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Auction archive: Lot number 86

Lecteur du roi de Pologne Stanislas

Estimate
€6,000 - €8,000
ca. US$8,609 - US$11,478
Price realised:
€14,000
ca. US$20,088
Auction archive: Lot number 86

Lecteur du roi de Pologne Stanislas

Estimate
€6,000 - €8,000
ca. US$8,609 - US$11,478
Price realised:
€14,000
ca. US$20,088
Beschreibung:

Lecteur du roi de Pologne Stanislas Leczynski, ami intime de la Marquise Françoise de Graffigny, qui le surnommait Panpan, et de Voltaire. Recueil de pièces diverses en partie autographes réunies dans une reliure demi-maroquin vert in-8, chiffre répété au dos (Lemardeley), cinq cahiers de différentes mains formant environ 250 feuillets, plus une table à la fin de chaque cahier. Précieux ensemble réunissant des pièces poétiques et correspondances diverses émanant de hautes personnalités littéraires de la cour du roi de Pologne Stanislas Leczynski alors en exil en Lorraine, et du cercle de Cirey chez Voltaire. Volume renfermant des pièces de François-Antoine Devaux, qui a constitué ce recueil, et de Jean-François-de Saint-Lambert (1716-1803), l'auteur du poème Les Saisons (1769). Devaux a également enrichi ce manuscrit - en partie autographe - de copies de lettres et de vers de Voltaire (nombreuses), de Rousseau, de Stanislas Leczynski, roi de Pologne, de Frédéric II, roi de Prusse... Le manuscrit comprend certaines pièces inédites de Panpan (Devaux) adressées à Madame de Graffigny, tels les vers relatifs à l'échec que connut la romancière suite à sa pièce La Fille d'Aristide (1758). Graffigny, ne soit pas surprise, Si Paris cesse d'applaudir Ta généreuse Théonise Dont la vertu le fait rougir Notre morale s' humanise... Une note manuscrite placée sur la première page du recueil signale « ayant appartenu à Madame de Graffigny ». En effet, le sens de cette note est imprécis, son auteur ayant voulu par-là signaler que ce document émanait du cercle intime de Madame de Graffigny et non pas d'un manuscrit lui ayant sûrement appartenu ou comportant des documents autographes de l'illustre romancière. Poète lorrain, François-Antoine Devaux fut aussi receveur des finances à Lunéville, sa ville natale, puis nommé lecteur de Stanislas Leczynski, roi de Pologne réfugié en Lorraine, et plus précisément à Lunéville dès 1737. Ami intime et correspondant de Françoise de Graffigny (1695-1758), auteur des Lettres d'une péruvienne (1747), Devaux, surnommé par elle Panpan, est également connu pour l'amitié que lui vouait Voltaire, qui lui mandait dans sa correspondance, entre autres marques de son attachement : « Mon très cher Panpan, votre souvenir ajoute un nouvel agrément à la douceur de ma retraite » (26 juillet 1756). Devaux fut, par testament, l'héritier de tous les manuscrits et archives personnels de Madame de Graffigny. Ils avaient échangé une importante correspondance qui débuta en 1733 et devint régulière lorsqu'elle quitta Lunéville en 1738. Elle se poursuivit jusqu'à la mort de la romancière en 1758. Cette abondante correspondance croisée s'élève à plus de 2500 lettres conservées de Madame de Graffigny et 2000 lettres de Devaux. A la mort de Devaux, ses papiers, ainsi que ceux de Françoise de Graffigny, furent légués par testament à Louise-Elisabeth Dufresne (1738-1819), épouse de Jean-Baptiste Luton, dit Durival (1725-1810), leurs amis et voisins à Lunéville. Une note manuscrite de la fin du XVIIIe siècle sur la première page de notre recueil indique « Joli cahier de recueil pour Mde Durival ». Lors du décès de cette dernière, en 1819, tous ces documents passèrent aux mains de ses héritiers qui les vendirent ensuite au comte Grégoire Vladimir Orloff (1777-1826, littérateur et sénateur russe, admirateur de Rousseau et de Boufflers) qui publia en 1820, sous le titre de Vie privée de Voltaire et Madame du Châtelet, un recueil de trente et une lettres de Madame de Graffigny, écrites lorsqu'elle séjourna à Cirey auprès du célèbre couple. Peu de temps après, ces archives furent acquises par le grand bibliophile anglais, Sir Thomas Phillipps (1792-1872) - qui possédait la plus riche collection de manuscrits du XIXe siècle - lors de son voyage en Europe orientale dans les années 1820-1825. On ignore si notre recueil fit partie de ceux légués, ou offerts, à Madame Durival par Devaux lui-même ou par Saint-Lambert qui aurait pu à son tour posséde

Auction archive: Lot number 86
Auction:
Datum:
17 May 2011
Auction house:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
France
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

Lecteur du roi de Pologne Stanislas Leczynski, ami intime de la Marquise Françoise de Graffigny, qui le surnommait Panpan, et de Voltaire. Recueil de pièces diverses en partie autographes réunies dans une reliure demi-maroquin vert in-8, chiffre répété au dos (Lemardeley), cinq cahiers de différentes mains formant environ 250 feuillets, plus une table à la fin de chaque cahier. Précieux ensemble réunissant des pièces poétiques et correspondances diverses émanant de hautes personnalités littéraires de la cour du roi de Pologne Stanislas Leczynski alors en exil en Lorraine, et du cercle de Cirey chez Voltaire. Volume renfermant des pièces de François-Antoine Devaux, qui a constitué ce recueil, et de Jean-François-de Saint-Lambert (1716-1803), l'auteur du poème Les Saisons (1769). Devaux a également enrichi ce manuscrit - en partie autographe - de copies de lettres et de vers de Voltaire (nombreuses), de Rousseau, de Stanislas Leczynski, roi de Pologne, de Frédéric II, roi de Prusse... Le manuscrit comprend certaines pièces inédites de Panpan (Devaux) adressées à Madame de Graffigny, tels les vers relatifs à l'échec que connut la romancière suite à sa pièce La Fille d'Aristide (1758). Graffigny, ne soit pas surprise, Si Paris cesse d'applaudir Ta généreuse Théonise Dont la vertu le fait rougir Notre morale s' humanise... Une note manuscrite placée sur la première page du recueil signale « ayant appartenu à Madame de Graffigny ». En effet, le sens de cette note est imprécis, son auteur ayant voulu par-là signaler que ce document émanait du cercle intime de Madame de Graffigny et non pas d'un manuscrit lui ayant sûrement appartenu ou comportant des documents autographes de l'illustre romancière. Poète lorrain, François-Antoine Devaux fut aussi receveur des finances à Lunéville, sa ville natale, puis nommé lecteur de Stanislas Leczynski, roi de Pologne réfugié en Lorraine, et plus précisément à Lunéville dès 1737. Ami intime et correspondant de Françoise de Graffigny (1695-1758), auteur des Lettres d'une péruvienne (1747), Devaux, surnommé par elle Panpan, est également connu pour l'amitié que lui vouait Voltaire, qui lui mandait dans sa correspondance, entre autres marques de son attachement : « Mon très cher Panpan, votre souvenir ajoute un nouvel agrément à la douceur de ma retraite » (26 juillet 1756). Devaux fut, par testament, l'héritier de tous les manuscrits et archives personnels de Madame de Graffigny. Ils avaient échangé une importante correspondance qui débuta en 1733 et devint régulière lorsqu'elle quitta Lunéville en 1738. Elle se poursuivit jusqu'à la mort de la romancière en 1758. Cette abondante correspondance croisée s'élève à plus de 2500 lettres conservées de Madame de Graffigny et 2000 lettres de Devaux. A la mort de Devaux, ses papiers, ainsi que ceux de Françoise de Graffigny, furent légués par testament à Louise-Elisabeth Dufresne (1738-1819), épouse de Jean-Baptiste Luton, dit Durival (1725-1810), leurs amis et voisins à Lunéville. Une note manuscrite de la fin du XVIIIe siècle sur la première page de notre recueil indique « Joli cahier de recueil pour Mde Durival ». Lors du décès de cette dernière, en 1819, tous ces documents passèrent aux mains de ses héritiers qui les vendirent ensuite au comte Grégoire Vladimir Orloff (1777-1826, littérateur et sénateur russe, admirateur de Rousseau et de Boufflers) qui publia en 1820, sous le titre de Vie privée de Voltaire et Madame du Châtelet, un recueil de trente et une lettres de Madame de Graffigny, écrites lorsqu'elle séjourna à Cirey auprès du célèbre couple. Peu de temps après, ces archives furent acquises par le grand bibliophile anglais, Sir Thomas Phillipps (1792-1872) - qui possédait la plus riche collection de manuscrits du XIXe siècle - lors de son voyage en Europe orientale dans les années 1820-1825. On ignore si notre recueil fit partie de ceux légués, ou offerts, à Madame Durival par Devaux lui-même ou par Saint-Lambert qui aurait pu à son tour posséde

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Datum:
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