Correspondance avec Léon Laurent-Pichat, 83 lettres autographes signées. Bruxelles et Paris, c. 1857 à c. 1875, de 1 à 4 pp. in-8 pour chaque lettre écrite à l’encre noire. Excellent état général. Exceptionnelle correspondance qui réunit deux figures majeures de la presse et de l’édition du milieu du XIXème siècle. Les lettres souvent longues et détaillées d’Hetzel (qui écrit intensément depuis son exil bruxellois) donnent une idée assez précise des activités de son correspondant, « Mon cher Pichat », plus exactement Léon Laurent-Pichat (Paris, 1823-1886), « rescapé » du Procès Bovary dont il était un des trois accusés, et futur « sénateur à vie » de la Troisième République : Hetzel s’adresse à un de ses pairs, opposant farouche au Second Empire tout au moins dans sa première décennie, journaliste et éditeur lui aussi, et lui narre plus volontiers ses préoccupations concernant la bonne marche de l’impression d’une nouvelle édition des œuvres de Perrault ou du rendu de gravures de Gavarni que ses vues sur la politique européenne et leurs propres luttes contre l’Empire que tous deux, accessoirement animateurs et directeurs de revues, semblent parfois accompagner à contrecœur. Hetzel, futur éditeur de Jules Verne – qu’il rencontre dans les mêmes années que celles voyant fleurir cette correspondance particulièrement riche -, n’est jamais avare d’anecdotes et de bons mots que son cher correspondant (un temps directeur de la Revue de Paris avec Maxime Du Camp une lettre aux deux noms adressée en témoigne) a eu la délicatesse de conserver à part, et dans son intégralité.
Correspondance avec Léon Laurent-Pichat, 83 lettres autographes signées. Bruxelles et Paris, c. 1857 à c. 1875, de 1 à 4 pp. in-8 pour chaque lettre écrite à l’encre noire. Excellent état général. Exceptionnelle correspondance qui réunit deux figures majeures de la presse et de l’édition du milieu du XIXème siècle. Les lettres souvent longues et détaillées d’Hetzel (qui écrit intensément depuis son exil bruxellois) donnent une idée assez précise des activités de son correspondant, « Mon cher Pichat », plus exactement Léon Laurent-Pichat (Paris, 1823-1886), « rescapé » du Procès Bovary dont il était un des trois accusés, et futur « sénateur à vie » de la Troisième République : Hetzel s’adresse à un de ses pairs, opposant farouche au Second Empire tout au moins dans sa première décennie, journaliste et éditeur lui aussi, et lui narre plus volontiers ses préoccupations concernant la bonne marche de l’impression d’une nouvelle édition des œuvres de Perrault ou du rendu de gravures de Gavarni que ses vues sur la politique européenne et leurs propres luttes contre l’Empire que tous deux, accessoirement animateurs et directeurs de revues, semblent parfois accompagner à contrecœur. Hetzel, futur éditeur de Jules Verne – qu’il rencontre dans les mêmes années que celles voyant fleurir cette correspondance particulièrement riche -, n’est jamais avare d’anecdotes et de bons mots que son cher correspondant (un temps directeur de la Revue de Paris avec Maxime Du Camp une lettre aux deux noms adressée en témoigne) a eu la délicatesse de conserver à part, et dans son intégralité.
Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!
Be notified automatically about new items in upcoming auctions.
Create an alert