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Auction archive: Lot number 80

Jean-Etienne LIOTARD (Genève 1702 - 1789)...

Estimate
€60,000 - €80,000
ca. US$66,405 - US$88,540
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 80

Jean-Etienne LIOTARD (Genève 1702 - 1789)...

Estimate
€60,000 - €80,000
ca. US$66,405 - US$88,540
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n. a.
Beschreibung:

Jean-Etienne LIOTARD (Genève 1702 - 1789) Portrait en buste de Jean II Maritz, baron de la Barollière (1711-1790), Inspecteur général des fontes et forges de l'artillerie de terre et de mer de France Pastel sur papier marouflé sur toile 65 x 49 cm Quelques frottements, légers déplaquages, déchirure restaurée sur le bord en bas à droite Provenance : Ancienne collection de madame Stéphane Fellot, née Laure Caffarel, arrière-arrière-arrière-arrière-petite fille du modèle, en 1965 ; puis par descendance Bibliographie : Jean-René Bory, Les Suisses au service étranger et leur musée, 1965, Nyon, n°133, repr., comme Caffarel Max-F Schafroth, Les Maritz, père et fils, Commissaires des fontes de l'artillerie de France, in Revue des Sociétés des Amis de Versailles, n°23, 1er trimestre 1965, pp.21-28, repr. p.25, comme Caffarel Lise Minost, Jean II Maritz (1711-1790), La fabrication des canons au XVIIIe siècle, in CERMA, Hors-Série N°2, 2005, reproduit partiellement p.269, comme Caffarel Neil Jeffares, Dictionnary of pastellists before 1800, Jean-Etienne Liotard, n° J.49.2084, repr. La confusion entre le nom de la descendante du modèle et celui de l'auteur du pastel a longtemps préservé ce magnifique portrait de l'identité réelle de son auteur, le très célèbre pastelliste suisse Jean-Etienne Liotard. Jean Maritz (Berthoud 1680 - 1743) inventa une machine à aléser qui révolutionna la fabrique des canons. Il légua son invention à ses deux fils, Samuel Maritz (1705-1780) et Jean II Maritz (1711-1790). L'aîné resta en Suisse tandis que le cadet s'installa en France. Il se mit tout naturellement au service du Roi de France et devint Inspecteur général des fontes d'artillerie de terre et de la marine. Le secret de fabrication s'étant répandu, Jean II Maritz offrit sa méthode à la couronne de France pour la somme importante de 60 000 livres. Installé à Lyon, il se convertit au catholicisme et épousa Judith Déonna, également convertie, dont il eut deux fils en 1740 et 1744. En 1747, Maritz dirigeait toutes les fonderies de France : 140 canons commandés pour la fonderie de Lyon en 1745, 160 en 1747 pour Douai, de nouveau 140 pour Lyon en 1748, plus une pension de 2 000 livres par an : la fortune de Jean II Maritz était faite et il put s'acheter la magnifique seigneurie de La Barollière à Limonest, près de Lyon, pour la somme de 65 000 livres en 1750. Naturalisé français en 1751, il est nommé Inspecteur général des fabrications des fabrications d'artillerie de la marine et reçoit 15 000 livres de rente supplémentaire. Maritz reçoit le titre de baron de la Barollière le 21 juin 1755, et en 1758, le cordon noir de l'Ordre de Saint-Michel. En 1764, en vertu du pacte de Famille réunissant les Bourbons rêgnant en Europe, Maritz est envoyé en Espagne à la demande de Charles III, qui le nomme Inspecteur des fonderies et ateliers d'artillerie. En 1774, Maritz se retire dans ses terres et meurt à la Barollière. Le portrait dût être exécuté par Liotard en pleine ascension de Maritz dans la seconde partie des années 1740. En effet, Liotard, après son célèbre séjour à Constantinople de 1738 à 1742, se rend à Vienne puis Venise, puis en Allemagne à la cour de Bayreuth puis à Darmstadt. L'amour de sa patrie lui fait regagner Genève où il séjourne en 1746. Il s'installe ensuite environ un an et demi à Lyon, avant de monter à Paris en 1748. J.C. Füssli, dans sa Geschichte der besten Künstler in der Schweitz publié en 1770 rapporte qu'il fit alors dans la capitale des Gaules le portrait du duc de Richelieu (voir M.Roethlisberger et R. Loche, Liotard, ed. Davaco, 2008, Doornspijk, tome 1, p.86). C'est sans doute pendant son séjour à Lyon qu'il peint au pastel l'effigie de son compatriote Maritz. A Lyon, Liotard séjourne chez ses neveux Lavergne " dont il fit plusieurs differens portraits " relate son fils dans l'autobiographie adaptée de son père. Il réalise aussi de grands pastels mettant ses neveux en scène, comme L'écriture et Le déjeuner Lavergne (voir opus cité

Auction archive: Lot number 80
Auction:
Datum:
7 Dec 2019
Auction house:
Gérald Richard - Maison de Vente Enchères
592 Boulevard Albert Camus
Bâtiment G
69400 Villefranche
France
contact@richardmdv.com
+33 (0)4.28.39.00.20
Beschreibung:

Jean-Etienne LIOTARD (Genève 1702 - 1789) Portrait en buste de Jean II Maritz, baron de la Barollière (1711-1790), Inspecteur général des fontes et forges de l'artillerie de terre et de mer de France Pastel sur papier marouflé sur toile 65 x 49 cm Quelques frottements, légers déplaquages, déchirure restaurée sur le bord en bas à droite Provenance : Ancienne collection de madame Stéphane Fellot, née Laure Caffarel, arrière-arrière-arrière-arrière-petite fille du modèle, en 1965 ; puis par descendance Bibliographie : Jean-René Bory, Les Suisses au service étranger et leur musée, 1965, Nyon, n°133, repr., comme Caffarel Max-F Schafroth, Les Maritz, père et fils, Commissaires des fontes de l'artillerie de France, in Revue des Sociétés des Amis de Versailles, n°23, 1er trimestre 1965, pp.21-28, repr. p.25, comme Caffarel Lise Minost, Jean II Maritz (1711-1790), La fabrication des canons au XVIIIe siècle, in CERMA, Hors-Série N°2, 2005, reproduit partiellement p.269, comme Caffarel Neil Jeffares, Dictionnary of pastellists before 1800, Jean-Etienne Liotard, n° J.49.2084, repr. La confusion entre le nom de la descendante du modèle et celui de l'auteur du pastel a longtemps préservé ce magnifique portrait de l'identité réelle de son auteur, le très célèbre pastelliste suisse Jean-Etienne Liotard. Jean Maritz (Berthoud 1680 - 1743) inventa une machine à aléser qui révolutionna la fabrique des canons. Il légua son invention à ses deux fils, Samuel Maritz (1705-1780) et Jean II Maritz (1711-1790). L'aîné resta en Suisse tandis que le cadet s'installa en France. Il se mit tout naturellement au service du Roi de France et devint Inspecteur général des fontes d'artillerie de terre et de la marine. Le secret de fabrication s'étant répandu, Jean II Maritz offrit sa méthode à la couronne de France pour la somme importante de 60 000 livres. Installé à Lyon, il se convertit au catholicisme et épousa Judith Déonna, également convertie, dont il eut deux fils en 1740 et 1744. En 1747, Maritz dirigeait toutes les fonderies de France : 140 canons commandés pour la fonderie de Lyon en 1745, 160 en 1747 pour Douai, de nouveau 140 pour Lyon en 1748, plus une pension de 2 000 livres par an : la fortune de Jean II Maritz était faite et il put s'acheter la magnifique seigneurie de La Barollière à Limonest, près de Lyon, pour la somme de 65 000 livres en 1750. Naturalisé français en 1751, il est nommé Inspecteur général des fabrications des fabrications d'artillerie de la marine et reçoit 15 000 livres de rente supplémentaire. Maritz reçoit le titre de baron de la Barollière le 21 juin 1755, et en 1758, le cordon noir de l'Ordre de Saint-Michel. En 1764, en vertu du pacte de Famille réunissant les Bourbons rêgnant en Europe, Maritz est envoyé en Espagne à la demande de Charles III, qui le nomme Inspecteur des fonderies et ateliers d'artillerie. En 1774, Maritz se retire dans ses terres et meurt à la Barollière. Le portrait dût être exécuté par Liotard en pleine ascension de Maritz dans la seconde partie des années 1740. En effet, Liotard, après son célèbre séjour à Constantinople de 1738 à 1742, se rend à Vienne puis Venise, puis en Allemagne à la cour de Bayreuth puis à Darmstadt. L'amour de sa patrie lui fait regagner Genève où il séjourne en 1746. Il s'installe ensuite environ un an et demi à Lyon, avant de monter à Paris en 1748. J.C. Füssli, dans sa Geschichte der besten Künstler in der Schweitz publié en 1770 rapporte qu'il fit alors dans la capitale des Gaules le portrait du duc de Richelieu (voir M.Roethlisberger et R. Loche, Liotard, ed. Davaco, 2008, Doornspijk, tome 1, p.86). C'est sans doute pendant son séjour à Lyon qu'il peint au pastel l'effigie de son compatriote Maritz. A Lyon, Liotard séjourne chez ses neveux Lavergne " dont il fit plusieurs differens portraits " relate son fils dans l'autobiographie adaptée de son père. Il réalise aussi de grands pastels mettant ses neveux en scène, comme L'écriture et Le déjeuner Lavergne (voir opus cité

Auction archive: Lot number 80
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Datum:
7 Dec 2019
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