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Auction archive: Lot number 27

Joseph-Marie Vien Montpellier, 1716 - Paris, 1809 Sarah présentant Agar à Abraham

Estimate
€0
Price realised:
€200,200
ca. US$214,934
Auction archive: Lot number 27

Joseph-Marie Vien Montpellier, 1716 - Paris, 1809 Sarah présentant Agar à Abraham

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€0
Price realised:
€200,200
ca. US$214,934
Beschreibung:

Joseph-Marie Vien Montpellier, 1716 - Paris, 1809 Sarah présentant Agar à Abraham Huile sur toile Signée et datée 'J. Vien / 1749' en bas à droite (Restaurations) 'SARAH PRESENTING HAGAR TO ABRAHAM', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED, BY J.-M. VIEN Hauteur : 98 Largeur : 134,50 cm Provenance : Chez Serre et Leegenhoek, Paris, en 1990 ; Vente anonyme ; Monaco, Sotheby's, 2 juillet 1993, n° 8 ; Acquis par les actuels propriétaires auprès d'Eric Turquin, Paris, en 2001 Expositions : 'Maîtres anciens du XVIe au XVIIIe siècle', Paris, Société Labatut (Serre et Leegenhoek), septembre - décembre 1990, n° 20 Bibliographie : 'Connaissance des Arts', 1990, p. 204 Commentaire : Œuvre en rapport : L'esquisse préparatoire a été présentée en vente à Paris en 2003 (Hôtel Drouot, Bailly-Pommery, 15 décembre 2003, n° 71). Formé dans un premier temps à Montpellier, Joseph-Marie Vien gagna rapidement les rangs de l'Académie royale à Paris où il devint l'élève de Charles-Joseph Natoire Il remporta avec le Prix de Rome de 1743 sa place de pensionnaire au sein du Palais Mancini, alors sous la direction de Jean-François-de Troy. Ce premier séjour romain marqua une étape décisive dans la carrière de Vien. Il n'y manifesta pas encore le goût pour l'antique qui le caractérisera par la suite mais s'intéressa vivement à l'étude de la nature, aux maîtres anciens tels que Raphaël et Michel-Ange ainsi qu'à la peinture du XVIIe siècle, notamment celle des Carrache et du Guerchin. Il observa également avec attention l'œuvre de Pompeo Batoni qui était alors l'un des artistes les plus en vue de la Ville éternelle et dont l'art témoignait déjà d'un retour au classicisme après les galanteries et les élégantes frivolités de la première partie du XVIIIe siècle. Vien trouva ainsi dans l'art de Batoni un écho à ses propres aspirations, à savoir un retour à l'étude du modèle et à un certain réalisme, en réaction à la peinture alors en vogue à Paris, plus légère et plus décorative, dont le meilleur représentant était François Boucher Daté de 1749, notre tableau fut réalisé par Vien un an avant son retour à Paris. Il illustre un épisode de la Genèse. Sarah, âgée et se désolant de n'avoir pu donner d'enfant à son époux Abraham, lui-même âgé de 86 ans, lui demande de s'unir à Agar, sa servante égyptienne (1). Ils donneront naissance à Ismaël. Sarah aura par la suite elle-même un fils, Isaac, et demandera à Abraham de chasser Agar et Ismaël. Perdus dans le désert, ils seront secourus par Dieu. Ismaël aura de nombreux descendants. A gauche de la composition se tient Agar, la poitrine légèrement découverte et la main dans celle du patriarche assis. Sarah est représentée entre les deux, tenant Agar par la taille et désignant de son autre main le lit conjugal. La représentation de ce récit biblique est teintée d'un certain érotisme mais est surtout pour le peintre l'occasion d'illustrer un thème récurrent dans la peinture, à savoir la confrontation entre jeunesse et vieillesse. D'une grande lisibilité, la composition témoigne de cette volonté d'un retour à une plus grande simplicité. Les figures occupent une part importante du tableau et l'arrière-plan sert la narration sans détourner le regard et l'esprit du spectateur de l'épisode représenté. Les attitudes et les regards des personnages sont à la fois éloquents et mesurés. Le visage du vieillard Abraham est d'un grand réalisme et illustre les recherches de Vien autour de l'étude du modèle. On y reconnait sans peine les traits d'un mendiant rencontré par Vien en 1747 dans les faubourgs de Rome et qu'il invita à poser pour lui au Palais Mancini (2). Il figure en effet dans plusieurs compositions réalisées par le peintre à cette période, notamment dans le fameux Ermite endormi du Louvre daté de 1750 et dans Loth et ses filles daté de 1747 et dont les deux modèles féminins sont également très proches de ceux de notre tableau. La virtuosité du peintre s'exprime dans le traitement des étoffes, dont les plis épais capturent la lumi

Auction archive: Lot number 27
Auction:
Datum:
13 Nov 2015
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Joseph-Marie Vien Montpellier, 1716 - Paris, 1809 Sarah présentant Agar à Abraham Huile sur toile Signée et datée 'J. Vien / 1749' en bas à droite (Restaurations) 'SARAH PRESENTING HAGAR TO ABRAHAM', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED, BY J.-M. VIEN Hauteur : 98 Largeur : 134,50 cm Provenance : Chez Serre et Leegenhoek, Paris, en 1990 ; Vente anonyme ; Monaco, Sotheby's, 2 juillet 1993, n° 8 ; Acquis par les actuels propriétaires auprès d'Eric Turquin, Paris, en 2001 Expositions : 'Maîtres anciens du XVIe au XVIIIe siècle', Paris, Société Labatut (Serre et Leegenhoek), septembre - décembre 1990, n° 20 Bibliographie : 'Connaissance des Arts', 1990, p. 204 Commentaire : Œuvre en rapport : L'esquisse préparatoire a été présentée en vente à Paris en 2003 (Hôtel Drouot, Bailly-Pommery, 15 décembre 2003, n° 71). Formé dans un premier temps à Montpellier, Joseph-Marie Vien gagna rapidement les rangs de l'Académie royale à Paris où il devint l'élève de Charles-Joseph Natoire Il remporta avec le Prix de Rome de 1743 sa place de pensionnaire au sein du Palais Mancini, alors sous la direction de Jean-François-de Troy. Ce premier séjour romain marqua une étape décisive dans la carrière de Vien. Il n'y manifesta pas encore le goût pour l'antique qui le caractérisera par la suite mais s'intéressa vivement à l'étude de la nature, aux maîtres anciens tels que Raphaël et Michel-Ange ainsi qu'à la peinture du XVIIe siècle, notamment celle des Carrache et du Guerchin. Il observa également avec attention l'œuvre de Pompeo Batoni qui était alors l'un des artistes les plus en vue de la Ville éternelle et dont l'art témoignait déjà d'un retour au classicisme après les galanteries et les élégantes frivolités de la première partie du XVIIIe siècle. Vien trouva ainsi dans l'art de Batoni un écho à ses propres aspirations, à savoir un retour à l'étude du modèle et à un certain réalisme, en réaction à la peinture alors en vogue à Paris, plus légère et plus décorative, dont le meilleur représentant était François Boucher Daté de 1749, notre tableau fut réalisé par Vien un an avant son retour à Paris. Il illustre un épisode de la Genèse. Sarah, âgée et se désolant de n'avoir pu donner d'enfant à son époux Abraham, lui-même âgé de 86 ans, lui demande de s'unir à Agar, sa servante égyptienne (1). Ils donneront naissance à Ismaël. Sarah aura par la suite elle-même un fils, Isaac, et demandera à Abraham de chasser Agar et Ismaël. Perdus dans le désert, ils seront secourus par Dieu. Ismaël aura de nombreux descendants. A gauche de la composition se tient Agar, la poitrine légèrement découverte et la main dans celle du patriarche assis. Sarah est représentée entre les deux, tenant Agar par la taille et désignant de son autre main le lit conjugal. La représentation de ce récit biblique est teintée d'un certain érotisme mais est surtout pour le peintre l'occasion d'illustrer un thème récurrent dans la peinture, à savoir la confrontation entre jeunesse et vieillesse. D'une grande lisibilité, la composition témoigne de cette volonté d'un retour à une plus grande simplicité. Les figures occupent une part importante du tableau et l'arrière-plan sert la narration sans détourner le regard et l'esprit du spectateur de l'épisode représenté. Les attitudes et les regards des personnages sont à la fois éloquents et mesurés. Le visage du vieillard Abraham est d'un grand réalisme et illustre les recherches de Vien autour de l'étude du modèle. On y reconnait sans peine les traits d'un mendiant rencontré par Vien en 1747 dans les faubourgs de Rome et qu'il invita à poser pour lui au Palais Mancini (2). Il figure en effet dans plusieurs compositions réalisées par le peintre à cette période, notamment dans le fameux Ermite endormi du Louvre daté de 1750 et dans Loth et ses filles daté de 1747 et dont les deux modèles féminins sont également très proches de ceux de notre tableau. La virtuosité du peintre s'exprime dans le traitement des étoffes, dont les plis épais capturent la lumi

Auction archive: Lot number 27
Auction:
Datum:
13 Nov 2015
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