JOINVILLE (François d’Orléans, prince de). (1818-1900) fils de Louis-Philippe, vice-amiral, il s’illustra en Algérie et au Maroc, et ramena en France les cendres de Napoléon. L.A.S., Belle Poule, Bahia 13 septembre 1840, à sa mère, la Reine Marie-Amélie ; 3 pages in-4 (portrait joint). Retour des cendres. [La lettre est écrite à bord de La Belle Poule, sur le trajet vers Sainte-Hélène pour récupérer les cendres de Napoléon ; La Belle Poule avait appareillé de Toulon le 7 juillet pour arriver à Sainte-Hélène le 8 octobre, d’où elle repartit le 18, pour arriver en France le 30 novembre.] Il écrit avant de partir : « demain à la pointe du jour nous serons sous voiles et en route pour Ste Hélène. […] Ici à Bahia l’accueil a été parfait ; il n’en a pas été de même dans la campagne où nous avons failli être assommés ; au reste en l’absence de consul et de toute autre autorité, j’ai dû faire de la diplomatie et j’ai exigé et obtenu que des excuses fussent faites aux officiers qui avaient été violentés dans cette occasion ; je me fais bien vieux, allez, et j’ai bien des violences à me faire pour ne pas me laisser aller à tout ce que j’éprouve »… Il s’inquiète de la situation en Espagne, et termine par ses affections pour la famille…
JOINVILLE (François d’Orléans, prince de). (1818-1900) fils de Louis-Philippe, vice-amiral, il s’illustra en Algérie et au Maroc, et ramena en France les cendres de Napoléon. L.A.S., Belle Poule, Bahia 13 septembre 1840, à sa mère, la Reine Marie-Amélie ; 3 pages in-4 (portrait joint). Retour des cendres. [La lettre est écrite à bord de La Belle Poule, sur le trajet vers Sainte-Hélène pour récupérer les cendres de Napoléon ; La Belle Poule avait appareillé de Toulon le 7 juillet pour arriver à Sainte-Hélène le 8 octobre, d’où elle repartit le 18, pour arriver en France le 30 novembre.] Il écrit avant de partir : « demain à la pointe du jour nous serons sous voiles et en route pour Ste Hélène. […] Ici à Bahia l’accueil a été parfait ; il n’en a pas été de même dans la campagne où nous avons failli être assommés ; au reste en l’absence de consul et de toute autre autorité, j’ai dû faire de la diplomatie et j’ai exigé et obtenu que des excuses fussent faites aux officiers qui avaient été violentés dans cette occasion ; je me fais bien vieux, allez, et j’ai bien des violences à me faire pour ne pas me laisser aller à tout ce que j’éprouve »… Il s’inquiète de la situation en Espagne, et termine par ses affections pour la famille…
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