Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 179

Importante paire de candélabres à huit lumières

Estimate
€15,000 - €25,000
ca. US$20,555 - US$34,259
Price realised:
€25,000
ca. US$34,259
Auction archive: Lot number 179

Importante paire de candélabres à huit lumières

Estimate
€15,000 - €25,000
ca. US$20,555 - US$34,259
Price realised:
€25,000
ca. US$34,259
Beschreibung:

Importante paire de candélabres à huit lumières sur deux niveaux en bronze ciselé et doré à l'or mat ou or brillant. Le bouquet présente au centre un vase stylisé à l'Antique à décor de coqs et pampres, les bras à fines palmettes. L'ensemble est supporté par un athénienne stylisée à têtes d'aigles tenant des anneaux dans leurs becs. Montants tripodes à sabots reposant sur une base à côtés évidés, à petits pieds toupies. (Reprise de dorure, restaurations). Attribuée à REMOND, époque Louis XVI. Probablement livrée par Dominique Daguerre H: 90 - D: 40 cm et le détail en 4ème de couverture Provenance: - Probablement ancienne collection Demidoff, vente San Donato, le 15 mai 1880, lot 1183; vente à Paris, Hôtel Drouot, le 24 mars 1887, lot 1. - Vente du 9 mai 1888, lot 96; collection Gutierrez de Estrada, vente à Paris, Me Chevallier, les 28-29 avril 1905, lot 127. - Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 30 mars 1987, lot 99. La composition de cette exceptionnelle paire de candélabres tripodes s'inspire plus ou moins directement des modèles de trépieds découverts lors des fouilles des anciennes cités romaines antiques de Pompéi et d'Herculanum vers le milieu du XVIIIème siècle. En l'espace de quelques décennies, ces vestiges abondamment publiés et diffusés par la gravure, vont profondément modifier l'esthétique et les schémas ornementaux des arts décoratifs européens, et plus particulièrement ceux des artistes et des artisans français. Sous l'impulsion de certains grands collectionneurs et amateurs, l'on assiste à une totale remise en cause de l'esprit rocaille Louis XV et à la naissance d'un nouveau style: le néoclassicisme français, lui-même héritier du Classicisme du règne de Louis XIV. Dans le dernier quart du siècle, ce renouveau est parfaitement accepté par la totalité des principaux amateurs et entraîne une période de production d'oeuvres de très grande qualité caractérisée par une extraordinaire inventivité, aussi bien dans les formes, que dans les motifs décoratifs. Les pièces que nous proposons furent réalisées dans ce contexte d'effervescence artistique et témoignent de la virtuosité de l'artisan qui créa probablement le modèle vers le milieu des années 1780: François Rémond certainement à la demande du plus grand marchand-mercier du temps: Dominique Daguerre Elles sont nettement influencées par un dessin attribué à Rémond qui illustre une composition similaire et est conservé dans une collection privée (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronze, Band I, Munich, 1986, p.266, fig.4.9.5) et offrent de nombreuses similitudes avec d'autres rares modèles de candélabres en trépied réalisés à la même époque et dans le même esprit parmi lesquels figurent notamment: une paire, quasiment identique au dessin de Rémond, qui appartient aux collections de la Villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean- Cap-Ferrat (voir R. Vian des Rives, La Villa Ephrussi de Rothschild, Les éditions de l'Amateur, Paris, 2002, 96); une deuxième conservée au musée du Louvre (OA 5288) est parue dans Carl Dreyfus, Musée national du Louvre: Catalogue sommaire du mobilier et des objets d'art du XVIIème et XVIIIème siècles, 1913, n°334; un troisième modèle est exposé au musée national du château de Versailles (reproduit dans P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIème siècle, Paris, 1999, p.355, fig.371); une quatrième paire, mentionnée par Verlet et qui correspond à celle que livra Daguerre en 1786 pour le Salon des Nobles de Marie Antoinette au château de Versailles, est conservée au Palais de l'Elysée; enfin, mentionnons également, la suite de huit candélabres acquise auprès de Daguerre par George, prince de Galles, futur roi George IV, pour Carlton House, qui apparaît sur une aquarelle de Charles Wild de 1818 (voir le catalogue de l'exposition Carlton House, The Past Glories of George IV's Palace, Londres, 1991, planche IV, n°195) et est identifiable avec une livraison de Rémond à Daguerre datée du 16 avril 1787. Au XVIIIème siècle et

Auction archive: Lot number 179
Auction:
Datum:
4 Dec 2013
Auction house:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
France
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Importante paire de candélabres à huit lumières sur deux niveaux en bronze ciselé et doré à l'or mat ou or brillant. Le bouquet présente au centre un vase stylisé à l'Antique à décor de coqs et pampres, les bras à fines palmettes. L'ensemble est supporté par un athénienne stylisée à têtes d'aigles tenant des anneaux dans leurs becs. Montants tripodes à sabots reposant sur une base à côtés évidés, à petits pieds toupies. (Reprise de dorure, restaurations). Attribuée à REMOND, époque Louis XVI. Probablement livrée par Dominique Daguerre H: 90 - D: 40 cm et le détail en 4ème de couverture Provenance: - Probablement ancienne collection Demidoff, vente San Donato, le 15 mai 1880, lot 1183; vente à Paris, Hôtel Drouot, le 24 mars 1887, lot 1. - Vente du 9 mai 1888, lot 96; collection Gutierrez de Estrada, vente à Paris, Me Chevallier, les 28-29 avril 1905, lot 127. - Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 30 mars 1987, lot 99. La composition de cette exceptionnelle paire de candélabres tripodes s'inspire plus ou moins directement des modèles de trépieds découverts lors des fouilles des anciennes cités romaines antiques de Pompéi et d'Herculanum vers le milieu du XVIIIème siècle. En l'espace de quelques décennies, ces vestiges abondamment publiés et diffusés par la gravure, vont profondément modifier l'esthétique et les schémas ornementaux des arts décoratifs européens, et plus particulièrement ceux des artistes et des artisans français. Sous l'impulsion de certains grands collectionneurs et amateurs, l'on assiste à une totale remise en cause de l'esprit rocaille Louis XV et à la naissance d'un nouveau style: le néoclassicisme français, lui-même héritier du Classicisme du règne de Louis XIV. Dans le dernier quart du siècle, ce renouveau est parfaitement accepté par la totalité des principaux amateurs et entraîne une période de production d'oeuvres de très grande qualité caractérisée par une extraordinaire inventivité, aussi bien dans les formes, que dans les motifs décoratifs. Les pièces que nous proposons furent réalisées dans ce contexte d'effervescence artistique et témoignent de la virtuosité de l'artisan qui créa probablement le modèle vers le milieu des années 1780: François Rémond certainement à la demande du plus grand marchand-mercier du temps: Dominique Daguerre Elles sont nettement influencées par un dessin attribué à Rémond qui illustre une composition similaire et est conservé dans une collection privée (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronze, Band I, Munich, 1986, p.266, fig.4.9.5) et offrent de nombreuses similitudes avec d'autres rares modèles de candélabres en trépied réalisés à la même époque et dans le même esprit parmi lesquels figurent notamment: une paire, quasiment identique au dessin de Rémond, qui appartient aux collections de la Villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean- Cap-Ferrat (voir R. Vian des Rives, La Villa Ephrussi de Rothschild, Les éditions de l'Amateur, Paris, 2002, 96); une deuxième conservée au musée du Louvre (OA 5288) est parue dans Carl Dreyfus, Musée national du Louvre: Catalogue sommaire du mobilier et des objets d'art du XVIIème et XVIIIème siècles, 1913, n°334; un troisième modèle est exposé au musée national du château de Versailles (reproduit dans P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIème siècle, Paris, 1999, p.355, fig.371); une quatrième paire, mentionnée par Verlet et qui correspond à celle que livra Daguerre en 1786 pour le Salon des Nobles de Marie Antoinette au château de Versailles, est conservée au Palais de l'Elysée; enfin, mentionnons également, la suite de huit candélabres acquise auprès de Daguerre par George, prince de Galles, futur roi George IV, pour Carlton House, qui apparaît sur une aquarelle de Charles Wild de 1818 (voir le catalogue de l'exposition Carlton House, The Past Glories of George IV's Palace, Londres, 1991, planche IV, n°195) et est identifiable avec une livraison de Rémond à Daguerre datée du 16 avril 1787. Au XVIIIème siècle et

Auction archive: Lot number 179
Auction:
Datum:
4 Dec 2013
Auction house:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
France
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert