Beschreibung:

Les premieres oeuvres poetiques. Paris, Thomas Perier, 1585, in-16 de 6 ff. n. ch. et 154 ff. (dern. bl. manque) signes a6, A8, B4, C8, D-E4, F8, G4, H8, I4, K8, L4, M8, N4, O8, P4, Q8, R4, S8, T4, V8, X4, Y8, Z4 et Aa8, Bb4, Cc6, maroquin havane, encadrement de feuillage autour des plats serti de filets dores, meme motif en angles, dos a nerfs orne, filets dores interieurs, doublure et gardes de tabis prune, tranches dorees (Gruel). Troisieme edition rare, en partie originale, comprenant 315 pieces au total. ? Il y a belle lurette que les deux premieres editions sont proprement absentes du marche du livre ancien ? (Barbier, IV, 1, p. 266). Elle est inconnue de Tchemerzine, Rothschild, Viollet-le-Duc et Nodier. Estime de Ronsard, Flaminio de Birague, gentilhomme du roi et neveu de Rene de Birague, garde des Sceaux de Charles IX, etait l'ami de Du Perron et de Desportes. Des sonnets de Ronsard, Scevole de Sainte-Marthe, Jean Passerat et de Du Bartas en l'honneur de l'auteur sont places en tete de ses OEuvres. Les poemes de Birague sont dedies, entre autres, a Catherine de Medicis, au roi Henri III, a Marguerite de Valois, au duc de Guise, a Ronsard et a Baif. Les Bergeries, par exemple, rappellent la vogue des auteurs de la Pleiade pour ce genre, accompagne de jeux onomastiques. Les Premières amours et les Secondes amours refletent l'influence italienne que l'on retrouve egalement dans l'Orbecche (f. 65), poeme tragique que Birague adapte - innovant du point de vue de l'art poetique - de l'oeuvre eponyme (1541) de Giraldi consideree comme la premiere tragedie italienne. Une vignette de titre, un portrait d'Henri III, suivi d'un quatrain en francais et d'un quatrain en latin, et un portrait de l'auteur ; l'ensemble interprete sur cuivre. Brunet indique qu'on les doit a Thomas de Leu (ca. 1555-1612). L'exemplaire Barbier est reste vierge du portrait de l'auteur ; selon ce dernier c'est la marque d'un premier etat. Exemplaire bien conserve. Dimensions interieures : 136 x 81 mm. Aucune marque de provenance. Barbier, IV, I, 44 (? On dit Birague imitateur de Desportes : il l'est des Italiens, via Desportes... et sans jamais pouvoir se defendre de loucher du cote du Vendomois ? ; pour un ex. en maroquin rouge du XVIIIe siecle, haut. : 124 mm.) ; Brunet, Suppl., I, 134 (cite l'ex. relie par Duru-Chambolle de la vente Desq) ; [...], La Gravure française à la Renaissance, 1995, p. 474 ; Graesse, II, p. 430.