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Auction archive: Lot number 219

HUGO. CARNET AUTOGRAPHE, 81 P. 8 MARS - 4 JUIN 1834. ECRIT POUR JULIETTE DROUET. INÉDIT. CONTIENT 4 POÈMES.

Estimate
€70,000 - €90,000
ca. US$82,723 - US$106,358
Price realised:
€217,500
ca. US$257,032
Auction archive: Lot number 219

HUGO. CARNET AUTOGRAPHE, 81 P. 8 MARS - 4 JUIN 1834. ECRIT POUR JULIETTE DROUET. INÉDIT. CONTIENT 4 POÈMES.

Estimate
€70,000 - €90,000
ca. US$82,723 - US$106,358
Price realised:
€217,500
ca. US$257,032
Beschreibung:

Hugo, Victor CARNET AUTOGRAPHE, 81 PAGES IN-16 (105 X 65 MM), DATÉES DU 8 MARS [1834] AU 4 JUIN [1834], BASANE GRENAT ESTAMPÉE D’UN DÉCOR À LA CATHÉDRALE, FILET DORÉ SUR LES PLATS, 4 PASSANTS ASSURENT LA FERMETURE GRÂCE À UN PORTE MINE EN ACIER, BOÎTE DE PLEXIGLAS. INEDITE ET EXTRAORDINAIRE RELIQUE AMOUREUSE ET INTIME DE VICTOR HUGO DESTINEE A JULIETTE DROUET, VERITABLE TEMOIN DU DEBUT DE LEURS AMOURS, CONTENANT EN OUTRE QUATRE POEMES AUTOGRAPHES. UN DES 3 CARNETS CONNUS, ECRITS PRESQU’AU JOUR LE JOUR PAR VICTOR HUGO POUR JULIETTE DROUET, GRAND AMOUR DU POETE. CE CARNET ETAIT DESTINE A JULIETTE DROUET, ainsi que le révèle un feuillet autographe de son écriture joint (2 pages in-16, 105 x 65 mm), signé Joséphine. Au verso, de la même écriture : Monsieur / Victor Hugo le recto porte ce message intime : Mon bien-aimé, je suis dans mon bain et je te prie de ne pas entrer pour ne pas étonner. / Joséphine. / à bientôt. Je t'adore. / Baigne tes chers yeux. Juliette Drouet se nommait, de son vrai nom, Julienne-Joséphine Gauvain. L’ANNEE DE CE CARNET est fournie par le poème N'écoutez pas, mon ange ! en votre rêverie, qui y figure daté 14 mai - Montmartre. 5 h. 1/4 et qui a été publié dans Dernière Gerbe (1902), avec l'indication supplémentaire de l'année : 1834. C’est l’année précédente qu’Hugo avait rencontré Juliette Drouet (1806-1883), actrice dont il deviendra rapidement l'amant. TRES PRECIEUSE ET EMOUVANTE RELIQUE QUI DATE DES PREMIERS TEMPS DES AMOURS DE VICTOR HUGO AVEC JULIETTE DROUET. Aucune des lettres écrites par Victor Hugo à Juliette drouet d’avant octobre 1833 ne subsiste, puisqu’elle les brûla toutes après avoir mal interprété le sens d’un mot dans l’une d’elles. « S’il ne remplaçait pas les lettres brûlées, le carnet exprimait en formules brèves la passion dont elles débordaient » (Louis Barthou. Les Amours d’un poète. p. 157, à propos du premier carnet décrit un peu plus loin). Longue déclaration d'amour, étalée sur trois mois, rédigée presque au jour le jour, comme le montrent les dates soigneusement indiquées par Hugo, ce carnet constitue un JOURNAL INTIME AMOUREUX, entièrement rempli de la présence de l'aimée, à qui Hugo s'adresse constamment, de la manière la plus directe. Victor Hugo en remplissait les pages presque chaque soir dans la chambre de Juliette, afin que celle-ci le lût avant de s'endormir. 8 mars : Je laisse ce livre auprès de toi nuit et jour pour garder jalousement ta pensée et empêcher qu’aucune autre chose que moi n’y pénètre. Je veux que ton regard soit à moi, je veux que tes pensées soient à moi, je veux que tes rêves soient à moi, je veux que ton souffle soit à moi. Je veux que toutes tes larmes coulent sur ma joue, je veux que tous tes sourires s’achèvent dans un baiser. Ce carnet est très lisiblement rédigé sur les seules pages recto pour 76 d’entre elles et 3 recto-verso. Toutes les pages sont écrites à l’encre brune, à l’exception des 20 dernières pages et des poèmes qui sont au crayon. Dès la première page, datée 8 mars, Hugo entonne sa déclaration : Commençons ce livre par le mot amour. Puissions-nous le finir par le mot bonheur !, puis, tout au long du carnet : Un regard de tes yeux, c'est de l'amour pour toute la vie, une heure dans tes bras, c'est du bonheur pour toute la vie (11 mars). Evocation lyrique de leur première rencontre : Le jour où ton regard a rencontré mon regard pour la première fois, un rayon est allé de ton coeur au mien, comme de l'aurore à une ruine (12 mars). Plus lapidairement : Je t'aime, c'est la fin et c'est le commencement. C'est tout. (28 mars). Parfois, Hugo abandonne le tutoiement : Tout à l'heure, quand je ne serai plus là, quand vos yeux me chercheront à ma place vide, quand mes dernières paroles d'adieu flotteront dans votre esprit déjà à demi-assoupi, tâchez de recueillir assez vos idées pour bien comprendre avec quelle force je vous aime, et puis dormez là-dessus. Les douces pensées font le doux sommeil. (2 avril). Le 8 avril, magnifique texte, écrit

Auction archive: Lot number 219
Auction:
Datum:
10 Oct 2017
Auction house:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

Hugo, Victor CARNET AUTOGRAPHE, 81 PAGES IN-16 (105 X 65 MM), DATÉES DU 8 MARS [1834] AU 4 JUIN [1834], BASANE GRENAT ESTAMPÉE D’UN DÉCOR À LA CATHÉDRALE, FILET DORÉ SUR LES PLATS, 4 PASSANTS ASSURENT LA FERMETURE GRÂCE À UN PORTE MINE EN ACIER, BOÎTE DE PLEXIGLAS. INEDITE ET EXTRAORDINAIRE RELIQUE AMOUREUSE ET INTIME DE VICTOR HUGO DESTINEE A JULIETTE DROUET, VERITABLE TEMOIN DU DEBUT DE LEURS AMOURS, CONTENANT EN OUTRE QUATRE POEMES AUTOGRAPHES. UN DES 3 CARNETS CONNUS, ECRITS PRESQU’AU JOUR LE JOUR PAR VICTOR HUGO POUR JULIETTE DROUET, GRAND AMOUR DU POETE. CE CARNET ETAIT DESTINE A JULIETTE DROUET, ainsi que le révèle un feuillet autographe de son écriture joint (2 pages in-16, 105 x 65 mm), signé Joséphine. Au verso, de la même écriture : Monsieur / Victor Hugo le recto porte ce message intime : Mon bien-aimé, je suis dans mon bain et je te prie de ne pas entrer pour ne pas étonner. / Joséphine. / à bientôt. Je t'adore. / Baigne tes chers yeux. Juliette Drouet se nommait, de son vrai nom, Julienne-Joséphine Gauvain. L’ANNEE DE CE CARNET est fournie par le poème N'écoutez pas, mon ange ! en votre rêverie, qui y figure daté 14 mai - Montmartre. 5 h. 1/4 et qui a été publié dans Dernière Gerbe (1902), avec l'indication supplémentaire de l'année : 1834. C’est l’année précédente qu’Hugo avait rencontré Juliette Drouet (1806-1883), actrice dont il deviendra rapidement l'amant. TRES PRECIEUSE ET EMOUVANTE RELIQUE QUI DATE DES PREMIERS TEMPS DES AMOURS DE VICTOR HUGO AVEC JULIETTE DROUET. Aucune des lettres écrites par Victor Hugo à Juliette drouet d’avant octobre 1833 ne subsiste, puisqu’elle les brûla toutes après avoir mal interprété le sens d’un mot dans l’une d’elles. « S’il ne remplaçait pas les lettres brûlées, le carnet exprimait en formules brèves la passion dont elles débordaient » (Louis Barthou. Les Amours d’un poète. p. 157, à propos du premier carnet décrit un peu plus loin). Longue déclaration d'amour, étalée sur trois mois, rédigée presque au jour le jour, comme le montrent les dates soigneusement indiquées par Hugo, ce carnet constitue un JOURNAL INTIME AMOUREUX, entièrement rempli de la présence de l'aimée, à qui Hugo s'adresse constamment, de la manière la plus directe. Victor Hugo en remplissait les pages presque chaque soir dans la chambre de Juliette, afin que celle-ci le lût avant de s'endormir. 8 mars : Je laisse ce livre auprès de toi nuit et jour pour garder jalousement ta pensée et empêcher qu’aucune autre chose que moi n’y pénètre. Je veux que ton regard soit à moi, je veux que tes pensées soient à moi, je veux que tes rêves soient à moi, je veux que ton souffle soit à moi. Je veux que toutes tes larmes coulent sur ma joue, je veux que tous tes sourires s’achèvent dans un baiser. Ce carnet est très lisiblement rédigé sur les seules pages recto pour 76 d’entre elles et 3 recto-verso. Toutes les pages sont écrites à l’encre brune, à l’exception des 20 dernières pages et des poèmes qui sont au crayon. Dès la première page, datée 8 mars, Hugo entonne sa déclaration : Commençons ce livre par le mot amour. Puissions-nous le finir par le mot bonheur !, puis, tout au long du carnet : Un regard de tes yeux, c'est de l'amour pour toute la vie, une heure dans tes bras, c'est du bonheur pour toute la vie (11 mars). Evocation lyrique de leur première rencontre : Le jour où ton regard a rencontré mon regard pour la première fois, un rayon est allé de ton coeur au mien, comme de l'aurore à une ruine (12 mars). Plus lapidairement : Je t'aime, c'est la fin et c'est le commencement. C'est tout. (28 mars). Parfois, Hugo abandonne le tutoiement : Tout à l'heure, quand je ne serai plus là, quand vos yeux me chercheront à ma place vide, quand mes dernières paroles d'adieu flotteront dans votre esprit déjà à demi-assoupi, tâchez de recueillir assez vos idées pour bien comprendre avec quelle force je vous aime, et puis dormez là-dessus. Les douces pensées font le doux sommeil. (2 avril). Le 8 avril, magnifique texte, écrit

Auction archive: Lot number 219
Auction:
Datum:
10 Oct 2017
Auction house:
Sotheby's
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