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Auction archive: Lot number 126

HUGO, Victor (1802-1885) Carnet de notes autographes, dessin...

Estimate
€60,000 - €90,000
ca. US$78,156 - US$117,234
Price realised:
€241,500
ca. US$314,577
Auction archive: Lot number 126

HUGO, Victor (1802-1885) Carnet de notes autographes, dessin...

Estimate
€60,000 - €90,000
ca. US$78,156 - US$117,234
Price realised:
€241,500
ca. US$314,577
Beschreibung:

HUGO, Victor (1802-1885). Carnet de notes autographes, dessins et croquis originaux. 64 feuillets non lignés (en comptant les gardes), dont un seul laissé vierge. Encre et crayon. Entre 1856 et au moins 1860.
HUGO, Victor (1802-1885). Carnet de notes autographes, dessins et croquis originaux. 64 feuillets non lignés (en comptant les gardes), dont un seul laissé vierge. Encre et crayon. Entre 1856 et au moins 1860. Carnet in-16 oblong (85 x 132 mm) portant l'étiquette de "S. Barbet Jun[io] r 25 High Street", maroquin brun imprimé d'un très fin quadrillage à froid, dos lisse portant en pied le numéro "23" doré, traces de fermoirs en laiton, un soufflet au premier contreplat, porte-crayon au second plat (petits frottements, un feuillet détaché, brochure fragilisée). PRÉCIEUX CARNET INÉDIT DANS LEQUEL VICTOR HUGO CONSIGNE, PÊLE-MÊLE, DES NOTES DE TOUTES SORTES SUR SES DIVERSES ACTIVITÉS. On sait que Victor Hugo avait pris pour habitude, dès 1821, de noircir des quantités de petits carnets avec ses notes, des projets, des vers, des croquis et des dessins plus aboutis. La critique hugolienne opère traditionnellement une distinction entre les carnets dits "de croquis", qui sont des carnets de travail (textes d'oeuvres, utilisés ou non, et dessins), et les carnets de comptes dont certains ont été publiés sous l'appellation "agendas de l'exil" (cf. Hugo, OEuvres complètes , Jean Massin dir., Club français du livre, 1967-1970, 18 volumes). Les carnets de croquis sont oblongs, non lignés, tandis que les carnets de comptes sont en général de format en hauteur, lignés. Les deux types de carnets se recoupent parfois, Hugo ayant reporté des notes de certains carnets "de croquis" dans des "agendas". Il existe cinq ou six carnets de la même époque que celui-ci, dont certains sont conservés dans le fonds Victor Hugo de la Bibliothèque nationale de France. Ce carnet, "acheté le 15 août 1856" (f. 1), a visiblement été utilisé depuis son achat jusqu'à l'automne de la même année (dernier feuillet, "nuit du 5 novembre 1856 couché pour la première fois à Hauteville house dedans une maison à moi"), puis très probablement repris ultérieurement et réutilisé, certaines pages portant les dates de 1857 ou 1860. La première utilisation correspond sans doute à ce qui est écrit dans le sens "normal" de lecture, en continu, puis certaines pages ont été réutilisées pour écrire dans d'autres sens, à l'envers ou en long, des textes pour lesquels il est impossible d'affirmer une date. On notera que presque tous les textes écrits en long l'ont été à l'encre puis biffés, trace chez Hugo d'une reprise dans une de ses oeuvres. L'écriture en est cursive à l'extrême, sans ratures, et les superpositions successives de texte rendent parfois la lecture particulièrement ardue (voir les ff. 15v, 21v, 24r, 26v, 29v, 30r, 37v, 38v & 54r). Au fil de ces pages, on trouve donc des comptes généraux pour l'aménagement de Hauteville House ou pour la vie courante, des allusions à ses lectures, des pensées politiques ou générales, des vers, etc. Ainsi, au f. 14r, lit-on "Finir les chansons des rues par une Marseillaise et les chansons des bois par un hosanna" ( Les Chansons des rues et des bois ont été publiées en 1865), tandis que des notes aux ff. 10r et 32r renvoient directement aux Misérables (publiés en 1862): "Préface des Misérables. J'ai fait ce livre parce que je n'aime pas l'irrévocable" (f. 32r). Au f. 12r, des considérations politiques "Mettre au timon des affaires des hommes éprouvés [...] secouer les torches de la discorde" suivent l'émerveillement ressenti par Hugo devant le spectacle de la nature, "La mer. Je ne connais rien de plus beau que toutes ces montagnes qui s'enfuient avec de l'écume pour neige" (f. 8v) et des pensées nocturnes, "Nuit du 1 e 7 b r e . Noms de deux êtres de la nuit. Saddock. Mameh" (f. 8r). Les notes prises au quotidien, souvent plus lisibles, apportent de précieuses informations sur les achats réalisés pour l'ameublement de Hauteville House, et les prix payés. Hugo habitait Guernesey depuis novembre 1855, dans une maison déjà surnommée Hauteville House, qu'il louait. Il avait acheté le 16 mai 1856 une autre maison dans la même rue, que la fam

Auction archive: Lot number 126
Auction:
Datum:
29 Apr 2013
Auction house:
Christie's
29 April 2013, Paris
Beschreibung:

HUGO, Victor (1802-1885). Carnet de notes autographes, dessins et croquis originaux. 64 feuillets non lignés (en comptant les gardes), dont un seul laissé vierge. Encre et crayon. Entre 1856 et au moins 1860.
HUGO, Victor (1802-1885). Carnet de notes autographes, dessins et croquis originaux. 64 feuillets non lignés (en comptant les gardes), dont un seul laissé vierge. Encre et crayon. Entre 1856 et au moins 1860. Carnet in-16 oblong (85 x 132 mm) portant l'étiquette de "S. Barbet Jun[io] r 25 High Street", maroquin brun imprimé d'un très fin quadrillage à froid, dos lisse portant en pied le numéro "23" doré, traces de fermoirs en laiton, un soufflet au premier contreplat, porte-crayon au second plat (petits frottements, un feuillet détaché, brochure fragilisée). PRÉCIEUX CARNET INÉDIT DANS LEQUEL VICTOR HUGO CONSIGNE, PÊLE-MÊLE, DES NOTES DE TOUTES SORTES SUR SES DIVERSES ACTIVITÉS. On sait que Victor Hugo avait pris pour habitude, dès 1821, de noircir des quantités de petits carnets avec ses notes, des projets, des vers, des croquis et des dessins plus aboutis. La critique hugolienne opère traditionnellement une distinction entre les carnets dits "de croquis", qui sont des carnets de travail (textes d'oeuvres, utilisés ou non, et dessins), et les carnets de comptes dont certains ont été publiés sous l'appellation "agendas de l'exil" (cf. Hugo, OEuvres complètes , Jean Massin dir., Club français du livre, 1967-1970, 18 volumes). Les carnets de croquis sont oblongs, non lignés, tandis que les carnets de comptes sont en général de format en hauteur, lignés. Les deux types de carnets se recoupent parfois, Hugo ayant reporté des notes de certains carnets "de croquis" dans des "agendas". Il existe cinq ou six carnets de la même époque que celui-ci, dont certains sont conservés dans le fonds Victor Hugo de la Bibliothèque nationale de France. Ce carnet, "acheté le 15 août 1856" (f. 1), a visiblement été utilisé depuis son achat jusqu'à l'automne de la même année (dernier feuillet, "nuit du 5 novembre 1856 couché pour la première fois à Hauteville house dedans une maison à moi"), puis très probablement repris ultérieurement et réutilisé, certaines pages portant les dates de 1857 ou 1860. La première utilisation correspond sans doute à ce qui est écrit dans le sens "normal" de lecture, en continu, puis certaines pages ont été réutilisées pour écrire dans d'autres sens, à l'envers ou en long, des textes pour lesquels il est impossible d'affirmer une date. On notera que presque tous les textes écrits en long l'ont été à l'encre puis biffés, trace chez Hugo d'une reprise dans une de ses oeuvres. L'écriture en est cursive à l'extrême, sans ratures, et les superpositions successives de texte rendent parfois la lecture particulièrement ardue (voir les ff. 15v, 21v, 24r, 26v, 29v, 30r, 37v, 38v & 54r). Au fil de ces pages, on trouve donc des comptes généraux pour l'aménagement de Hauteville House ou pour la vie courante, des allusions à ses lectures, des pensées politiques ou générales, des vers, etc. Ainsi, au f. 14r, lit-on "Finir les chansons des rues par une Marseillaise et les chansons des bois par un hosanna" ( Les Chansons des rues et des bois ont été publiées en 1865), tandis que des notes aux ff. 10r et 32r renvoient directement aux Misérables (publiés en 1862): "Préface des Misérables. J'ai fait ce livre parce que je n'aime pas l'irrévocable" (f. 32r). Au f. 12r, des considérations politiques "Mettre au timon des affaires des hommes éprouvés [...] secouer les torches de la discorde" suivent l'émerveillement ressenti par Hugo devant le spectacle de la nature, "La mer. Je ne connais rien de plus beau que toutes ces montagnes qui s'enfuient avec de l'écume pour neige" (f. 8v) et des pensées nocturnes, "Nuit du 1 e 7 b r e . Noms de deux êtres de la nuit. Saddock. Mameh" (f. 8r). Les notes prises au quotidien, souvent plus lisibles, apportent de précieuses informations sur les achats réalisés pour l'ameublement de Hauteville House, et les prix payés. Hugo habitait Guernesey depuis novembre 1855, dans une maison déjà surnommée Hauteville House, qu'il louait. Il avait acheté le 16 mai 1856 une autre maison dans la même rue, que la fam

Auction archive: Lot number 126
Auction:
Datum:
29 Apr 2013
Auction house:
Christie's
29 April 2013, Paris
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