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Auction archive: Lot number 38

[INCUNABLE] APULÉE. [Opera]. Vicence: Enrico…

Estimate
€4,000 - €5,000
ca. US$4,335 - US$5,418
Price realised:
€4,000
ca. US$4,335
Auction archive: Lot number 38

[INCUNABLE] APULÉE. [Opera]. Vicence: Enrico…

Estimate
€4,000 - €5,000
ca. US$4,335 - US$5,418
Price realised:
€4,000
ca. US$4,335
Beschreibung:

[INCUNABLE] APULÉE. [Opera]. Vicence: Enrico Ca'Zeno (Henricus de Sancto Urso), 9 août 1488. - In-folio, 177 ff. dernier blanc, sur 178, manque le premier blanc (sig.: [ ]5 (sur 6) a-m8/6 n8 o-x8/6 y-z6 &6 ‘6]. Vélin rigide, dos à nerfs, tranches mouchetées (reliure du XVIIIe siècle). Hain, 1316. - Brunet, I, 361-362. - Goff, A-935. - BMC, VII, 1047. Rare édition incunable des oeuvres d'Apulée, publiée par le typographe, humaniste et homme d'Église, Andreas Alerensis (1417-1475), reprenant l'édition donnée par Konrad Sweynheym et Arnold Pannartz à Rome en 1469. Comprenant 38 lignes par page, elle a été imprimée en caractères romains en août 1488 à Vicence par l'imprimeur-libraire Enrico Ca'Zeno (Henricus de Sancto Urso) dont l'activité est avérée de 1480 à 1509. L'ouvrage débute par la lettre d'Andreas Alerensis au Pape Paul II (feuillet [ ]2r°). Suivent la table (f. [ ]6 verso), Les Métamorphoses (L. Apulei madaurensis philosophi Plantonici Metamorphoseos sive de Asino aureo, f. a1r°), Florilège (Floridorum liber primus incipit, f. l7r°), Apologia (Apologiae sive defensionis magiae, f. n3v°), Du Dieu Socrate (De Deo Socratis, f. r3r°), De Platon et de son enseignement (Platonici de dogmate Platonis liber, f. s4r°), De Philosophia (f. t1r°) et Du Monde (De Mundo, f. u2r). On trouve à la suite l'Asclepius attribué à Hermès Trismegiste, dont la traduction a été faussement imputée à Apulée (Hermetis Trimegisti dialogus lut. Apuleii madaurensis philosophi Platonici in latinum conversio, f. u8v°) et l'Alcinoi disciplinarum Platonis epitoma breviarium incipit (f. y6r°) dans la traduction latine de l'humaniste italien Pietro Balbi (1399-1479), précédée de la lettre adressée par ce dernier à Nicolas de Cusa, commençant par «Cum intelligam sapientissime». Il est intéressant de relever une particularité que l'on rencontre parfois dans les incunables; l'imprimeur a en effet laissé des espaces blancs dans les phrases, qui devaient contenir le texte grec. Selon Annie Taurant-Boulicaut: «il semblerait [...] que les compositeurs, peu aguerris en grec, aient choisi la facilité, reproduisant ce qui leur semblait facile - ou lisible sur la copie - et abandonnant ce qui leur posait problème» (Vacat nec vitio nec defectu: du blanc et de l'excès dans l'incunable, in: Revue française d'histoire du livre, n° 118-121, 2003, p. 112). Ca'Zeno a utilisé les caractères grecs fondus en petite quantité entre 1479 et 1482 pour Leonardus Achates de Basilea, également imprimeur à Vicence (voir BMC, XVII, planche XCIV, Gka). Exemplaire dont le premier cahier n'est pas signé; cette caractéristique ne figure dans aucune des bibliographies consultées. Il a été abondamment annoté à l'époque. Une note moderne au crayon sur la première garde, indique que de Marinis, dans son catalogue de 1906, dans lequel figurait cet exemplaire, attribuait ces annotations à l'humaniste italien Govianni Pontano (1426-1503), ce que nous ne pouvons pas certifier. On trouve effectivement des annotations de plusieurs mains, en latin et en grec. Ces marginalia sont pour l'essentiel des indications sur le contenu du texte, servant de repères, comme c'est souvent le cas à l'époque, mais on y trouve également quelques commentaires et notes détaillées. D'une belle écriture, l'un des premiers possesseurs a également retranscrit en tête de chaque livre des Métamorphoses, les arguments correspondants, qui n'ont pas été imprimés dans cette édition. On trouve en outre un poème manuscrit intitulé De Rosa, au verso du dernier feuillet de texte. Si l'on ne peut pas dire qu'il s'agit là des notes de Pontano, il est certain qu'elles sont tout de même de la main d'un humaniste de l'époque. Elles n'ont effectivement rien de scolaire. Des similitudes apparaissent avec les écritures de l'humaniste et poète Aulo Giano Parrasio (1470-1522) et de son ami Antonio Seripando (1486-1531), sans pour autant que l'on puisse l'affirmer. Exemplaire complet, à l'exception du premier feuillet blanc. Il a fait partie, s

Auction archive: Lot number 38
Auction:
Datum:
19 Mar 2015
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

[INCUNABLE] APULÉE. [Opera]. Vicence: Enrico Ca'Zeno (Henricus de Sancto Urso), 9 août 1488. - In-folio, 177 ff. dernier blanc, sur 178, manque le premier blanc (sig.: [ ]5 (sur 6) a-m8/6 n8 o-x8/6 y-z6 &6 ‘6]. Vélin rigide, dos à nerfs, tranches mouchetées (reliure du XVIIIe siècle). Hain, 1316. - Brunet, I, 361-362. - Goff, A-935. - BMC, VII, 1047. Rare édition incunable des oeuvres d'Apulée, publiée par le typographe, humaniste et homme d'Église, Andreas Alerensis (1417-1475), reprenant l'édition donnée par Konrad Sweynheym et Arnold Pannartz à Rome en 1469. Comprenant 38 lignes par page, elle a été imprimée en caractères romains en août 1488 à Vicence par l'imprimeur-libraire Enrico Ca'Zeno (Henricus de Sancto Urso) dont l'activité est avérée de 1480 à 1509. L'ouvrage débute par la lettre d'Andreas Alerensis au Pape Paul II (feuillet [ ]2r°). Suivent la table (f. [ ]6 verso), Les Métamorphoses (L. Apulei madaurensis philosophi Plantonici Metamorphoseos sive de Asino aureo, f. a1r°), Florilège (Floridorum liber primus incipit, f. l7r°), Apologia (Apologiae sive defensionis magiae, f. n3v°), Du Dieu Socrate (De Deo Socratis, f. r3r°), De Platon et de son enseignement (Platonici de dogmate Platonis liber, f. s4r°), De Philosophia (f. t1r°) et Du Monde (De Mundo, f. u2r). On trouve à la suite l'Asclepius attribué à Hermès Trismegiste, dont la traduction a été faussement imputée à Apulée (Hermetis Trimegisti dialogus lut. Apuleii madaurensis philosophi Platonici in latinum conversio, f. u8v°) et l'Alcinoi disciplinarum Platonis epitoma breviarium incipit (f. y6r°) dans la traduction latine de l'humaniste italien Pietro Balbi (1399-1479), précédée de la lettre adressée par ce dernier à Nicolas de Cusa, commençant par «Cum intelligam sapientissime». Il est intéressant de relever une particularité que l'on rencontre parfois dans les incunables; l'imprimeur a en effet laissé des espaces blancs dans les phrases, qui devaient contenir le texte grec. Selon Annie Taurant-Boulicaut: «il semblerait [...] que les compositeurs, peu aguerris en grec, aient choisi la facilité, reproduisant ce qui leur semblait facile - ou lisible sur la copie - et abandonnant ce qui leur posait problème» (Vacat nec vitio nec defectu: du blanc et de l'excès dans l'incunable, in: Revue française d'histoire du livre, n° 118-121, 2003, p. 112). Ca'Zeno a utilisé les caractères grecs fondus en petite quantité entre 1479 et 1482 pour Leonardus Achates de Basilea, également imprimeur à Vicence (voir BMC, XVII, planche XCIV, Gka). Exemplaire dont le premier cahier n'est pas signé; cette caractéristique ne figure dans aucune des bibliographies consultées. Il a été abondamment annoté à l'époque. Une note moderne au crayon sur la première garde, indique que de Marinis, dans son catalogue de 1906, dans lequel figurait cet exemplaire, attribuait ces annotations à l'humaniste italien Govianni Pontano (1426-1503), ce que nous ne pouvons pas certifier. On trouve effectivement des annotations de plusieurs mains, en latin et en grec. Ces marginalia sont pour l'essentiel des indications sur le contenu du texte, servant de repères, comme c'est souvent le cas à l'époque, mais on y trouve également quelques commentaires et notes détaillées. D'une belle écriture, l'un des premiers possesseurs a également retranscrit en tête de chaque livre des Métamorphoses, les arguments correspondants, qui n'ont pas été imprimés dans cette édition. On trouve en outre un poème manuscrit intitulé De Rosa, au verso du dernier feuillet de texte. Si l'on ne peut pas dire qu'il s'agit là des notes de Pontano, il est certain qu'elles sont tout de même de la main d'un humaniste de l'époque. Elles n'ont effectivement rien de scolaire. Des similitudes apparaissent avec les écritures de l'humaniste et poète Aulo Giano Parrasio (1470-1522) et de son ami Antonio Seripando (1486-1531), sans pour autant que l'on puisse l'affirmer. Exemplaire complet, à l'exception du premier feuillet blanc. Il a fait partie, s

Auction archive: Lot number 38
Auction:
Datum:
19 Mar 2015
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
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+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
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