Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 393

HORTENSE DE Beauharnais (1783-1837) fille…

Estimate
€3,000 - €3,500
ca. US$3,741 - US$4,365
Price realised:
€8,000
ca. US$9,977
Auction archive: Lot number 393

HORTENSE DE Beauharnais (1783-1837) fille…

Estimate
€3,000 - €3,500
ca. US$3,741 - US$4,365
Price realised:
€8,000
ca. US$9,977
Beschreibung:

HORTENSE DE Beauharnais (1783-1837) fille de Joséphine de Beauharnais, adoptée par Napoléon, épouse (1802) de Louis Bonaparte (1778-1846), elle fut Reine de Hollande; mère de Napoléon III.Manuscrit avec corrections autographes, [vers 1830]; cahier cousu de 6 pages et demie in-4 (trace de montage au dos du dernier feuillet).Manuscrit de travail pour ses Mémoires secrets et historiques de Joséphine.Ce fragment de récit couvre quelques années de la vie de Joséphine, de son divorce avec l'Empereur en 1809, jusqu'à sa mort en 1814. Hortense a porté une demi-douzaine de corrections sur ce manuscrit dicté ou copié par un secrétaire. «à la fin de 1809 le divorce fut conclu. L'Empereur avait dit hautement qu'après lui ce serait une anarchie complète si le peuple français ne s'habituait pas à l'idée d'un héritier de son nom et de sa puissance, qui serait appelé à conserver et à améliorer toutes les constitutions nouvelles d'où dépendait la prospérité du pays. Son fils, élevé au milieu de l'amour des français, lui paraissait seul capable d'amener un tel résultat et d'assurer la stabilité. Tous les grands qui l'entouraient le poussaient au divorce. Sa tendresse pour sa femme le fit longtemps balancer, mais enfin il céda. Il chargea sa belle-fille de préparer sa mère à cette triste séparation et lui dit ces propres paroles avec une émotion dont on ne l'aurait pas cru susceptible, et en parlant de l'impératrice, s'il s'agissait de mon bonheur je le lui sacrifierais, mais il s'agit de celui de la France. Un fils de moi mon héritier pourra seul consolider mes institutions et faire jouir le pays de la prospérité que je lui prépare».... Elle raconte encore comment Napoléon obtint que Joséphine cédât aux impératifs de l'État... «Les enfants de l'impératrice voulaient s'éloigner et aller avec leur mère loin de la cour. Ils disaient qu'eux et leur mère finiraient par gêner l'empereur ainsi qu'une nouvelle impératrice. L'empereur s'y opposa fortement [...] L'impératrice Joséphine n'avait eu le courage de se séparer de l'homme qu'elle chérissait que dans l'espoir de rester toujours sa meilleure amie. Les enfants de l'impératrice durent donc se résigner à leur volonté. [...] Ce fut le prince Eugène que l'empereur chargea d'aller au sénat porter le libre consentement de sa mère au divorce»... Suivent des détails sur la retraite de Joséphine à la Malmaison, sa conduite en 1814 à la nouvelle de l'abdication de Napoléon, la visite que lui rendit le Tsar Alexandre Ier et la protection que ce dernier tint à lui assurer ainsi qu'à sa fille Hortense: «Il revint souvent à la Malmaison, voulut fixer le sort de cette famille qu'il venait déposséder et cependant pour laquelle il sentait une véritable affection. Selon le traité du 11 avril [Traité de Fontainebleau], le sort de toute la famille de l'empereur était décidé, mais il ne paraissait pas qu'on voulût exécuter ce traité. La réaction quoique douce à l'apparence n'en était pas moins haineuse contre une puissance qu'on regardait comme usurpatrice. [...] L'empereur de Russie devenait le seul protecteur qui voulut faire exécuter le traité. L'impératrice Joséphine, malgré les hommages des souverains, était frappée au coeur; elle mourut au moment où l'empereur s'occupait de lui faire assurer le million que l'on avait décidé qu'elle garderait sa vie durant»... Il est également fait mention de la retraite d'Hortense et de son projet de quitter la France pour la Suisse, arrêté par le débarquement de Napoléon: «Après la bataille de Waterloo, la reine Hortense alla recevoir l'empereur Napoléon à la Malmaison où il se rendit après son abdication. Là, elle lui prodigua les soins de la fille la plus tendre et ne revint à Paris que lorsqu'il fut parti. L'exaspération contre elle ne fit qu'accroître à l'entrée des Bourbons [...] L'ancien protecteur de la reine [Alexandre] loin de la protéger encore, montra plus de haine que tout autre»... Le manuscrit se termine au moment où, menacée, la reine Hortense dut prendre la rout

Auction archive: Lot number 393
Auction:
Datum:
18 Nov 2014
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

HORTENSE DE Beauharnais (1783-1837) fille de Joséphine de Beauharnais, adoptée par Napoléon, épouse (1802) de Louis Bonaparte (1778-1846), elle fut Reine de Hollande; mère de Napoléon III.Manuscrit avec corrections autographes, [vers 1830]; cahier cousu de 6 pages et demie in-4 (trace de montage au dos du dernier feuillet).Manuscrit de travail pour ses Mémoires secrets et historiques de Joséphine.Ce fragment de récit couvre quelques années de la vie de Joséphine, de son divorce avec l'Empereur en 1809, jusqu'à sa mort en 1814. Hortense a porté une demi-douzaine de corrections sur ce manuscrit dicté ou copié par un secrétaire. «à la fin de 1809 le divorce fut conclu. L'Empereur avait dit hautement qu'après lui ce serait une anarchie complète si le peuple français ne s'habituait pas à l'idée d'un héritier de son nom et de sa puissance, qui serait appelé à conserver et à améliorer toutes les constitutions nouvelles d'où dépendait la prospérité du pays. Son fils, élevé au milieu de l'amour des français, lui paraissait seul capable d'amener un tel résultat et d'assurer la stabilité. Tous les grands qui l'entouraient le poussaient au divorce. Sa tendresse pour sa femme le fit longtemps balancer, mais enfin il céda. Il chargea sa belle-fille de préparer sa mère à cette triste séparation et lui dit ces propres paroles avec une émotion dont on ne l'aurait pas cru susceptible, et en parlant de l'impératrice, s'il s'agissait de mon bonheur je le lui sacrifierais, mais il s'agit de celui de la France. Un fils de moi mon héritier pourra seul consolider mes institutions et faire jouir le pays de la prospérité que je lui prépare».... Elle raconte encore comment Napoléon obtint que Joséphine cédât aux impératifs de l'État... «Les enfants de l'impératrice voulaient s'éloigner et aller avec leur mère loin de la cour. Ils disaient qu'eux et leur mère finiraient par gêner l'empereur ainsi qu'une nouvelle impératrice. L'empereur s'y opposa fortement [...] L'impératrice Joséphine n'avait eu le courage de se séparer de l'homme qu'elle chérissait que dans l'espoir de rester toujours sa meilleure amie. Les enfants de l'impératrice durent donc se résigner à leur volonté. [...] Ce fut le prince Eugène que l'empereur chargea d'aller au sénat porter le libre consentement de sa mère au divorce»... Suivent des détails sur la retraite de Joséphine à la Malmaison, sa conduite en 1814 à la nouvelle de l'abdication de Napoléon, la visite que lui rendit le Tsar Alexandre Ier et la protection que ce dernier tint à lui assurer ainsi qu'à sa fille Hortense: «Il revint souvent à la Malmaison, voulut fixer le sort de cette famille qu'il venait déposséder et cependant pour laquelle il sentait une véritable affection. Selon le traité du 11 avril [Traité de Fontainebleau], le sort de toute la famille de l'empereur était décidé, mais il ne paraissait pas qu'on voulût exécuter ce traité. La réaction quoique douce à l'apparence n'en était pas moins haineuse contre une puissance qu'on regardait comme usurpatrice. [...] L'empereur de Russie devenait le seul protecteur qui voulut faire exécuter le traité. L'impératrice Joséphine, malgré les hommages des souverains, était frappée au coeur; elle mourut au moment où l'empereur s'occupait de lui faire assurer le million que l'on avait décidé qu'elle garderait sa vie durant»... Il est également fait mention de la retraite d'Hortense et de son projet de quitter la France pour la Suisse, arrêté par le débarquement de Napoléon: «Après la bataille de Waterloo, la reine Hortense alla recevoir l'empereur Napoléon à la Malmaison où il se rendit après son abdication. Là, elle lui prodigua les soins de la fille la plus tendre et ne revint à Paris que lorsqu'il fut parti. L'exaspération contre elle ne fit qu'accroître à l'entrée des Bourbons [...] L'ancien protecteur de la reine [Alexandre] loin de la protéger encore, montra plus de haine que tout autre»... Le manuscrit se termine au moment où, menacée, la reine Hortense dut prendre la rout

Auction archive: Lot number 393
Auction:
Datum:
18 Nov 2014
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert