HUGO, Victor. Lettre autographe signée à Hyppolite Larrey , adressée au 4 place du Louvre . 10 août 1842. Belle lettre de condoléances à Hyppolite Larrey, fils de Dominique-Jean Larrey, médecin Napoléon, quelques jours après sa mort, et puissant témoignage de l'admiration de Hugo pour l'épopée napoléonienne : " J’ai donné les ordres nécessaires pour que l’Institut soit en mesure de rendre demain les derniers devoirs à votre digne et honorable père, Monsieur le Baron Larrey . D'autres que moi, plus compétents et plus éloquents diront les hauts mérites de Mr. Larrey (…) Permettez-moi pourtant, Monsieur, de vous témoigner personnellement combien j’ai été sensible à la grande perte que vous venez de faire. M. Larrey avait mêlé son nom à toutes les gloires de l’empire, et il en était lui-même une. Tous les jours, nous voyons disparaître quelqu’un de ces hommes vénérés, qui étaient parmi nous comme les souvenirs vivants d’un temps de grandeur. Avant peu, cet éblouissant soleil que nous appelons l’époque de Napoléon sera complètement éclipsé. C'est une loi fatale, il le faut, je le sais, mais je n'en suis pas moins attristé. (...) Tachons de rendre à la France, par la science, par l'art, par la pensée, un peu de cette splendeur que la guerre et la victoire lui avaient donnée (...)" 3 pp. (209 x 134 mm), à l'encre noire sur papier teinté vert (trace de pliure).
HUGO, Victor. Lettre autographe signée à Hyppolite Larrey , adressée au 4 place du Louvre . 10 août 1842. Belle lettre de condoléances à Hyppolite Larrey, fils de Dominique-Jean Larrey, médecin Napoléon, quelques jours après sa mort, et puissant témoignage de l'admiration de Hugo pour l'épopée napoléonienne : " J’ai donné les ordres nécessaires pour que l’Institut soit en mesure de rendre demain les derniers devoirs à votre digne et honorable père, Monsieur le Baron Larrey . D'autres que moi, plus compétents et plus éloquents diront les hauts mérites de Mr. Larrey (…) Permettez-moi pourtant, Monsieur, de vous témoigner personnellement combien j’ai été sensible à la grande perte que vous venez de faire. M. Larrey avait mêlé son nom à toutes les gloires de l’empire, et il en était lui-même une. Tous les jours, nous voyons disparaître quelqu’un de ces hommes vénérés, qui étaient parmi nous comme les souvenirs vivants d’un temps de grandeur. Avant peu, cet éblouissant soleil que nous appelons l’époque de Napoléon sera complètement éclipsé. C'est une loi fatale, il le faut, je le sais, mais je n'en suis pas moins attristé. (...) Tachons de rendre à la France, par la science, par l'art, par la pensée, un peu de cette splendeur que la guerre et la victoire lui avaient donnée (...)" 3 pp. (209 x 134 mm), à l'encre noire sur papier teinté vert (trace de pliure).
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