Beschreibung:

Le repos, Villa Demière, Jeanne, été 1905 Huile sur toile, rentoilée Signée en bas à gauche: Manguin 38 x 46 cm Dès 1904, Henri Manguin découvre Saint-Tropez, par l'intermédiaire de Paul Signac En 1905, il voyage entre Cassis et Menton avec son ami Albert Marquet et il décide de s'installer à la villa Demière, sur les collines entourant Saint-Tropez. Cet endroit, calme et gorgé de lumière, sera une grande source d'inspiration pour lui, et servira de cadre à plusieurs de ses tableaux, avec comme sujet de prédilection, sa femme, Jeanne (Jeanne à l'ombrelle, Jeanne sur le balcon, La sieste, etc...). Manguin aimait la peindre dans le soleil et ses reflets crus, dans des poses paisibles, et intimistes. Fauve par la couleur et la violence de la lumière, il demeure toujours proche dans ses représentations, d'une réalité harmonieuse. Figure au catalogue raisonné établi par M.-C. Sainsaulieu, sous la direction de Lucile et Claude Manguin, Henri Manguin. L'oeuvre peint, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1980, sous le n°170 (reproduit). Expositions: Manguin, Galerie de l'Elysée, Paris, 1938, n°3 (daté 1906) Manguin, Musée Toulouse-Lautrec, Albi, 1957, n°17 Manguin, Galerie L. Blanc, Aix en Provence, 1961, n°26 Manguin, tableaux Fauves, Galerie de Paris, Paris, 1962, n°27 Manguin, Musée des Beaux-Arts de Neuchâtel, 1964, n°40 Manguin, Château-Musée de Cagnes, 1965, n°18 Les Fauves, Tokyo, Kanazawa, 1974, n°31 Henri Manguin, Chapelle de la Miséricorde, Saint-Tropez, 1976, n°80 Bibliographie: Pierre Cabanne, Henri Manguin, Neuchâtel, 1964, p. 156, n°13, reproduit p. 33 Jean-Louis Ferrier. Les Fauves, Le Règne de la couleur. Paris, Terrail, 1992. Reproduit page 134 Historique: Offert par Henri Manguin à Albert Marquet Paris Collection Madame Marcelle Marquet, France Henri Charles MANGUIN Peintre français né à Paris en 1874, mort à Saint-Tropez en 1949. A quinze ans, il abandonne ses études pour se consacrer à la peinture. En 1904, il est admis comme élève libre dans l'atelier de Gustave Moreau Il y rencontre Marquet et Matisse. Les expositions Cézanne (1901) et Van Gogh (1905) sont pour lui une révélation qui le décide à exploiter les pouvoirs de la couleur pure. En 1902, il participe pour la première fois au Salon des indépendants. Pendant l'été 1905, il découvre la lumière du Midi: Le 14 juillet à Saint- Tropez, 1905. Au salon d'automne de la même année, les cinq toiles signées Manguin et exposées dans la «cage aux Fauves» sont un embrasement de couleurs à la facture fougueuse et immédiatement expressive: Nu dans un intérieur, 1905. L'année suivante, le marchand Vollard ne lui achète pas moins de cent cinquante tableaux. En 1907, Druet lui consacre une première exposition particulière. En 1908, il part pour l'Italie en compagnie de son ami Marquet. Lorsqu'il ne voyage pas à l'étranger, il chasse le motif dans les ports de Bretagne et de Normandie. Fauve discret, ses paysages et ses natures mortes ou ses nus sont un hymne à la vie: Les anémones, 1934. Il a également exécuté quelques aquarelles dont la transparence légère s'oppose à l'exubérance mouvementée de ses huiles. In Jean-Louis Ferrier. Les Fauves, Le Règne de la couleur. Paris, Terrail, 1992