Joinville, Jean de HISTOIRE ET CRONIQUE DU TRÈS CHRÉTIEN ROY S. LOYS IX... POITIERS, ENGUILBERT DE MARNEF [1561]. In-8 (192 x 124 mm). Maroquin havane, dentelle fleurdelisée et larges fers à anse justaposés en encadrement, dos orné, doublure de maroquin ornée du même maroquin ornée dans le même style, tranches dorées sur marbrure (Reliure du début du XVIIIe siècle). Rousseurs pâles. Minime accroc sans manque à la coiffe supérieure. Feuillets un peu jaunis. Petit manque au coin inf. du f. a2, soulignures. Note marginale imprimée remplacée au f. b[6]. Seconde édition de la plus ancienne chronique de saint Louis, par son conseiller et confident, le sire de Joinville (1224-1317) qui accompagna le roi dans sa croisade en Egypte. C'est lors de cette croisade, la septième, que Louis IX fut capturé. Joinville négocia la rançon, conseilla au roi de rester en Terre Sainte et passa quatre années à ses côtés. Lorsqu'en 1270, la Papauté envisage la canonisation du futur saint Louis, elle se fondera essentiellement sur ce témoignage de Joinville. Bel exemplaire provenant de la bibliothèque de Jerome Duvivier, dans une reliure doublée attribuable à Antoine Boyet. Il porte sur le titre l'ex-libris manuscrit de ce collectionneur du XVIIe siècle, aussi célèbre que mystérieux, dont les achats et les commandes de reliures recoupent souvent ceux d'un petit groupe de collectionneurs particulièrement attachés à orner leurs livres de reliures archaïsantes. Parmi ces amateurs figurent Antoine Leriche (1643-1715) et le marquis de La Vieuville (1652-1719), qui comme Duvivier (vers 1660-après 1718) confient souvent au relieur le plus en vue de l'époque, Antoine Boyet, la tâche de renouveler le style des grands relieurs du milieu du XVIIe siècle. Ces provenances sont aujourd'hui très recherchées. (Voir Pascal Ract-Madoux, Reliures françaises du XVIIe siècle, chefs-d'oeuvre du Musée Condé, 2002, p. 64ss.)
Joinville, Jean de HISTOIRE ET CRONIQUE DU TRÈS CHRÉTIEN ROY S. LOYS IX... POITIERS, ENGUILBERT DE MARNEF [1561]. In-8 (192 x 124 mm). Maroquin havane, dentelle fleurdelisée et larges fers à anse justaposés en encadrement, dos orné, doublure de maroquin ornée du même maroquin ornée dans le même style, tranches dorées sur marbrure (Reliure du début du XVIIIe siècle). Rousseurs pâles. Minime accroc sans manque à la coiffe supérieure. Feuillets un peu jaunis. Petit manque au coin inf. du f. a2, soulignures. Note marginale imprimée remplacée au f. b[6]. Seconde édition de la plus ancienne chronique de saint Louis, par son conseiller et confident, le sire de Joinville (1224-1317) qui accompagna le roi dans sa croisade en Egypte. C'est lors de cette croisade, la septième, que Louis IX fut capturé. Joinville négocia la rançon, conseilla au roi de rester en Terre Sainte et passa quatre années à ses côtés. Lorsqu'en 1270, la Papauté envisage la canonisation du futur saint Louis, elle se fondera essentiellement sur ce témoignage de Joinville. Bel exemplaire provenant de la bibliothèque de Jerome Duvivier, dans une reliure doublée attribuable à Antoine Boyet. Il porte sur le titre l'ex-libris manuscrit de ce collectionneur du XVIIe siècle, aussi célèbre que mystérieux, dont les achats et les commandes de reliures recoupent souvent ceux d'un petit groupe de collectionneurs particulièrement attachés à orner leurs livres de reliures archaïsantes. Parmi ces amateurs figurent Antoine Leriche (1643-1715) et le marquis de La Vieuville (1652-1719), qui comme Duvivier (vers 1660-après 1718) confient souvent au relieur le plus en vue de l'époque, Antoine Boyet, la tâche de renouveler le style des grands relieurs du milieu du XVIIe siècle. Ces provenances sont aujourd'hui très recherchées. (Voir Pascal Ract-Madoux, Reliures françaises du XVIIe siècle, chefs-d'oeuvre du Musée Condé, 2002, p. 64ss.)
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