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Auction archive: Lot number 107

. I mportant glaive de héraut d’armes, utilisé...

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$16,847 - US$22,463
Price realised:
€25,625
ca. US$28,780
Auction archive: Lot number 107

. I mportant glaive de héraut d’armes, utilisé...

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$16,847 - US$22,463
Price realised:
€25,625
ca. US$28,780
Beschreibung:

. I mportant glaive de héraut d’armes, utilisé lors du sacre de l’Empereur Napoléon Ier. Poignée en ébène cannelé. Monture en bronze ciselé et doré. Pommeau à décor de frises. Virole découpée et ornée de feuilles de chêne. Garde à deux quillons à décor de feuillages et oreillons, à pans ornés de palmettes et toiles d’araignées. Lame unie au quart, puis à double pans creux et langue de carpe à l’extrémité, finition polie glacée. Fourreau en bois recouvert de feutre rouge, à garnitures en bronze doré et ciselé, à décor de palmettes, fleurs et branches de laurier , reliées entre elles par des attelles. Dard en laiton et argent à cotes de melon. A.B.E. Epoque Ier Empire (usure du feutre et accident à un quillon). 15 000/20 000€ Historique : Créé à la fin du Moyen Age, l’office de héraut d’armes perdura sous l’« Ancien Régime », avant d’être supprimé lors de la Révolution. Napoléon le recréa néanmoins dès la formation de sa Maison, en 1804. Attachés à la Maison civile de l’Empereur et dépendant de Ségur, grand-maître des cérémonies, ces cinq hommes étaient investis de deux types de missions. En tant que messagers d’Etat, il leur revenait de porter les lois au Sénat et au Corps Législatif. Comme hérauts, ils se tenaient aux premières places des cortèges lors des grandes cérémonies impériales. De fait, Jacques Bertaux les représenta ouvrant la route au carrosse impérial dans la matinée du 2 décembre 1804. De même, un dessin du Strasbourgeois Benjamin Zix dépeint les hérauts en deuxième position de l’imposante procession défilant dans la grande galerie du Louvre à l’occasion du second mariage de l’Empereur, tout juste devancés par les huissiers du Palais. Au lendemain du Sacre, ils distribuèrent aux Parisiens massés sur les boulevards des quinaires représentant, à l’avers, « la figure de l’Empereur, le front ceint de la couronne des Césars » et, au revers, « l’image d’un magistrat et celle d’un guerrier antique soulevant sur un bouclier un héros couronné et couvert d’un manteau impérial. Au dessous, on lisait ’Le Sénat et le peuple’ ». Semblable procédure se répéta lors du mariage de Napoléon et Marie-Louise, le 2 avril 1810. Pas moins de 13000 médaillettes en or et 74450 en argent furent distribuées à la population parisienne sur les boulevards comme sur les principales places de la capitale. Comme en 1804, « l’empressement du public à les rechercher fut extrême » . Tout à fait somptueux, l’habillement des hérauts s’inspirait assurément de la tenue des « rois d’armes » de l’« Ancien Régime ». Il nous est connu par divers documents iconographiques. Au demeurant, un dessin de Jean-Baptiste Isabey – figurant vraisemblablement le capitaine Duverdier – le détaille avec précision : pourpoint de soie blanche, cotte d’armes de velours violet brodée d’aigles d’or sur la poitrine, ceinturon de velours blanc, culotte de soie blanche et brodequins de velours violet. L’ensemble de cette tenue était abondamment brodé d’or.En outre, les hérauts étaient armés d’un glaive. « ‘A la romaine’, en bronze doré ciselé, (…) fourreau en velours violet , un foudre à la poignée », sa réalisation fut confiée à Nicolas- Noël Boutet, armurier à la manufacture de Versailles. Deux exemplaires, aujourd’hui conservés dans des collections privées, sont parvenus jusqu’à nous. Ces glaives possèdent des variations dans la couleur du drap. Le foudre sur la poignée semble être la distinctive du chef des hérauts d’armes car seul celui de Duvivier (Collection Chalencon) en possède un. Le dessin de ces armes étaient l’oeuvre de David et d’Isabey De surcroît, les hérauts disposaient d’un bâton, qui constituait en quelque sorte l’insigne de leur fonction. L’existence d’une hiérarchie entre les hérauts et leur chef permet d’avancer que cet insigne devait, justement, les distinguer. Duverdier disposait en effet d’un bâton orné d’une couronne, tandis que les quatre autres hérauts devaient se contenter d’un bâton simple. Le corps, en bois tourné, « est recouvert de velours de soie

Auction archive: Lot number 107
Auction:
Datum:
6 Jul 2019
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

. I mportant glaive de héraut d’armes, utilisé lors du sacre de l’Empereur Napoléon Ier. Poignée en ébène cannelé. Monture en bronze ciselé et doré. Pommeau à décor de frises. Virole découpée et ornée de feuilles de chêne. Garde à deux quillons à décor de feuillages et oreillons, à pans ornés de palmettes et toiles d’araignées. Lame unie au quart, puis à double pans creux et langue de carpe à l’extrémité, finition polie glacée. Fourreau en bois recouvert de feutre rouge, à garnitures en bronze doré et ciselé, à décor de palmettes, fleurs et branches de laurier , reliées entre elles par des attelles. Dard en laiton et argent à cotes de melon. A.B.E. Epoque Ier Empire (usure du feutre et accident à un quillon). 15 000/20 000€ Historique : Créé à la fin du Moyen Age, l’office de héraut d’armes perdura sous l’« Ancien Régime », avant d’être supprimé lors de la Révolution. Napoléon le recréa néanmoins dès la formation de sa Maison, en 1804. Attachés à la Maison civile de l’Empereur et dépendant de Ségur, grand-maître des cérémonies, ces cinq hommes étaient investis de deux types de missions. En tant que messagers d’Etat, il leur revenait de porter les lois au Sénat et au Corps Législatif. Comme hérauts, ils se tenaient aux premières places des cortèges lors des grandes cérémonies impériales. De fait, Jacques Bertaux les représenta ouvrant la route au carrosse impérial dans la matinée du 2 décembre 1804. De même, un dessin du Strasbourgeois Benjamin Zix dépeint les hérauts en deuxième position de l’imposante procession défilant dans la grande galerie du Louvre à l’occasion du second mariage de l’Empereur, tout juste devancés par les huissiers du Palais. Au lendemain du Sacre, ils distribuèrent aux Parisiens massés sur les boulevards des quinaires représentant, à l’avers, « la figure de l’Empereur, le front ceint de la couronne des Césars » et, au revers, « l’image d’un magistrat et celle d’un guerrier antique soulevant sur un bouclier un héros couronné et couvert d’un manteau impérial. Au dessous, on lisait ’Le Sénat et le peuple’ ». Semblable procédure se répéta lors du mariage de Napoléon et Marie-Louise, le 2 avril 1810. Pas moins de 13000 médaillettes en or et 74450 en argent furent distribuées à la population parisienne sur les boulevards comme sur les principales places de la capitale. Comme en 1804, « l’empressement du public à les rechercher fut extrême » . Tout à fait somptueux, l’habillement des hérauts s’inspirait assurément de la tenue des « rois d’armes » de l’« Ancien Régime ». Il nous est connu par divers documents iconographiques. Au demeurant, un dessin de Jean-Baptiste Isabey – figurant vraisemblablement le capitaine Duverdier – le détaille avec précision : pourpoint de soie blanche, cotte d’armes de velours violet brodée d’aigles d’or sur la poitrine, ceinturon de velours blanc, culotte de soie blanche et brodequins de velours violet. L’ensemble de cette tenue était abondamment brodé d’or.En outre, les hérauts étaient armés d’un glaive. « ‘A la romaine’, en bronze doré ciselé, (…) fourreau en velours violet , un foudre à la poignée », sa réalisation fut confiée à Nicolas- Noël Boutet, armurier à la manufacture de Versailles. Deux exemplaires, aujourd’hui conservés dans des collections privées, sont parvenus jusqu’à nous. Ces glaives possèdent des variations dans la couleur du drap. Le foudre sur la poignée semble être la distinctive du chef des hérauts d’armes car seul celui de Duvivier (Collection Chalencon) en possède un. Le dessin de ces armes étaient l’oeuvre de David et d’Isabey De surcroît, les hérauts disposaient d’un bâton, qui constituait en quelque sorte l’insigne de leur fonction. L’existence d’une hiérarchie entre les hérauts et leur chef permet d’avancer que cet insigne devait, justement, les distinguer. Duverdier disposait en effet d’un bâton orné d’une couronne, tandis que les quatre autres hérauts devaient se contenter d’un bâton simple. Le corps, en bois tourné, « est recouvert de velours de soie

Auction archive: Lot number 107
Auction:
Datum:
6 Jul 2019
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
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