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Auction archive: Lot number 304

https://www.osenat.com/catalogue/

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$17,380 - US$23,174
Price realised:
€23,750
ca. US$27,519
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Price realised:
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Beschreibung:

RARE PAIRE DE PLOYANTS EN X en bois relaqué vert, les montants formés de deux glaives en X, surmontés d’un coté de têtes de coq et de l’autre de mufles de lion. Ils sont réunis par deux colonnes à bagues et d’un double balustre tourné. Époque Consulat. (petites restaurations) H : 49,5 - L : 92 - P : 38,5 cm Provenance : Descendance du duc de Trévise Fils d’un drapier et d’ascendance franco-anglaise, Mortier fait des études à Douai au moment de la Révolution. Il rejoint les rangs de la Garde nationale de Dunkerque en 1789 et devient au début de 1804 colonel-général des artilleurs et des marins de la Garde consulaire Mortier fait partie de la première liste des maréchaux en mai 1804 et prend, en 1805, le commandement de l’infanterie de la Garde impériale. Il s’illustre dans de nombreux faits militaires : en 1805 Austerlitz, à la bataille de Friedland (1807), et devient duc de Trévise un an plus tard. À partir d’octobre 1808, il prend le commandement du 5e corps d’armée en Espagne et combat à Somo Sierra et au siège de Saragosse. Plus tard, il combat, sous les ordres de Soult, à Arzobispo et à Ocaña où il est blessé. Il sert ensuite en Andalousie, notamment au siège de Badajoz, et il est rappelé en France en mai 1811. Nommé commandant de la Jeune Garde en 1812, il combat à la Moskowa, devient gouverneur de Moscou et refuse de faire sauter ce qui reste de la ville au moment où la retraite commence. À la Première Restauration, il se rallie à Louis XVIII.Après le retour de l’île d’Elbe, il escorte le roi de Lille à la frontière et se range du côté de Napoléon, il ne joue aucun rôle actif pendant la campagne de Waterloo. Il accepte à contrecoeur de faire partie de la cour martiale chargée de juger Ney et tombe en disgrâce quand celle-ci se déclare incompétente. Il retrouve un commandement en janvier 1816. Des années plus tard, il est envoyé à Saint-Pétersbourg comme ambassadeur (1830 et 1832), devient ministre de la Guerre puis président du Conseil. Il meurt le 28 juillet 1835blessé dans une explosion visant le roi Louis-Philippe1. Ce ployant correspond sur le plan stylistique au mobilier à la mode vers 1796 et jusqu’au tout début du XIXe siècle, dont le répertoire décoratif est à rapprocher de celui que Joséphine commande aux frères Jacob pour son petit hôtel de la rue Chantereine (rue de la Victoire aujourd’hui):tel que le lit dont le baldaquin simule une tente aux tons tricolores et les tabourets en forme de tambour. Le lit du maréchal Soult, des chaises de l’assemblée nationales inserrant des glaives sur un dossier ajouré ou la paire de tabourets de la collection Hammel 2 démontrent aussi ce même choix. L’influence du recueil de N-X.Willemin n’est certainement pas étranger à cette évolution, même si l’on cite le plus souvent Charles Percier et Léonard Fontaine. On trouve dans l’album de Pierre de La Mésangère “Meubles et Objets de goût” 1802-1818, planches 41 et 53, deux ployants qui présentent de fortes similitudes avec ceux que nous présentons. 1- Dictionnaire Napoléon, 1999 Fayard Ed., notice : Jacques Garnier 2- Vente à Paris 18 décembre 2001, n°137.

Auction archive: Lot number 304
Auction:
Datum:
9 Nov 2021
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

RARE PAIRE DE PLOYANTS EN X en bois relaqué vert, les montants formés de deux glaives en X, surmontés d’un coté de têtes de coq et de l’autre de mufles de lion. Ils sont réunis par deux colonnes à bagues et d’un double balustre tourné. Époque Consulat. (petites restaurations) H : 49,5 - L : 92 - P : 38,5 cm Provenance : Descendance du duc de Trévise Fils d’un drapier et d’ascendance franco-anglaise, Mortier fait des études à Douai au moment de la Révolution. Il rejoint les rangs de la Garde nationale de Dunkerque en 1789 et devient au début de 1804 colonel-général des artilleurs et des marins de la Garde consulaire Mortier fait partie de la première liste des maréchaux en mai 1804 et prend, en 1805, le commandement de l’infanterie de la Garde impériale. Il s’illustre dans de nombreux faits militaires : en 1805 Austerlitz, à la bataille de Friedland (1807), et devient duc de Trévise un an plus tard. À partir d’octobre 1808, il prend le commandement du 5e corps d’armée en Espagne et combat à Somo Sierra et au siège de Saragosse. Plus tard, il combat, sous les ordres de Soult, à Arzobispo et à Ocaña où il est blessé. Il sert ensuite en Andalousie, notamment au siège de Badajoz, et il est rappelé en France en mai 1811. Nommé commandant de la Jeune Garde en 1812, il combat à la Moskowa, devient gouverneur de Moscou et refuse de faire sauter ce qui reste de la ville au moment où la retraite commence. À la Première Restauration, il se rallie à Louis XVIII.Après le retour de l’île d’Elbe, il escorte le roi de Lille à la frontière et se range du côté de Napoléon, il ne joue aucun rôle actif pendant la campagne de Waterloo. Il accepte à contrecoeur de faire partie de la cour martiale chargée de juger Ney et tombe en disgrâce quand celle-ci se déclare incompétente. Il retrouve un commandement en janvier 1816. Des années plus tard, il est envoyé à Saint-Pétersbourg comme ambassadeur (1830 et 1832), devient ministre de la Guerre puis président du Conseil. Il meurt le 28 juillet 1835blessé dans une explosion visant le roi Louis-Philippe1. Ce ployant correspond sur le plan stylistique au mobilier à la mode vers 1796 et jusqu’au tout début du XIXe siècle, dont le répertoire décoratif est à rapprocher de celui que Joséphine commande aux frères Jacob pour son petit hôtel de la rue Chantereine (rue de la Victoire aujourd’hui):tel que le lit dont le baldaquin simule une tente aux tons tricolores et les tabourets en forme de tambour. Le lit du maréchal Soult, des chaises de l’assemblée nationales inserrant des glaives sur un dossier ajouré ou la paire de tabourets de la collection Hammel 2 démontrent aussi ce même choix. L’influence du recueil de N-X.Willemin n’est certainement pas étranger à cette évolution, même si l’on cite le plus souvent Charles Percier et Léonard Fontaine. On trouve dans l’album de Pierre de La Mésangère “Meubles et Objets de goût” 1802-1818, planches 41 et 53, deux ployants qui présentent de fortes similitudes avec ceux que nous présentons. 1- Dictionnaire Napoléon, 1999 Fayard Ed., notice : Jacques Garnier 2- Vente à Paris 18 décembre 2001, n°137.

Auction archive: Lot number 304
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Datum:
9 Nov 2021
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