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Auction archive: Lot number 18

Jean-Baptiste PATER (Valenciennes 1695 - Paris 1736)

Estimate
€70,000 - €80,000
ca. US$86,319 - US$98,650
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 18

Jean-Baptiste PATER (Valenciennes 1695 - Paris 1736)

Estimate
€70,000 - €80,000
ca. US$86,319 - US$98,650
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

La Danse Toile. 89 x 118 cm (Restaurations). Lot vendu sur folle enchère Provenance: Collection du Baron Gustave de Rothschild; Collection du Baron Lambert, Bruxelles; Collection de Monsieur Basil P. Goulandris; Vente anonyme (Goulandris), Londres, Sotheby's, 27 juin 1962, n°83, reproduit en couleur (9 500 £); Acquis par Challoner; Vente anonyme, Londres, Sothebys, 1er novembre 1978, n°27, reproduit en couleur; Chez Maurice Segoura, Paris; Acquis chez ce dernier par les actuels propriétaires. Expositions: L'Art du XVIIIe siècle Français, Minneapolis, Institute of Arts, 1945; Musical Instruments, Portrait of arts, Baltimore, Museum of Arts, 1946, n°48; Exposition à l'occasion de la visite de la Compagnie Jean-Louis Barrault/Madeleine Renaud, New York, Consulat de France, 1964. Bibliographie: F. Ingersoll-Smouse, Pater, Paris, 1921, cité p. 55, n°236, reproduit fig. 57; M. Davis, Two eighteenth century paintings. A Fete Galante by Pater and a scene from everyday life by Longhi dans Worcester Art Museum Annual, vol V, 1946, cité sous la note 5 p. 62 (a pendant painting of the same time and by the same artist); L. Dresser, Worcester Art Museum. Catalogue European paintings, Worcester, 1974, cité sous le n°1945.53 p. 270 (A pendant also belonged to the former owners but has not been located today). Notre tableau est le pendant de La Danse (toile, 95 x 128 cm) conservé au Worcester Art Museum (voir F. Ingersoll-Smouse, Pater, Paris, 1921, n°234, reproduit fig. 56). Ils sont ensemble dans les collections des barons Gustave de Rothschild et Lambert à Bruxelles. Le grand format de notre tableau et sa matière souple et légère nous permettent de le situer dans les années 1720, après son agrément à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1725 et sa Réception en 1728, comme peintre dans le talent particulier des fêtes galantes. Fidèle et talentueux successeur d'Antoine Watteau, Jean-Baptiste Pater retient de son compatriote les tableaux de Fêtes Galantes et connaît un succès considérable de son vivant, fournissant tous les marchands et amateurs, notamment Gersaint et Jean de Jullienne directeur des manufactures royales de teintures et de draps, ainsi que Frédéric Le Grand. Ils apprécient dans ses tableaux l'ambiance de vie facile et divertissante, les réunions dans un parc, les concerts et les jeux en plein air. Pater introduit dans un paysage de rêve, une vision de petites figures dansantes accompagnées d'éléments anecdotiques comme le jeune homme au violon en bas à gauche qui ancre la scène dans la réalité. Pater livre pour Frédéric le Grand au château de Sanssoucis à Potsdam deux versions avec de légères variantes de notre tableau et de son pendant (Voir F. Ingersoll-Smouse, op. cit., n°233 et 235, reproduits fig. 58 et 59). Il est, comme Watteau, originaire de Valenciennes. Deuxième enfant d'une famille de cinq, son père est sculpteur ornemaniste et son oncle est peintre. Jean-Baptiste débute l'art de la peinture à Valenciennes et part en 1711 à Paris, rejoindre Antoine Watteau, devenant ainsi le seul artiste, pour très peu de temps, élève de Watteau. Le père de Jean-Baptiste Pater crut que Watteau aurait pour un compatriote des facilités qui pourraient aider son fils à se perfectionner. Il le plaça donc chez lui dans le dessein de le former. Mais le Maître est d'une humeur trop difficile et d'un caractère trop impatient pour se pouvoir prêter à la faiblesse et à l'avancement d'un élève […] le jeune Pater dut s'en sortir et de tacher de travailler lui-seul à s'instruire. Suite à ces difficultés avec Watteau, Pater rentre à Valenciennes de 1715 à 1718. En 1721, Watteau, qui mourra en juillet 1721, fait revenir auprès de lui Pater. Gersaint précise que «Watteau sur la fin de ses jours, se reprocha de n'avoir pas rendu assez de justice aux dispositions naturelles qu'il avait reconnues dans Pater […] Il se fit alors un scrupule de n'avoir point aidé à cultiver en lui ces heureux talents. Il me pria de le faire venir à Nogent pour

Auction archive: Lot number 18
Auction:
Datum:
17 Dec 2014
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

La Danse Toile. 89 x 118 cm (Restaurations). Lot vendu sur folle enchère Provenance: Collection du Baron Gustave de Rothschild; Collection du Baron Lambert, Bruxelles; Collection de Monsieur Basil P. Goulandris; Vente anonyme (Goulandris), Londres, Sotheby's, 27 juin 1962, n°83, reproduit en couleur (9 500 £); Acquis par Challoner; Vente anonyme, Londres, Sothebys, 1er novembre 1978, n°27, reproduit en couleur; Chez Maurice Segoura, Paris; Acquis chez ce dernier par les actuels propriétaires. Expositions: L'Art du XVIIIe siècle Français, Minneapolis, Institute of Arts, 1945; Musical Instruments, Portrait of arts, Baltimore, Museum of Arts, 1946, n°48; Exposition à l'occasion de la visite de la Compagnie Jean-Louis Barrault/Madeleine Renaud, New York, Consulat de France, 1964. Bibliographie: F. Ingersoll-Smouse, Pater, Paris, 1921, cité p. 55, n°236, reproduit fig. 57; M. Davis, Two eighteenth century paintings. A Fete Galante by Pater and a scene from everyday life by Longhi dans Worcester Art Museum Annual, vol V, 1946, cité sous la note 5 p. 62 (a pendant painting of the same time and by the same artist); L. Dresser, Worcester Art Museum. Catalogue European paintings, Worcester, 1974, cité sous le n°1945.53 p. 270 (A pendant also belonged to the former owners but has not been located today). Notre tableau est le pendant de La Danse (toile, 95 x 128 cm) conservé au Worcester Art Museum (voir F. Ingersoll-Smouse, Pater, Paris, 1921, n°234, reproduit fig. 56). Ils sont ensemble dans les collections des barons Gustave de Rothschild et Lambert à Bruxelles. Le grand format de notre tableau et sa matière souple et légère nous permettent de le situer dans les années 1720, après son agrément à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1725 et sa Réception en 1728, comme peintre dans le talent particulier des fêtes galantes. Fidèle et talentueux successeur d'Antoine Watteau, Jean-Baptiste Pater retient de son compatriote les tableaux de Fêtes Galantes et connaît un succès considérable de son vivant, fournissant tous les marchands et amateurs, notamment Gersaint et Jean de Jullienne directeur des manufactures royales de teintures et de draps, ainsi que Frédéric Le Grand. Ils apprécient dans ses tableaux l'ambiance de vie facile et divertissante, les réunions dans un parc, les concerts et les jeux en plein air. Pater introduit dans un paysage de rêve, une vision de petites figures dansantes accompagnées d'éléments anecdotiques comme le jeune homme au violon en bas à gauche qui ancre la scène dans la réalité. Pater livre pour Frédéric le Grand au château de Sanssoucis à Potsdam deux versions avec de légères variantes de notre tableau et de son pendant (Voir F. Ingersoll-Smouse, op. cit., n°233 et 235, reproduits fig. 58 et 59). Il est, comme Watteau, originaire de Valenciennes. Deuxième enfant d'une famille de cinq, son père est sculpteur ornemaniste et son oncle est peintre. Jean-Baptiste débute l'art de la peinture à Valenciennes et part en 1711 à Paris, rejoindre Antoine Watteau, devenant ainsi le seul artiste, pour très peu de temps, élève de Watteau. Le père de Jean-Baptiste Pater crut que Watteau aurait pour un compatriote des facilités qui pourraient aider son fils à se perfectionner. Il le plaça donc chez lui dans le dessein de le former. Mais le Maître est d'une humeur trop difficile et d'un caractère trop impatient pour se pouvoir prêter à la faiblesse et à l'avancement d'un élève […] le jeune Pater dut s'en sortir et de tacher de travailler lui-seul à s'instruire. Suite à ces difficultés avec Watteau, Pater rentre à Valenciennes de 1715 à 1718. En 1721, Watteau, qui mourra en juillet 1721, fait revenir auprès de lui Pater. Gersaint précise que «Watteau sur la fin de ses jours, se reprocha de n'avoir pas rendu assez de justice aux dispositions naturelles qu'il avait reconnues dans Pater […] Il se fit alors un scrupule de n'avoir point aidé à cultiver en lui ces heureux talents. Il me pria de le faire venir à Nogent pour

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Auction:
Datum:
17 Dec 2014
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
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+33 (0)1 53407710
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