journaliste et critique d'art. L'étoile à six branches sculptée sur le buste, la pyramide franc maçonne reproduite à l'intérieur de la caisse de l'oeuvre et la générosité des loges durant les nombreux séjours de l'oeuvre en Afrique posent le doute quant à la place de Gustave Courbet dans la franc maçonnerie. Jean Jacques Fernier, vice président de l'Institut Courbet à Ornans, rappelle dans son avis sur l'oeuvre que ce bronze doit être considéré comme le premier tirage original de la statue. Initialement pensée pour le Salon Parisien de 1875, la sculpture ne sera finalement jamais présentée au Salon de Paris. Ce n'est qu'en 1906 qu'un tirage de l'oeuvre en plâtre (référencé au Catalogue Raisonné de l'artiste) est aperçu dans la capitale, lors du Salon d'automne. Une décennie plus tard, Jean Jacques Fernier expose l'oeuvre, jusqu'alors inconnue, au MAG de Montreux en novembre 2007. Cette même sculpture, que nous présentons en vente sera référencée dans le Catalogue Raisonné Critique de l'oeuvre de Courbet, à paraître ultérieurement par la Fondation Wildenstein.

Auction archive: Lot number 13
Auction:
Datum:
28 Jun 2010
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
France
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+33 (0)1 48009944
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