Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 15

INSIGNE DE GRAND-CORDON DE LA LÉGION D'HONNEUR

Estimate
€8,000 - €10,000
ca. US$10,021 - US$12,526
Price realised:
€9,500
ca. US$11,899
Auction archive: Lot number 15

INSIGNE DE GRAND-CORDON DE LA LÉGION D'HONNEUR

Estimate
€8,000 - €10,000
ca. US$10,021 - US$12,526
Price realised:
€9,500
ca. US$11,899
Beschreibung:

INSIGNE DE GRAND-CORDON DE LA LÉGION D'HONNEUR PREMIÈRE RESTAURATION (AVRIL 1814 - MARS 1815) DU MARÉCHAL NEY, DUC D'ELCHINGEN ET PRINCE DE LA MOSKOWA Plaque de grand cordon de la Légion d'honneur en argent, par Martin-Guillaume-Biennais. Étoile à cinq branches à doubles pointes pommetées, à décor imitant les plaques brodées: paillettes disposées en écaille, contours soulignés de guipure et filé couvert. Les branches de l'étoile sont anglées d'une fleur de lys à contour guilloché. Le centre, légèrement bombé, est en argent et en trois parties finement ciselées. Le médaillon, à fond uni, présente le profil gauche du roi Henri IV, tête laurée, portant une armure avec épaulières ornées d'un mufle de lion. Le listel, à fond amati, porte la devise de l'ordre «HONNEUR ET PATRIE»; bordures unies et lettres sont en relief et brunies. Sur le dos, recouvert de maroquin vert, sont montés deux crochets en argent et une agrafe de fixation en acier du type dit «de Biennais». Une pommette porte un poinçon à la tête de sanglier apposé après 1838. Diamètre: 9,7 cm - Poids: 53 g. France, 1814. PhM + JCP État de conservation: TB à TTB. Très légères usures et déformations; manque la boucle de la couronne de lauriers d'Henri IV; petits manques au maroquin vert; oxydation de l'agrafe en acier dont le poussoir d'ouverture manque. Exposition: Paris 1895, «Exposition Historique et Militaire de la Révolution et de l'Empire», Galerie des Champs-Élysées, catalogue de Germain Bapst, page 92 n°343. Provenance: Michel Ney (1769-1815), maréchal d'Empire (1804), duc d'Elchingen (1808), prince de la Moskowa (1813). Par hérédité et descendance, Michel Georges Napoléon Ney d'Elchingen (1905-1969), 6e prince de la Moskowa (1933), jusque vers 1956. Par acquisition du précédent, collection L. B. NOTE - Si l'ordonnance du 21 juin 1814 stipulait bien dans son article 2: «La plaque des grand'croix aura trois fleurs de lys surmontées de la couronne royale, avec le même exergue: Honneur et Patrie», moins d'un mois plus tard, le 19 juillet, une nouvelle ordonnance précisait dans son article 7: «La grande décoration de la Légion d'honneur porte le nom de Grand-Cordon: elle consiste (...) dans une plaque brodée en argent (...) au milieu de laquelle sera l'effigie d'Henri IV, avec cet exergue: Honneur et Patrie». L'urgence de la situation força les fabricants à procéder tout d'abord à des transformations de plaques du Premier Empire avant de pouvoir élaborer une étoile propre à la Restauration. La transformation consistait à simplement substituer le profil de l'Empereur par celui d'Henri IV, sur le médaillon, et à araser tout emblème impérial sur le listel. Le maréchal Ney fit ainsi transformer une plaque en argent de grand-aigle d'un modèle à légende émaillée propre à Biennais (cf. [DAYOT Armand] «Napoléon, la République, le Consulat, l'Empire, Sainte-Hélène», Paris Hachette, s.d. 1895?, puis collection L. B. et vente à Drouot du 22 avril 1983, n°29). Aucune précision n'étant donnée par les textes sur le décor entre les branches de l'étoile, on peut supposer qu'un orfèvre parisien de renom, tels Biennais et Coudray, trouva plus esthétique et certainement plus politique de concevoir une nouvelle étoile en supprimant les faisceaux de rayons pour les remplacer par des fleurs de lys, restaurant ainsi l'aspect des plaques de l'Ancien Régime, comme celles du Saint-Esprit et de Saint-Louis (cf. l'extraordinaire plaque de Cambacérès ciselée par Coudray, conservée au Musée de la Légion d'honneur, MNLHOC inv. 07836). Parmi les décorations du maréchal Ney, acquises du 6e prince de la Moskowa par L. B., le plus important collectionneur français d'ordres de chevalerie, il ne figurait qu'une seule plaque de grand-cordon de la Restauration, en argent et anglée de fleur de lys. Bien que non signée, cette plaque est attribuable à Martin-Guillaume-Biennais car elle est identique à celle de la collection Brouwet, estampillée Biennais sur l'agrafe de fixation, conservée au Musée Royal de l'Ar

Auction archive: Lot number 15
Auction:
Datum:
20 Jun 2012
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

INSIGNE DE GRAND-CORDON DE LA LÉGION D'HONNEUR PREMIÈRE RESTAURATION (AVRIL 1814 - MARS 1815) DU MARÉCHAL NEY, DUC D'ELCHINGEN ET PRINCE DE LA MOSKOWA Plaque de grand cordon de la Légion d'honneur en argent, par Martin-Guillaume-Biennais. Étoile à cinq branches à doubles pointes pommetées, à décor imitant les plaques brodées: paillettes disposées en écaille, contours soulignés de guipure et filé couvert. Les branches de l'étoile sont anglées d'une fleur de lys à contour guilloché. Le centre, légèrement bombé, est en argent et en trois parties finement ciselées. Le médaillon, à fond uni, présente le profil gauche du roi Henri IV, tête laurée, portant une armure avec épaulières ornées d'un mufle de lion. Le listel, à fond amati, porte la devise de l'ordre «HONNEUR ET PATRIE»; bordures unies et lettres sont en relief et brunies. Sur le dos, recouvert de maroquin vert, sont montés deux crochets en argent et une agrafe de fixation en acier du type dit «de Biennais». Une pommette porte un poinçon à la tête de sanglier apposé après 1838. Diamètre: 9,7 cm - Poids: 53 g. France, 1814. PhM + JCP État de conservation: TB à TTB. Très légères usures et déformations; manque la boucle de la couronne de lauriers d'Henri IV; petits manques au maroquin vert; oxydation de l'agrafe en acier dont le poussoir d'ouverture manque. Exposition: Paris 1895, «Exposition Historique et Militaire de la Révolution et de l'Empire», Galerie des Champs-Élysées, catalogue de Germain Bapst, page 92 n°343. Provenance: Michel Ney (1769-1815), maréchal d'Empire (1804), duc d'Elchingen (1808), prince de la Moskowa (1813). Par hérédité et descendance, Michel Georges Napoléon Ney d'Elchingen (1905-1969), 6e prince de la Moskowa (1933), jusque vers 1956. Par acquisition du précédent, collection L. B. NOTE - Si l'ordonnance du 21 juin 1814 stipulait bien dans son article 2: «La plaque des grand'croix aura trois fleurs de lys surmontées de la couronne royale, avec le même exergue: Honneur et Patrie», moins d'un mois plus tard, le 19 juillet, une nouvelle ordonnance précisait dans son article 7: «La grande décoration de la Légion d'honneur porte le nom de Grand-Cordon: elle consiste (...) dans une plaque brodée en argent (...) au milieu de laquelle sera l'effigie d'Henri IV, avec cet exergue: Honneur et Patrie». L'urgence de la situation força les fabricants à procéder tout d'abord à des transformations de plaques du Premier Empire avant de pouvoir élaborer une étoile propre à la Restauration. La transformation consistait à simplement substituer le profil de l'Empereur par celui d'Henri IV, sur le médaillon, et à araser tout emblème impérial sur le listel. Le maréchal Ney fit ainsi transformer une plaque en argent de grand-aigle d'un modèle à légende émaillée propre à Biennais (cf. [DAYOT Armand] «Napoléon, la République, le Consulat, l'Empire, Sainte-Hélène», Paris Hachette, s.d. 1895?, puis collection L. B. et vente à Drouot du 22 avril 1983, n°29). Aucune précision n'étant donnée par les textes sur le décor entre les branches de l'étoile, on peut supposer qu'un orfèvre parisien de renom, tels Biennais et Coudray, trouva plus esthétique et certainement plus politique de concevoir une nouvelle étoile en supprimant les faisceaux de rayons pour les remplacer par des fleurs de lys, restaurant ainsi l'aspect des plaques de l'Ancien Régime, comme celles du Saint-Esprit et de Saint-Louis (cf. l'extraordinaire plaque de Cambacérès ciselée par Coudray, conservée au Musée de la Légion d'honneur, MNLHOC inv. 07836). Parmi les décorations du maréchal Ney, acquises du 6e prince de la Moskowa par L. B., le plus important collectionneur français d'ordres de chevalerie, il ne figurait qu'une seule plaque de grand-cordon de la Restauration, en argent et anglée de fleur de lys. Bien que non signée, cette plaque est attribuable à Martin-Guillaume-Biennais car elle est identique à celle de la collection Brouwet, estampillée Biennais sur l'agrafe de fixation, conservée au Musée Royal de l'Ar

Auction archive: Lot number 15
Auction:
Datum:
20 Jun 2012
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert