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LARRONDE (Olivier). “ Les Barricades Mystérieuses ”. Réunion de cinq poëmes autographes, dont 4 signés du prénom, deux étant écrits sur papier à l’adresse de Jean Cocteau “ 36 rue de Montpensier ” ; 5 pages in-4. Très rare réunion de poëmes autographes, d’Olivier Larronde “ Le Rimbaud du XX e siècle ”, ou Le Magicien foudroyant [1927-1965]. Ils ont été publiés en 1946 dans son premier recueil de poësies “ Les Barricades Mystérieuses ” [édition faite aux frais de Jean Cocteau chez Paul Morihien, illustrées par André Beaurepaire]. Nous présentons donc les pièces suivantes : “ Que n’osent-ils goûter la langue bleue du ciel // la bouche en cœur, à chatouiller des clairs de lune // à siroter le lait des aubes, gare, gare, gare // Des sphynx tête de mort sont issus de l’écume // de leur regard… [Œuvres complètes, 2002, page 43 avec petite variante]. “ Vendanges” : “ La fleur déclose me prive de tout comme elle abandonne un fruit // Mon sang charrie des glaçons, fleur de la récolte quand le cortège de ce soir m’ouvrira les veines ” [Œuvres complètes, 2002, page 118, avec petite variante]. Pour Jean-Pierre [Lacloche] : “ Dans ces linges, ô mer, nous nous désenlaçames //. Ces linges orageux où préparent un lit // Les derniers courants d’air. À l’heure où se déplient // De nombreux paravents, au travers de mes larmes, … [Œuvres complètes, 2002, page 53, première partie]. Travaux d’aiguilles de pin : “ Bondée d’amers croissants, la fenêtre s’égare // Chiffonniers câlinés, aimantés par les lunes, // Des chevaux font le vide où bénir ses charnières… ” [Œuvres complètes, 2002, page 58, avec variantes inédites]. Perchoirs : “ Tes pieds gelés déforment mon image // S’use ma bouche à tes pieds de statue // Y nidifient ceux qu’oublia la mer // Les dénichez, miroirs aux coquillages… ” [Œuvres complètes, 2002, page 70]. Olivier Larronde publia donc ce premier recueil de vers à 19 ans en 1946. Immédiatement reconnu par Jean Genet, avant de l’être par Jean Cocteau et tous les écrivains majeurs du moment. Il fut ainsi “ lancé ”. Jean Denoël, Georges Hugnet surtout, le présentèrent à Henri Hell, directeur de “ Fontaine ”, à Victoria Ocampo (Sur), à Sartre, plus tard, qui tous le publièrent. Picasso lui fit don d’une écharpe multicolore, Christian Bérard fit de lui un admirable portrait. Les Noailles l’adoptèrent. Barbezat lui ouvrit les pages de “ L’Arbalète ”. Il ne fit, malheureusement paraître avant de mourir prématurément en 1965 [semi-clochard et alcoolique] que trois volumes. Poëte magicien, au-delà du surréalisme alliant un imaginaire onirique à un mysticisme pur. Jean Cocteau écrira de lui : “ Olivier Larronde se trouve être dans le vide le plus pur à l’extrême pointe entre la jeunese qui se croit délivrée de toute syntaxe et celle qui s’accroche aux vieilles syntaxes. Son équilibre n’est ni l’équilibre de l’inconscience ni l’équilibre des somnambules. Il l’a voulu, il le veut, et à son estime la place d’un mot peut le mettre en danger de mort ”. Il est donc inutile d’insister sur l’importance de tels manuscrits autographes, ces derniers étant très rares sur le marché.

Auction archive: Lot number 142
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LARRONDE (Olivier). “ Les Barricades Mystérieuses ”. Réunion de cinq poëmes autographes, dont 4 signés du prénom, deux étant écrits sur papier à l’adresse de Jean Cocteau “ 36 rue de Montpensier ” ; 5 pages in-4. Très rare réunion de poëmes autographes, d’Olivier Larronde “ Le Rimbaud du XX e siècle ”, ou Le Magicien foudroyant [1927-1965]. Ils ont été publiés en 1946 dans son premier recueil de poësies “ Les Barricades Mystérieuses ” [édition faite aux frais de Jean Cocteau chez Paul Morihien, illustrées par André Beaurepaire]. Nous présentons donc les pièces suivantes : “ Que n’osent-ils goûter la langue bleue du ciel // la bouche en cœur, à chatouiller des clairs de lune // à siroter le lait des aubes, gare, gare, gare // Des sphynx tête de mort sont issus de l’écume // de leur regard… [Œuvres complètes, 2002, page 43 avec petite variante]. “ Vendanges” : “ La fleur déclose me prive de tout comme elle abandonne un fruit // Mon sang charrie des glaçons, fleur de la récolte quand le cortège de ce soir m’ouvrira les veines ” [Œuvres complètes, 2002, page 118, avec petite variante]. Pour Jean-Pierre [Lacloche] : “ Dans ces linges, ô mer, nous nous désenlaçames //. Ces linges orageux où préparent un lit // Les derniers courants d’air. À l’heure où se déplient // De nombreux paravents, au travers de mes larmes, … [Œuvres complètes, 2002, page 53, première partie]. Travaux d’aiguilles de pin : “ Bondée d’amers croissants, la fenêtre s’égare // Chiffonniers câlinés, aimantés par les lunes, // Des chevaux font le vide où bénir ses charnières… ” [Œuvres complètes, 2002, page 58, avec variantes inédites]. Perchoirs : “ Tes pieds gelés déforment mon image // S’use ma bouche à tes pieds de statue // Y nidifient ceux qu’oublia la mer // Les dénichez, miroirs aux coquillages… ” [Œuvres complètes, 2002, page 70]. Olivier Larronde publia donc ce premier recueil de vers à 19 ans en 1946. Immédiatement reconnu par Jean Genet, avant de l’être par Jean Cocteau et tous les écrivains majeurs du moment. Il fut ainsi “ lancé ”. Jean Denoël, Georges Hugnet surtout, le présentèrent à Henri Hell, directeur de “ Fontaine ”, à Victoria Ocampo (Sur), à Sartre, plus tard, qui tous le publièrent. Picasso lui fit don d’une écharpe multicolore, Christian Bérard fit de lui un admirable portrait. Les Noailles l’adoptèrent. Barbezat lui ouvrit les pages de “ L’Arbalète ”. Il ne fit, malheureusement paraître avant de mourir prématurément en 1965 [semi-clochard et alcoolique] que trois volumes. Poëte magicien, au-delà du surréalisme alliant un imaginaire onirique à un mysticisme pur. Jean Cocteau écrira de lui : “ Olivier Larronde se trouve être dans le vide le plus pur à l’extrême pointe entre la jeunese qui se croit délivrée de toute syntaxe et celle qui s’accroche aux vieilles syntaxes. Son équilibre n’est ni l’équilibre de l’inconscience ni l’équilibre des somnambules. Il l’a voulu, il le veut, et à son estime la place d’un mot peut le mettre en danger de mort ”. Il est donc inutile d’insister sur l’importance de tels manuscrits autographes, ces derniers étant très rares sur le marché.

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